La Faille
Fracture
Sortie:
09/05/2007
Pays:
USA
Genre:
Durée:
1h50 Min
Réalisateur(s):
Acteurs:

La Faille

par: Sebastien Keromen



La star confirmée Anthony Hopkins face à la star montante Ryan Gosling, dans un duel de l’esprit et de la loi, qu’est-ce que vous en dites ? Oui, moi aussi. Avant.

La Faille
Titre original : Fracture
USA, 2007
Réalisateur
 : Gregory Hoblit
Acteurs : Anthony Hopkins, Ryan Gosling, David Strathairn, Rosamund Pike, Embeth Davidtz, Fiona Shaw
Durée : 1h50

L’histoire
Willy Beachum est un jeune avocat de l’accusation au palmarès impressionnant. Avant d’être engagé par un prestigieux cabinet, il lui reste un seul procès à gagner. Mais en face de lui, Ted Crawford, qui a tué sa femme de sang-froid, a tout prévu…






La critique expresse

Pour vous donner rapidement mon avis sur le film, je vous propose de suivre la façon dont je m’en souviens et m’en souviendrai, au cours du temps :
Au début du générique de fin : je me dis que j’avais trouvé avant le héros comment rebondir (je ne peux pas en dire trop), et que le coup de l’arme du crime est pas mal trouvé. Sans crier au génie (de toute façon il y a plein de gens, ils vont me regarder bizarrement si je crie)
En sortant de la salle : je me dis que le héros passe presque tout le film à chercher l’arme du crime et à ne pas la trouver, c’est pas étonnant que je me sois pas mal ennuyé. Il aurait pas pu chercher d’autres indices ? ?
En rentrant chez moi : je me dis que vraiment Ryan Gosling joue à côté de la plaque. Pour un crack du droit, il a l’air complètement déconnecté de tout, dans un monde, comme dirait mon copain le compte Bagoo, qu’il ne comprend pas et qui ne le comprend pas. Quant à Anthony Hopkins, il est au minimum syndical, pas mauvais, mais sans surprise.
Le soir : je me dis que finalement, le seul truc qui était palpitant dans ce film, c’était la musique. C’est vrai, elle arrivait presque à faire croire au suspense, et pourtant il était pas là.
Le lendemain : je me dis qu’il faut que j’écrive ma critique, ça m’emballe pas trop parce que le film m’a pas trop emballé, et j’ai pas trop d’inspiration pour la commencer. Mais ça peut être l’occasion d’étrenner mon format " critique expresse " sous forme de souvenirs chronologiques (si ça c’est pas une incroyable mise en abyme, ça, et une bonne occasion de rappeler que dans ce cas, abyme s’écrit avec un Y !).
Le surlendemain : je me rappelle déjà quasiment plus rien du film, ça va être coton pour la critique






Une semaine plus tard : je serai allé voir un autre film, et j’espère qu’il sera mieux
Un mois plus tard : je me dirai sans doute que La Faille était un des films les plus faiblards que j’ai vu depuis un mois, sans être honteux non plus
Un an plus tard : le film passera à la télé, et je ne le reverrai pas
Dix ans plus tard : peut-être encore un neurone au fond à gauche de mon cerveau se rappellera que j’ai été voir ce film, mais il sera bien le seul
Cent ans plus tard : p’têt je serai mort, même
Mille ans plus tard : c’est sûr je serai mort. Et sur ma tombe, on n’aura pas écrit ma conclusion sur La Faille : faites-vous plutôt raconter les deux rebondissements, et allez voir un autre film. Mais bon, si on vous enferme dans la salle, pas la peine de creuser le sol avec vos ongles, le film est tout de même indolore.

A voir : pas vraiment, sauf si vous ne voulez pas rater un seul film à rebondissement ou énigme
Le score presque objectif : 5,5/10
Mon conseil perso (de -3 à +3) : -1, vous avez sans doute mieux à faire

Sébastien Keromen