Along for the Ride explore les hauts, les bas et l’ascension digne d’un phénix de l’icône hollywoodienne Dennis Hopper, à travers les yeux de son mystérieux « bras droit », Satya de la Manitou. Le cinéaste Nick Ebeling relate un voyage de plus de quarante ans, intimement lié à la carrière légendaire de Hopper. Le réexamen du génie caractéristique et intransigeant de Dennis Hopper s’accompagne d’une fascinante galerie de personnages, de co-conspirateurs, de membres de la famille et d’amis qui, involontairement ou volontairement, ont aussi fait partie du voyage.
Loin d’être un documentaire linéaire, « Along for The ride » de Nick Ebeling (Quit), c’est avant u voyage dans une Amérique bien différente de celle que l’on connaît maintenant et surtout de quelqu’un que l’on connaît plus comme comédien que comme réalisateur. Pourtant, tout le monde connaît, de nom en tout cas, à défaut de l’voir vu : « Easy Rider », mais personne ne connaît réellement l’histoire derrière l’histoire et surtout tout ce qui découla du succès incroyable qu’eut ce film, fait sous influences narcotiques. Avec l’aide de Satya de la Manitou, le « Bras Droit » de Dennis Hopper, le documentaire nous propose de plonger dans l’histoire de cet artiste entier, intransigeant, excessif, qui, bien avant Coppola, Spielberg ou Lucas avait décidé de réinventer le cinéma.
Mais voilà bien souvent dans tout génie, il y a un ou plusieurs démons qui sommeillent et Denis Hopper, n’en fut pas épargné et malgré le succès d’« Easy Rider » et le somme confortable qui lui fut allouée par la suite pour sa prochaine réalisation, Hopper se laissa débordé par sa vision du cinéma. Sous l’emprise permanente de stupéfiants et d’alcool, il ne parvient à monter son film et fait même appel à Jodorwsky, celui qui devait réaliser la première adaptation de « Dune », mais le montage présenté ne le satisfait toujours pas, au bout de plus d’une année, il présente enfin le film aux cadres du studio. Détenteur du Final Cut, le studio Universal qui finança le film pour un million de Dollars, demande que la fin soit changée, car jugée trop conceptuelle et trop incompréhensible. Mais le réalisateur refuse, et le studio décide alors de ne pas distribuer le film. Malgré tout, il lui cède les droits et Hopper va alors faire éditer es propres copies et présente me film dans des festivals. L’accueil et y est très mal reçu et va mettre un terme, provisoire, mais long, à la carrière du réalisateur.
Pourtant Dennis Hopper ne se laisse pas mettre de côté et ses talents indéniables de comédiens vont lui permettre de rebondir et de renaitre de ses cendres. Ce qui est intéressant avec le reportage de Nick Ebeling, c’est que le réalisateur va parler de la carrière de Dennis Hopper en se focalisant surtout sur la période de ces deux films, mais il va mettre en lumière des personnages hors normes, méconnus évidemment mais qui furent les plus proches du réalisateur, et dont les déclarations, sont à l’opposé de ce que l’on attend d’un documentaire sur un réalisateur et comédien tel que Dennis Hopper. Du coup le film se révèle comme un hommage sincère et totalement en adéquation avec ce que fut Dennis Hopper lui-même. Un documentaire majeur donc, qu’il ne faut pas rater car rarement, un documentaire ne put saisir, à travers des témoignages parfois lunaires, une époque, que dis-je une épopée aussi incroyable que les tournages de ces deux films, et que la carrière de cet homme souvent oublié mais omniprésent dans la culture cinématographique américaine.
L’utilisation d’une piste DTS-HD Master Audio 5.1 reste forcément une bonne nouvelle puisqu’elle permet réellement de plonger au cœur des confessions des intervenants et de la musique de la compositrice Gemma Thompson. La spatialisation offre une très belle répartition, y compris dans les scènes documentaires, la dynamique est minutieuse et respecte parfaitement l’univers du documentaire.
« Retour à Chinchero ». Le réalisateur Nick Eberling et Satya de la Manitou reviennent au Pérou, à Chichuro et discutent avec le Guide Péruvien de Dennis Hopper, Tomas Huaman, qui nous livre avec grand renfort d’anecdotes et de bienveillance cette aventure hors du commun que fut le tournage de « The Last Movie ».
« Enregistrer la bande Originale de « Along for the Ride » », un documentaire passionnant qui nous plonge dans le processus créatif de la compositrice Gemma Thompson du groupe Savages.
Puis des scènes coupées et un magnifique livret Nick Ebeling et J.C. Gabel qui vient compléter l’aventure de ce documentaire autour d’un des artistes les plus hors du commun du