Rumba la Vie

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
FR
Date de sortie
24/12/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Sidonie Dumas
Scénaristes
Franck Dubosc
Compositeur
Matteo Locasciulli et Sylvain Goldberg
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
103
Support
Critique de Emmanuel Galais

Tony, la cinquantaine, chauffeur d’autobus scolaire renfermé sur lui-même, vit seul après avoir abandonné femme et enfant vingt ans plus tôt. Bousculé par un malaise cardiaque, il trouve le courage nécessaire pour affronter son passé et s’inscrire incognito dans le cours de danse dirigé par sa fille, qu’il n’a jamais connue, dans le but de la (re)conquérir et de donner un sens à sa vie.


La cinquantaine fait parfois prendre des virages dans une vie déjà bien remplie. Avec « Rumba la vie », c’est ce qui semble être arrivé à Franck Dubosc (Camping) qui, pour sa seconde réalisation signe un scénario tout en tendresse avec un personnage principal, sombre et solitaire qui ne semble pas savoir comment faire avec les autres, peut-être de peur de devoir se découvrir et, alors qu’il vient de faire un malaise cardiaque, semble prendre conscience de l’importance des autres et va donc tout faire pour se faire accepter par sa fille dont il apprend l’existence. Remettant, tout d’un coup tout en perspective pour les années qui lui reste à vivre. Si le scénario n’est pas le plus stylisé, il reste sincère dans son écriture et donne un ensemble assez sympathique, mais qui va faire passer quelques passages savoureux, au rang d’anecdotique.


Et c’est peut-être la faute de la mise en scène de Dubosc que ce paradoxe apparaît, car à trop vouloir appuyer ce changement de personnage qu’il semble vouloir interpréter, Franck Dubosc, accentue l’aspect sombre de son récit et certains passages comme lorsque le médecin, joué par un surprenant Michel Houellebecq (Effacer l’historique), lui donne les circonstances dans lesquelles il a fait son malaise sont drôles dans l’écriture mais ont du mal à passer l’épreuve du simple sourire. Pourtant, au final ce n’est pas forcément une tare puisque le film parvient à nous tenir durant les 103 minutes que dure le film. Si on peut reprocher au réalisateur de ne pas avoir réussit à tenir le rythme de la comédie, nous pouvons lui reconnaître d’avoir mis en scène, avec sobriété et quelques incohérences, une histoire touchante qui n’est pas si désagréable à découvrir.


Et d’ailleurs la distribution y joue pour beaucoup, car si Franck Dubosc s’est gardé le rôle principal, il semble chercher assez loin une composition de personnage sombre, et ne peut éviter la caricature, ni certains tics de jeu, mais arrive à garder une régularité dans son interprétation qui finit par payer. Face à lui, Louna Espinosa (Canailles) compense les maladresses scénaristiques, par un jeu simple mais qui parvient à jouer entre l’émotion et la séduction candide. Le duo qu’elle forme avec l’acteur réalisateur est réussit et nous touche par une alchimie qui passe plutôt assez bien. Le reste de la distribution à commencer par Jean Pierre Darroussin (Une si longue Nuit) et Marie Philomène Nga (Il a déjà tes yeux) viennent apporter une touche de légèreté dans le film et leurs apparitions sont savoureuses.


En conclusion, « Rumba la vie » annonce, semble-t-il un changement de cap pour Franck Dubosc qui signe, ici sa deuxième réalisation, après « Tout le monde debout » en 2018. Si l’ensemble fait preuve de beaucoup de maladresses, particulièrement dan l’écriture, l’ensemble reste agréable à regarder et le réalisateur parvient à nous toucher, par une interprétation tout en intériorité et une mise en scène sincère qui cherche surtout à ne pas faire dans l’excès, mais rate parfois sa cible.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
« Rumba la vie » bénéficie d’un transfert de grande qualité dans lequel les couleurs sont parfaitement dosées, et permettent d’appuyer une ambiance sobre avec des plans soignés qui installent une ambiance tantôt rétro tantôt quotidienne. Le réalisateur joue constamment le contraste entre plans larges et focales serrées sur les acteurs pour mieux laisser apparaitre les bouleversements qui s’opèrent plus ou moins lentement. Les contrastes sont suffisamment présents pour pouvoir donner plus de profondeur à l’image, et le grain est bien évidemment inexistant ce qui permet de profiter agréablement du film.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle d’en grande efficacité dans la mise en place des ambiances. La bande-son envahie les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique. Et comme le film joue énormément sur la qualité narrative des dialogues, et sur la qualité de la bande musicale, il était nécessaire que la piste sonore soit à la hauteur de manière à ne pas trop les déséquilibrer. Les dialogues ainsi que la musique sont parfaitement équilibrés. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 15 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Le making of du film séquence en plusieurs chapitres assez courts qui reviennent sur les dessous du film. Ca manque un peu de chaleur, mais cela nous permet de voir l’acteur endosser le costume de réalisateur.