Résumé
Une mallette bien mystérieuse (le MacGuffin), des truands du monde entier, une adolescente machiavélique (Joey King), un serpent très dangereux et un voleur (Brad Pitt) en pleine crise existentielle se retrouvent dans un train à grande vitesse allant de Tokyo à Kyoto.
Critique
Une belle bande d’acteurs pour un film à l’action resserrée dans un train. Dans la première partie du film, David Leitch utilise quelques ressorts scénaristiques pour sortir plusieurs fois du train : essentiellement des flashblacks, mais aussi quelques rebondissements extérieurs. Par la suite, c’est le train qui va devenir de moins en moins banal.
Difficile de ne pas penser à la folie de Quentin Tarantino dans Bullet Train. David Leitch à qui l’on doit Atomic Blonde ou Deadpool 2 est plutôt coutumier des films-prétexte à une débauche de scènes d’action. Avec Bullet Train, tout est source de rebondissements et franchement, pour l’avoir vu en salle très peu de temps avec la sortie en BR UHD, je me suis encore fait surprendre. Le film est plein de ressorts scénaristiques, souvent peu prévisibles.
Les scènes d’actions sont nombreuses et sans longueurs. C’est surtout un long crescendo vers un final aussi délirant que grandiose. Car Bullet Train est terriblement drôle, bourré de références et mis en scène avec une certaine virtuosité. On pardonnerait presque à David Leitch d’avoir filmé un énième opus de Fast&Furious. Bullet Train présente Mouvements de caméra à 90°, un montage dynamique maniant l’art du découpage. Des répliques drôles au milieu de dialogues souvent abscons. Et toute une tonne de petits détails pour rendre un film cohérent et carrément jouissif à voir et à revoir.
Verdict
Une réussite dans l’histoire, la mise en scène et tellement plaisante à voir. Un bon moment de cinéma pour un film léger.