Sonic 2 Le Film

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Sonic The Hedgehog 2
Genre
Pays
USA
Date de sortie
10/08/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Toby Ascher, Neal H. Moritz, Toru Nakahara et Hitoshi Okuno
Scénaristes
Patrick Casey, Josh Miller et John Whittington
Compositeur
Kid Cudy
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
122
Support
Critique de Emmanuel Galais

Bien installé dans la petite ville de Green Hills, Sonic veut maintenant prouver qu’il a l’étoffe d’un véritable héros. Un défi de taille se présente à lui quand le Dr Robotnik refait son apparition. Accompagné de son nouveau complice Knuckles, ils sont en quête d’une émeraude dont le pouvoir permettrait de détruire l’humanité toute entière. Pour s’assurer que l’émeraude ne tombe entre de mauvaises mains, Sonic fait équipe avec Tails. Commence alors un voyage à travers le monde, plein de péripéties.


Alors que le premier opus, déjà avec Jim Carrey dans le rôle du méchant, avait créé la surprise en explosant les compteurs au box-office, lui qui avait mal commencé avec un « bad buzz » impressionnant avant même sa sortie, qui avait obligé le studio a redesigner son héros, ce deuxième volume des aventures du hérisson bleu de Sega peut d’ores et déjà s’enorgueillir de suivre les mêmes traces que son prédécesseur. Avec 181 Millions de Dollars engrangés pour ce deuxième volume, trois fois mieux que le premier, autant dire que le studio se frotte les mains et qu’un troisième opus est déjà sur les rails. Est-ce que pour autant, le box-office fait preuve d’un film réussit et parfaitement bien maitrisé ? La réponse est non, bien sûr que non !


Car si le scénario de Patrick Casey (12 Deadly Days) et Josh Miller (Into the Dark), déjà à l’œuvre sur le premier opus, mais cette fois ci accompagnés de John Whittington (Légo Batman le film), tient la route, avec une intrigue qui implique une nouvelle espèce, Knuckles, une sorte de Porc-Epic d’une puissance hors norme venu mettre la main sur une émeraude, c’est plutôt du côté de la mise en scène que le film fatigue, pour ne pas dire épuise. Le réalisateur Jeff Fowler, qui avait déjà travaillé sur le « Max et les Maximonstres » de Spike Jonze en 2009, signe, en effet, une mise en scène hystérique, qui semble vouloir coller à l’énergie de son héros, mais devient vite épuisant, d’autant que s’il soigne ses personnages animés, il semble laisser ses acteurs réels complètement en roue libre, à commencer par Jim Carrey (The Mask), bien à la traine en ce moment, qui s’accroche à son personnage sans aucune saveur ni surprise.


Hystérique souvent, le montage des séquences, à l’instar de la scène d’ouverture donne parfois la nausée et ne présage rien de bon pour le reste du film. Certaines séquences sont même ratées comme celles où interagissent les acteurs avec les héros virtuels en leur donnant des accessoires, comme des couvertures par exemple. La transition se fait mal et apparait même à l’écran. Côté animation, rien à dire en soi, les créatures sont amusantes et même celle présentée comme le méchant donne presque envie de lui faire un câlin, cela dit, heureusement qu’ils finissent toujours par dire ce qui ils sont car nous aurions bien du mal à les identifier dans un type d’animal. Car dans « Sonic 2 » tous les animaux se ressemblent et particulièrement les hérissons et autres membres de la famille.


Côté distribution, en revanche, le réalisateur ne semble pas avoir été en capacité de motiver ses troupes et chaque comédien semble avoir bien du mal à trouver ses marques et offre une prestation très en dessous de ses capacités. Jim Carrey en tête qui livre un Dr Robbotnik, bien fade et sans aucune saveur. Le comédien ne parvient que très rarement à nous surprendre et se perd dans un jeu un peu absent. Même chose avec James Mardsen qui semble bien à la peine dans ce personnage en interaction permanente avec Sony.
« Sonic 2 » n’est pas un désastre mais c’est un ratage sur une grande partie du tableau qui mérite de trouver une nouvelle énergie s’il veut rester dans la course.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Film techniquement complexe oblige, l’image est particulièrement soignée et les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. Du coup, le support se révèle forcément d’une très grande qualité et particulièrement lors des scènes où les acteurs interagissent avec leurs coéquipiers virtuels. L’ambiance parfois sombre en contraste avec d’autres beaucoup plus lumineuses et le souci du détail ayant été les maitres mots de la réalisation le support se devait d’être à la hauteur, malgré quelques détails ratés notamment sur des éléments de transitions entre le virtuel et le live. Et il l’est ! Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail y compris dans les associations Live et Animation.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos, fait des merveilles. La répartition ne se laisse pas déborder par des effets de basses. Jamais trop en façade, la dynamique du film se fait puissante et brillante lors des scènes musicales ou celles d’utilisation de l’énergie, et sait rester cohérente lors des scènes de dialogues. Rarement prise en défaut, la répartition est subtile et parfaitement maitrisée pour nous plonger au cœur de l’action de ce film mélangeant animation et live.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

D’abord les commentaires audios du réalisateur et de Ben Schwartz, la voix de Sonic en VO.


Puis un court métrage d’animation : « Sonic Drone Maison », amusant et réellement destiné au jeune public.


Des scènes coupées ou en version Longue, un bêtisier et le clip de Kid Cudi : « Stars in the Sky ».

 
« Trouver son équipe » est le premier focus sur les effets spéciaux et particulièrement sur la manière dont l’équipe a travaillé les différences entre les bons et les méchants.


« Mise au point : Knuckles », encore un focus, mais cette fois ci centré sur le personnage de porc-épic : Knuckles.


Une interview de Ben Schwartz.

 
« Robotonik Revisité ». Deuxième opus oblige, l’équipe a dû faire évoluer, physiquement et scénaristiquement parlant le personnage de Robotonik, joué par Jim Carrey.


« Un frère pour Sonic : Tails », un focus autour de ce nouveau personnage majeur de cette deuxième aventure du hérisson bleu de chez Séga.