One Dark Night

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
16/02/2023
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Digipack
Producteurs
Michael Schroeder
Scénaristes
Tom McLoughlin et Michael Hawes
Compositeur
Bob Summers
Editeur
Edition
Collector
DureeFilm
94
Support
Critique de Emmanuel Galais

Afin d’intégrer une confrérie étudiante, Julie doit se soumettre à un rite d’initiation : passer une nuit entière dans un imposant monument funéraire, sous le contrôle de deux autres étudiantes. Or, le mausolée est celui d’un ancien mage, qui possédait de terrifiants pouvoirs psychiques.


Difficile de pouvoir sauver quelque chose de ce film, daté de 1983 et qui tente de nous faire peur avec une histoire dans laquelle un mage tout puissant est enterré dans un mausolée et s’en prend à des jeunes filles un peu stupides qui ont décidé de faire une cérémonie d’intronisation pour leur sororité. Bon déjà à la base l’histoire n’est pas à proprement parlé, palpitante, mais en plus lorsque l’on sait que le scénario va étirer l’ensemble pour en faire une sorte de film adolescent, fauché et fait de bout de ficelles sans aucune espèce d’inventivité, il est aisé de comprendre à quel point nous allons droit dans le mur.


Et bien sûr la mise en scène ne va pas aller en s’arrangeant. Car, même si l’équipe tente de se justifier en argumentant le manque de moyen, cela n’explique en aucun cas autant d’accumulation de passages ridicules. A commencer par les acteurs qui ne semblent pas capable de jouer correctement, les actrices dont Meg Tilly, que l’on avait pu voir dans « Fame », ne parvient à se sortir de se bourbier, où tout est au Hard Discount, y compris l’interprétation. Aucune des actrices, ne se fait remarquer et ne tire son épingle du jeu et n’arrive à convaincre. Même chose avec un interminable début de film, pesant et sans interet, qui vient planter les bases de l’histoire et notamment ce quii concerne le mage et sa famille, avec sa fille que l’on croit tout droit sortie de la série « Les Feux de l’Amour » et encore que les acteurs du Soap s’en sortent mieux. Le réalisateur semble s’insprier justement de ce type de série pour nous livrer des scènes d’un ridicule assumé (ou non !). Tout sera de ce même acabit, nous en pleurons de rire ou de désespoir devant tant de n’importe quoi et de manque de professionnalisme dans un film réédité, on ne sait trop pourquoi ! Et je ne parle pas des scènes où le mage réveille les morts avec des cercueils qui sortent si lentement que l’on a envie de mettre le film en accéléré. Le tout dans une mise en scène qui rappelle les clips musicaux de variétés avec des projecteurs violets, de la fumée partout et des effets sonores à vous tuer le tympan.


Pour en revenir aux morts-vivants, inutile de dire qu’il nous font sombrer dans ce qu’il y a surement de pire dans ce type de film. Des Mannequins de supermarchés, maquillés pour Halloween, dont certains seront même sur roulettes pour s’approcher des futures victimes. Et même lorsqu’ils agressent les filles, et bien….Comment dire ?…. Ce sont des mannequins non articulés qui tombent sur des actrices bien en peine de jouer la peur. Pour Rappel, nous sommes en 1983, « Evil Dead » est sorti en 1981 et « L’exorciste » en 1973. Sans parler de « Star Wars » en 1977 qui a largement contribué à l’avancée des effets spéciaux. Ici, tout est fait pour nous plonger dans une sorte de film, certainement destiné à des séances d’après minuit dans le meilleur des cas ou a des diffusions pour le secteur de la vidéo. Pour un premier film, Tom Mc Laughlin qui réalisera ensuit le sixième volet de « Vendredi 13 » manque totalement son lancement de carrière, du moins pour le public, il se rattrapera par la suite avec une carrière qui va aller dans la série B comme dans le drame. 


En conclusion, une certaine incompréhension règne autour de la réédition de ce film oubliable, pour ne pas dire minable des années 80, tant il n’y a rien à garder. L’argument financier n’étant, pour justifier le manque de qualité du film, pas vraiment recevable, puisque Wes Craven avait su faire bien mieux avec tout aussi peu de moyen lorsqu’il avait réalisé « La Colline a des Yeux » en 1977. Dans « One Dark Night » rien n’est récupérable, le scénario est insipide, la réalisation absconse et les acteurs mauvais. Non il n’y a rien à sauver.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1

Le support se révèle assez inégale dans la qualité de son image. L’ensemble ne brille pas par une grande qualité qui permettrait au spectateur de plonger à nouveau dans ce film, déjà sans intérêt. D’autant que le master d’origine est tout juste catastrophique.  Les contrastes manquent d’équilibre pour pouvoir donner le volume nécessaire et la stabilité d’une image qui semble avoir souffert de l’épreuve du temps.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
 
 
 
Côté Son la piste Dolby Digitale 2.0 est une torture pour les oreilles. Ultra saturée, particulièrement lors des scènes d’apparition des signes de retour du mage, le tympan vibre de douleur à en exploser. La répartition se perd trop en façade et n’offre strictement rien de bon. L’ensemble accuse son âge et nous on vient de perdre 20% d’audition.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un livret qui reprend la genèse du film, mais que nous n’avons pas reçu.