Highlander (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
02/11/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
William N. Panzer et Peter S. Davis
Scénaristes
Gregory Widen et Peter Bellwood
Compositeur
Michael Kamen et Queen
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
111
Support
Critique de Emmanuel Galais

Connor Macleod est un immortel. Il traverse les Ages depuis son Ecosse de 1536, multipliant les rencontres, les expériences et les combats...Car depuis plus de 400 ans Macleod affronte dans des luttes sans merci d'autres immortels pour remporter Le Prix. Le seul moyen de le tuer est de leur trancher la tête et c'est ce qu'il s'évertue à faire depuis des siècles tout comme son ennemi juré : le Kurgan. Un guerrier sadique ayant tué la majorité des immortels. C'est dans le New York de 1986 que Macleod prépare le combat ultime qui fera de lui le dernier des immortels. Il ne peut en rester qu'un.


En 1986, le monde entier allait découvrir un nouveau héros, une nouvelle légende et surtout porter un regard différent sur l’Ecosse et ses légendes, avec « Highlander », un film fantastique dans lequel le frère d’un clan dans l’Ecosse du XVIème siècle va découvrir qu’il est immortel. Après être banni par les membres de son clan, il va découvrir qu’il est un Highlander et qu’une règle est inhérente à ce pouvoir : « Il ne doit en rester qu’un ! », il doit traverser les époques et se confronter à d’autres Highlander et le vaincre en leur coupant la tête pour ensuite prendre encore plus de pouvoir. 


Réalisé par Russell Mulcahy, dont le récent fait d’arme est une adaptation d’un roman de Peter Brennan : « Razorback », « Highlander » est un film qui va passionner les foules connaître trois suites totalement oubliables et une série qui fit les bonnes heures de la télévision. Le scénario signé par Gregory Widen (Backdraft), Peter Bellwood (Highlander le retour) et Larry Ferguson (A la poursuite d’Octobre Rouge), va alors nous entrainer dans une double intrigue, celle qui va suivre MacLeod se préparer à son combat ultime et celui de la police qui aimerait bien comprendre pourquoi ils retrouvent autant de cadavres décapités en si peu de temps. Efficace et plutôt surprenant, du moins pour l’époque, l’intrigue va vite prendre tout son sens et nous passionner malgré ses quelques incohérences qui ne viennent que servir la fluidité du récit.


On ne va pas se mentir, le film a mal vieilli, que ce soit par ses effets spéciaux qui manquent clairement, le strict minimum utilisé, et la mise en scène de Russell Mullcahy qui va parfois dans l’extrême et dans le grand n’importe quoi comme le combat entre Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez et le sanguinaire Kurgan, qui détruisent un château en quelques en deux trois coups de lames. Mais bon, le charme d’« Highlander » fonctionne toujours et pour peu que l’on fasse fi de ces errances que l’on peut aisément mettre sur le dos de l’époque, l’intrigue accroche et entraine vite le spectateur dans cette succession de scènes en flashback et moments actuels. La quête de l’« Highlander » continue de nous captiver et même les imperfections finissent par passer au second rang.


Autre drôlerie du film, un Sean Connery (La Ligue des Gentlemen extraordinaires) impérial, écossais, qui interprète un Espagnol Israélien et un Christophe Lambert (Subway), français qui ne parlait pas un mot d’anglais au début du tournage et qui interprète un Écossais. Au sommet de sa carrière, Christophe Lambert, qui ne brillera plus beaucoup par la suite, semble beaucoup plus inspiré et offre une prestation à la hauteur de son rôle sans être remarquable toutefois. En revanche, Sean Connery, capte toute l’attention et trouve ici un rôle à sa hauteur tout en nuance et en panache. 


« Highlander » ressort donc dans une version remasterisée qui permet, à ceux qui ne l’avaient pas encore vu de découvrir un des plus grands succès de l’année 1986, et à ceux qui l’avaient déjà vu de retrouver avec plaisir cette aventure d’immortels qui doivent se battre pour qu’un seul ne survive. Et même si la mise en scène se perd en exagération parfois et que certaines incohérences sont à noter dans le scénario, l’ensemble ne manque pas de nous embarquer à nouveau.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Du côté de l’image, il y a beaucoup à dire ! Le contrat n’est pas rempli, certaines scènes manquent carrément de netteté, à l’instar de celle où Conner McLeod reste blessé sur le champ de bataille. Malgré quelques bonnes surprises, notamment les extérieurs avec des niveaux de couleurs intéressants et une lumière parfaitement mise en valeur. La qualité de cette édition 4K laisse profondément à désirer.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS-HD Master Audio 5.1, uniquement en VO, qui tient ses promesses, les ambiances sont reconstruites avec suffisamment de brillance. Le Dolby offre de bons moments avec une belle spatialisation, une dynamique assez bien équilibrée et un Surround qui donne un véritable volume au film. A la différence de l’image, cette édition 4K permet de profiter avec beaucoup plus de précision d’un film qui avait été malmené par la précédente édition Blu-ray, même si l’on peut toujours demander un Dolby Atmos.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

La section bonus est particulièrement fournie avec tout d’abord sur le Blu-Ray :


Un making of en quatre parties :
« Une légende est née », où les scénaristes Gregory Widen, par qui est arrivé le sujet et la première mouture du scénario alors qu’il n’était encore qu’un étudiant et Peter Belwood qui est venu lui prêter main forte lorsque le film fut lancé.
« Le Style Visuel », ici ce sont Gerry Fisher, le directeur de la photographie et Allan Cameron le chef décorateur qui reviennent sur leur travail et les choix qu’ils ont opérés pour donner à « Highlander » un visuel reconnaissable.
« Une femme de caractère », cette troisième partie met en lumière le travail de Roxanne Hart l’actrice dont le rôle est capital puisque c’est elle qui va enquêter sur les origines de Russell Nash et découvrir son secret.
« Point de vue du producteur », William N. Panzer le producteur de la licence revient sur le travail de Russell Mulcahy et sa touche personnelle qu’il a apporté lors du tournage.


Puis les commentaires audios de Russell Mulcahy, ainsi que des interviews du réalisateur et de Christophe Lambert, et des scènes coupées.


Sur le 4K d’autres bonus inédits sont proposés :


« Le Pouvoir d’Attraction Immortel d’Highlander », un documentaire intéressant qui revient sur l’ensemble de la saga née d’une idée d’un étudiant en fin d’étude Gregory Widen.


« Une sorte de Magie », le compositeur Michael Kamen revient sur la musique du film marqué par sa collaboration avec le groupe Queen, dont il dit qu’ils étaient frustrés que les chansons qu’ils avaient composé pour « Flash Gordon » n’avaient pas pu être mise en valeur. Autant le dire les chansons écrites pur « Highlander » sont venues mettre tout le monde d’accord.


« Capturer L’immortalité » Le photographe David James livre une analyse intéressante des choix opérés dans le film.


« Il ne peut y avoir qu’un seul Krugan » : L’acteur Clancy Brown (Thor : Ragnarok) se souvient d’« Highlander » et ce personnage si difficile à composer pour lui donner toutes sa méchanceté et son vice.