Allan Quatermain et la cité de l'or perdu

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Allan Quatermain and the Lost City of Gold
Genre
Pays
USA
Date de sortie
22/02/2023
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Menahem Golan et Yoram Globus
Scénaristes
Gene Quintano
Compositeur
Jerry Goldmsith et Michael Linn
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
100
Support
Critique de Emmanuel Galais

Les nouvelles aventures d'Allan Quatermain et de Jessie Huston, désormais sa compagne. Alors qu’ils s’apprêtent à partir aux États-Unis pour se marier, un homme grièvement blessé surgit. Allan recueille alors les confessions du mourant. Il lui parle d'une cité d'or perdue dans laquelle serait retenu Robeson, le frère d'Allan mystérieusement disparu il y a des années... Le couple part alors à sa recherche.


Allan Quatermain n’est pas un inconnu dans l’univers des aventuriers. Né sous la plume d’Henry Rider Haggard en 1885 dans le roman : « Allan Quatermain et les mines du roi Salomon » ainsi que dans 3 autres romans et de nombreuse nouvelles. Au Cinéma il trouva sa place dés 1919 sous les traits de Hal Lawrence, puis en 1937 ce fut au tour de Cedric Hardwick de l’incarner, suivi en 1950 par Stewart Granger. Mais ce fut l’acteur Richard Chamberlain qui lui connaître une véritable popularité en 1985 puis en 1986. Le dernier comédien à lui prêter ses traits fut Sean Connery en 2003 dans « La Ligue des Gentlemen extraordinaires » de Stephen Norrington. Dans tous les cas, Allan Quatermain, s’il connut le succès ne fut pas aussi célèbre que son cadet créé de toute pièce par George Lucas et Steven Spielberg. Et notamment parce que les différents réalisateurs qui s’attachèrent à faire vivre ce personnage, n’arrivèrent jamais totalement à lui rendre ce côté épique et débridé que l’on peut attendre d’un film d’aventurier.


Et c’est bien le problème que rencontra Gay Nelson, réalisateur de série et de films peu passés à la postérité et dont le seul fait d’arme restera : « Les Faucons de la nuit » en 1981, avec Sylvester Stallone. Avec « Allan Quatermain et la cité de l’Or Perdu », il suit les traces de John Lee Thompson, qui tenta l’année précédente de relancer la licence, en profitant du succès d’Indiana Jones. Mais le résultat, déjà sujet à débat, avec « Les Mines du Roi Salomon », ne vit pas s’arranger avec ce deuxième volume. Car, il faut bien le dire, cette nouvelle aventure manque terriblement de « Panache », de folie et de construction solide. La mise en scène y est particulièrement mollassonne et ne parvient jamais à trouver le souffle épique qui colle si bien à ce type de film. Résultat : Les scènes se succèdent sans grand intérêt et lorsqu’elles sont un peu dynamique comme celle de la caverne ou encore celle du lion, le placement de caméra ou le montage manque de dynamisme et d’originalité pour nous embarquer. Sans parler, évidemment des erreurs de cadrage qui font apparaître des défauts ou des effets de mise en scène comme des câbles retenant un cascadeur.


Quant à la distribution elle n’a pas non plus à tirer son épingle du jeu. Si Richard Chamberlain, la star de la série « Les Oiseaux se cachent pour mourir », fait le job, il manque cruellement d’intention dans son jeu et surtout de cette pointe d’humour ou de charisme qui sied tellement à Harrison Ford dans « Indiana Jones ». L’acteur est trop distant avec le sujet du film et ne donne que le strict minimum académique. Alors qu’à contrario, Sharon Stone, qui n’est pas encore la star que l’on connaît (« Basic Instinct » n’arrivera que 6 années plus tard) s’amuse à singer Kate Capshaw, la partenaire d’Harrison Ford dans « Indiana Jones et le Temple Maudit » (1984). Avec moins de folie assumée et moins de décalage sa prestation laisse le public complètement de marbre, d’autant que certaines scènes semblent avoir été directement pompées dans l’œuvre du duo Spielberg/Lucas.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
« Allan Quatermain et la cité de l’or perdu » bénéficie d’un transfert de bonne qualité dans lequel les couleurs sont bien dosées, et permettent de mettre en valeur le travail de Frederick Helmes (Horns). Ici les couleurs sont soignées, le vert et or dominant, qui correspond au style aventure du film, ressort avec une douceur parvient à donner un sens à l’esthétique du film.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Audio 2.0 se révèle peut-être un peu légère pour que l’on puisse profiter pleinement de la musique de Jerry Goldsmith (Basic Instinct). Du coup nous sommes un peu frustrés de ne pas avoir un 5.1 qui puisse nous plonger littéralement au cœur de l’histoire. Et même si le film est très loin d’être une réussite, un 5.1 eut été quand même bien apprécié. Les dialogues ainsi que la musique sont, pour autant, bien équilibrés. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 25 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
« Le Marqueur d’une époque » Une analyse du film Fabien Gardon, rédacteur du site Nanarland.com