La revanche des humanoïdes (Il était une fois l'espace, le film)

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
FR
Date de sortie
17/11/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
99
Support
Critique de Simon Volant

Résumé

Lors d’une mission de routine, Pierrot et Psi découvrent un ensemble de vaisseaux gigantesques dont la puissance est apte à détruire des planètes. Ils sont alors découverts et précipités sur une planète hostile. Comment prévenir la confédération d’Omega du danger ? 

Critique

Dans la suite de la série de « Il était une fois l’homme », « il était une fois l’espace » donne plus de libertés à son auteur Albert Barillé. Moins attachée aux faits historiques, cette série de 26 épisodes n’en est pas moins dénuée de réflexion sur l’humanité et la place de la technologie.
On retrouve les personnages de la série précédente, mais non sans évolution. Par exemple « Le Gros » (le baraqué roux) est moins balourd dans sa version spatiale. Pierrette devient cheffe de la coalition galactique, etc. Une nouvelle venue est « Psi » qui apporte plus de sensibilité à la série.

Le film est un montage plus dynamique des derniers épisodes de la série. Quelques scènes ont également été rajoutées. Le tout respecte toutefois le format de la télévision de l’époque : le 4/3. Le film débute par un montage de scènes d’action de la série avec des bruitages. Pas de dialogues, pas de voix off pour introduire les personnages et l’histoire. Ensuite, c’est le générique qui prend le relais. Il est, ici, interprété par une chanteuse américaine en français. On apprendra dans le commentaire audio avec Albert Barillé que cette version avait été retoquée pour la diffusion télévisée.
L’histoire est riche en rebondissements, mais offre une excellente cohérence d’un bout à l’autre. On a juste trouvé que la dernière partie du film tirait un peu en longueur. On garde toutefois toute l’âme de la série en une heure et demie même si la production est économique, comme celle de la série. Le film ne bénéficie pas d’un budget supplémentaire pour l’animation (réalisée au Japon). La musique, dans tous les cas, reste confiée à Michel Legrand.

La restauration en haute définition rend hommage aux dessins et trahit certaines traces de cellulos. Autant les premières images sont particulièrement bruitées et tachetées, autant le film, après générique offre une bien plus belle image. Le son bénéficie d’un bon nettoyage et l’adjonction d’une piste stéréo musicale. Un commentaire audio et un making of sont également de la partie.

Verdict

Un joyeux retour en enfance pour ce film tiré de la série. La restauration de l’image est excellente. Le son est clair et la section bonus est intéressante.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.33:1
Numérisée depuis les négatifs originaux, l’image a bénéficié d’un traitement de restauration intéressant. Il reste quelques séquences forts marquées (le pré-générique) et quelques tâches/poussières/marque de cellulos trahissant que cette animation ne sort pas d’un ordinateur. Mais pour un film de 1983 et restant loin des budgets restauration alloués à certains films, on peut dire que le format Blu-Ray est bien exploité.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Musique
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
C’est un son monophonique pour l’unique piste audio en français. On regrette que le film n’ait pas pu avoir une remasterisation à minima stéréophonique avec les musiques de Michel Legrand. Effectivement, une piste audio stéréo de très bonne qualité est également disponible avec uniquement les musiques tirées des enregistrements originaux.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Menus sonorisés.

Un making of de la restauration accompagne le film. Il présente également les artistiques de la série (tout en zappant le fait que l’animation est réalisée au japon comme la plupart des séries européennes de l’époque). À noter un petit bug sur notre exemplaire de pré-série qui empêchait avance rapide/arrière rapide durant le visionnage du making of.

Un commentaire audio avec : Albert Barillé apporte beaucoup de précisions sur le film et la série. On est loin des exercices d’autocongratulations habituels lors de cet exercice.

Des bandes-annonces complètent la section bonus. À noter une version limitée hyper-collector avec des bonus complémentaires sous forme de livrets/cartes/etc.