Souviens toi... l'été dernier (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
I Know What you Did Last Summer
Genre
Pays
USA
Date de sortie
05/10/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Stokely Chaffin, Erik Feig et Neal H. Moritz
Scénaristes
Kevin Williamson
Compositeur
John Debney
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
100
Support
Critique de Emmanuel Galais

Lors de la fête nationale du 4 juillet aux Etats-Unis, quatre jeunes amis, Julie, Helen, Barry et Ray fêtent la fin de leur année d'étude et la victoire d'Helen à un concours de beauté. Mais alors que la soirée festive arrive à son terme, sur le chemin du retour, leur voiture percute un homme sur la route. Pris de panique, les quatre amis décident d'un commun accord de se débarrasser du corps et se jurent de n'en parler à personne.

Un an après le carton planétaire de « Scream » de Wes Craven qui avait relancé en 1997, le genre du « Slasher », « Souviens-toi l'été dernier » vient enfoncer le clou et explose les scores au box-office. Premier long métrage du réalisateur Jim Gillespie que l'on retrouvera quelques années plus tard à la tête de « Venom », ce slasher se veut une adaptation libre d'un roman de 1973 de Lois Duncan : « Comme un mauvais rêve ». Le film nous plonge donc dans une intrigue qui suit des adolescents qui après une soirée arrosée vont heurter un inconnu, le croire mort et prendre la plus mauvaise des décisions en se débarrassant du corps. A la différence de « Scream », « Souviens-toi l'été dernier » ne cherche pas à faire sourire ou à auto parodier le genre, il veut en être une partie intégrante, jusqu'à son twist final qui en annonce fortement une envie d'en faire un deuxième. Si le film connu un grand succès public en 1998, il n'est demeure pourtant pas moins une coquille vide qui accumule les scènes sans grand intérêt, si ce n'est de voir des stars de la TV se lancer dans un film d'horreur sur grand écran.


Car on y retrouve coup sur coup : Sarah Michelle Gellar de la série « Buffy et les vampires », Jennifer Love Hewitt de « La Vie à Cinq », Freddi Prinze Jr de « La Vie de Famille » et en Ryan Philippe, le seul à avoir déjà eu une Carrière intéressante en étant passé chez Greg Araki « Nowhere » (1997) ou Tony Scott « USS Alabama » (1995). L'équipe fonctionne mais ne parvient pas à oublier le manque évident de matière dans un scénario qui tiendrait sur une seule feuille. Car le scénario écrit par Kévin Williamson (The Faculty) ne s'embarrasse de pas grand-chose, mais n'offre rien non plus. Du coup, nous nous laissons porter par un film dont la mise en scène, à minima, ne parvient jamais à totalement nous effrayer et à totalement nous surprendre, d'autant que le réalisateur va même jusqu'à nous annoncer sans originalité l'arrivée probable du tueur. 


Le film ressort Aujourd'hui dans sa version 4K qui lui donne une nouvelle jeunesse ais malheureusement pas plus de profondeur. En cette période d'halloween, ceux qui aiment jouer à se faire peur peuvent en tout cas retrouver dans ce film un divertissement gentiment effrayant, en attendant de s'attaquer à un véritable Slasher.

 


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
IMAGE : Film d’horreur oblige, l’image est particulièrement soignée et les contrastes se devaient d’offrir le plus de profondeur de champ possible. Du coup, le support se révèle forcément d’une très grande qualité pour servir la photographie du film dont le réalisateur a particulièrement travaillé l’esthétisme, qui se joue entre teen movie et film d’horreur. L’ambiance sombre et le souci du détail furent les maitres mots de la réalisation et l’édition 4K vient lui redonner un sens, même si nous pouvons regretter tout de même un grain un peu présent comme durant la scène d’ouverture, où le film accuse quand même ses 25 ans. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « Souviens toi l'été dernier», comme dans n’importe quel film d’horreur, pourtant le support offre une belle immersion dans un Dolby Atmos plutôt bien dosé, assez précis dans sa répartition, mais qui reste assez frustrant par un manque d’ambition évidente. Certaines voix sont très en façade et viennent un peu parasiter l’ensemble. La dynamique reste tout de même assez cohérente pour nous surprendre lorsque le tueur se déchaine et que les cris retentissent.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Des scènes coupées et les interviews du réalisateur et de l’acteur Muse Watson le tueur du film qui revient sur sa carrière. Si le réalisateur revient sur s volonté de renouveler le genre comme l'avait précédemment Wes Craven, il apporte suffisamment d'anecdote et de précisions sur son travail pour que ce soit intéressant.

Mais la véritable bonne nouvelle reste qu'enfin l'acteur qui joue le tueur est mis en avant dans le section bonus.