Quatre étoiles
Sortie:
03/05/2006
Pays:
France
Genre:
Durée:
1h40 Min
Réalisateur(s):
Acteurs:

Quatre étoiles

par: Sebastien Keromen



Une jolie comédie avec Isabelle Carré et José Garcia, ça vous dit ? Mêlant amour et glamour, amour tendre et amour vache, dans le style des comédies américaines de la belle époque.

Quatre étoiles
France, 2006
Réalisateur
 : Christian Vincent
Acteurs : Isabelle Carré, José Garcia, François Cluzet, Michel Vuillermoz
Durée : 1h40

L’histoire
Franssou vient d’hériter. Pas d’une énorme somme, mais d’assez pour aller prendre du bon temps à Cannes. Elle y tombe sur Stéphane, qui ne s’intéresse qu’à l’argent, et donc au sien. Qu’à l’argent ?


La critique


La France s’essaie à la comédie romantique américaine. Vous savez, celle où on sait dès le début comment ça va se finir, mais où les deux héros n’en finissent pas de faire des tours et détours, de se détester à tour de rôle, avant de se tomber dans les bras. Alors comment on s’en sort ? Ben, on débute. On ne peut rien redire des intentions, excellentes, mais ça manque encore un peu de savoir-faire. Pourtant, ça partait pas mal : début bien rythmé et sans fioritures, ton un peu décalé, musique enjouée. Et surtout un couple d’acteurs sans faute. Isabelle Carré est aussi rayonnante que d’habitude, avec en plus une garde-robe " petite robe d’été à Cannes " qui fera accourir n’importe quel fan de petites robes d’été. Dans le rôle d’une femme tout à la fois un peu écervelée mais sachant très bien ce qu’elle veut, classe mais aussi bonne vivante, elle est tout simplement irrésistible.


En autre moitié du couple, José Garcia est un choix a priori surprenant.
Mais pourtant il fallait quelqu’un avec une personnalité capable de rivaliser avec Isabelle Carré, et il est celui-ci. Souvent grande gueule et enjôleur, mais parfois aussi émouvant en embrouilleur dépassé par l’embrouille, il arrive à rendre crédible leur couple. Ajoutons aussi François Cluzet qui fait ce qu’il peut (c’est-à-dire pas mal du tout) avec son rôle, parfois irrésistible mais qui force parfois un peu trop le trait. Et après ? C’est là que le bât blesse. Si on retrouve bien un jeu du chat et de la souris, le scénario avance à la vitesse d’une tortue qui a pris un escargot en stop, en oubliant d’y injecter la folie indispensable à ce genre d’histoire. Si le film est très agréable, même charmant, on l’oubliera trop vite faute de vraies surprises, de scènes inoubliables, ou même de répliques cultes.

A voir : si le genre vous tente
Le score presque objectif : 7/10
Mon conseil perso (de -3 à +3) : +1, sympathique

Sébastien Keromen