Résumé
Lors d’une mission de routine, Pierrot et Psi découvrent un ensemble de vaisseaux gigantesques dont la puissance est apte à détruire des planètes. Ils sont alors découverts et précipités sur une planète hostile. Comment prévenir la confédération d’Omega du danger ?
Critique
Dans la suite de la série de « Il était une fois l’homme », « il était une fois l’espace » donne plus de libertés à son auteur Albert Barillé. Moins attachée aux faits historiques, cette série de 26 épisodes n’en est pas moins dénuée de réflexion sur l’humanité et la place de la technologie.
On retrouve les personnages de la série précédente, mais non sans évolution. Par exemple « Le Gros » (le baraqué roux) est moins balourd dans sa version spatiale. Pierrette devient cheffe de la coalition galactique, etc. Une nouvelle venue est « Psi » qui apporte plus de sensibilité à la série.
Le film est un montage plus dynamique des derniers épisodes de la série. Quelques scènes ont également été rajoutées. Le tout respecte toutefois le format de la télévision de l’époque : le 4/3. Le film débute par un montage de scènes d’action de la série avec des bruitages. Pas de dialogues, pas de voix off pour introduire les personnages et l’histoire. Ensuite, c’est le générique qui prend le relais. Il est, ici, interprété par une chanteuse américaine en français. On apprendra dans le commentaire audio avec Albert Barillé que cette version avait été retoquée pour la diffusion télévisée.
L’histoire est riche en rebondissements, mais offre une excellente cohérence d’un bout à l’autre. On a juste trouvé que la dernière partie du film tirait un peu en longueur. On garde toutefois toute l’âme de la série en une heure et demie même si la production est économique, comme celle de la série. Le film ne bénéficie pas d’un budget supplémentaire pour l’animation (réalisée au Japon). La musique, dans tous les cas, reste confiée à Michel Legrand.
La restauration en haute définition rend hommage aux dessins et trahit certaines traces de cellulos. Autant les premières images sont particulièrement bruitées et tachetées, autant le film, après générique offre une bien plus belle image. Le son bénéficie d’un bon nettoyage et l’adjonction d’une piste stéréo musicale. Un commentaire audio et un making of sont également de la partie.
Verdict
Un joyeux retour en enfance pour ce film tiré de la série. La restauration de l’image est excellente. Le son est clair et la section bonus est intéressante.