Cérémonie Mortelle

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Mortuary
Genre
Pays
USA
Date de sortie
21/10/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Digipack
Producteurs
Howard Avedis et Marlène Schmidt
Scénaristes
Howard Avedis
Compositeur
John Cacavas
Editeur
Edition
Collector
DureeFilm
91
Support
Critique de Emmanuel Galais

Christie Parson est hantée par la mort de son père, noyé dans une piscine. Elle est certaine qu'il s'agissait d'un meurtre, contrairement à sa mère, qui croit à un simple accident. Bientôt, elle se rend compte que quelqu'un la surveille nuit et jour, un inquiétant rôdeur vêtu de noir, qui semble lié à la morgue locale, théâtre d'étranges cérémonies...


Howard Avedis est un réalisateur à part dans l’univers du cinéma. D’abord parce qu’il réalisa surtout des films de séries z, passez assez rapidement à l’oubli comme « The Stepmother » (1972), mais aussi parce qu’il réalisa ce film « Cérémonie Mortelle » qui en anglais porte le même titre que celui de Tobe Hooper, réalisateur de « Massacre à la tronçonneuse » en 2005, mais dont le sujet est strictement différent. Ici, il est question d’un « slasher movie », à un moment ou le genre est en train de perdre de son succès par la faute de trop nombreuses suites insipides ou de pâles copies. Pourtant, le réalisateur va, ici, donner un rythme et une texture particulière à son film, qui le rendent si différent et particulier.


Car le réalisateur, venue de nombreuses séries Z, à caractère un peu érotique ou dans tous les cas, un peu à la limite, arrive à franchir des barrières jusqu’ici jamais dépassées par les grands noms du genre. Il insuffle une forme de poésie dans certaines scènes, comme lorsque l’héroïne brise avec un couteau la vitre qui la sépare de son assaillant, ou encore lorsqu’il met en scène une scène de sexe très bien éclairée pour mieux la mettre en valeur, le réalisateur sort du cadre, y compris dans on ouverture ou dans sa conclusion, qui parviennent à surprendre.


Ne hurlons tout de même pas au chef d’œuvre, le scénario n’est pas non plus d’une originalité folle, même si, pour une fois la fin arrive à nous surprendre, signé par Howard Avedis lui-même, il accumule tous les codes du genre, y compris les incohérences inhérentes au genre. Du coup, même si l’on se laisse porter par la mise en scène, nous avons bine du mal à nous passionner par une histoire un peu trop commune et cousue de fil blanc pour nous surprendre.


La seule surprise, vient de la distribution, avec la présence de Bill Paxton, au générique, l’acteur que l’on retrouvera souvent chez James Cameron : « Terminator » (1984), « Aliens Le retour » (1986) ou encore « True Lies » (1994) et dans bien d’autres films, est ici dans une composition surprenante d’un jeune homme maladroit et en marge de son université. Pour le reste, tous les acteurs sont connus des Américains pour avoir participé à des séries TV, mais dont le jeu ne dépasse pas celui du potable. Une habitude que l’on retrouvera régulièrement dans le genre, particulièrement dans les productions prévues pour le direct to vidéo.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Le support se révèle assez inégale dans la qualité de son image. L’ensemble ne brille pas par une grande qualité qui permettrait au spectateur de plonger à nouveau dans les aventures sordides de ce slasher. Les contrastes manquent d’équilibre pour pouvoir donner le volume nécessaire et la stabilité d’une image qui semble avoir souffert de l’épreuve du temps.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Côté Son la piste Dolby Digitale 2.0 se révèle efficace pour plonger le spectateur au cœur de l’histoire. La répartition ne se perd pas trop en façade et s’offre même parfois une belle surprise, notamment lorsque l’on se retrouve dans la salle où des adultes se livrent à une cérémonie rituelle. L’ensemble accuse son âge évidemment, mais n’a pas à rougir tout de même du résultat.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« Secret d’embaumement par Gilles Penso » Journaliste et réalisateur (On a tous grandi avec Louis de Funès (2007)) nous raconte l’histoire de ce film et nous livre ses secrets.

Ainsi qu'un livret intéressant qui revient sur cette année 1983, qui eut la particularité de voir sortir sur les écrans ou directement en vidéoclub pas moins d'une quinzaine de Slasher, pour le meilleur comme pour le pire.