Démontage express de
Pur Week-end, un film à fuir…
L’histoire
Si vous aviez un ami qui ne veut pas retourner en prison après une permission de sortie, vous faites quoi ?
Réponse A : vous l’aidez à fuir,
Réponse B : vous le livrez à la police,
Réponse C : vous mouchardez auprès de sa maman,
Réponse D : vous lui explosez la tronche,
Réponse E : vous explosez la tronche de la personne qui vous a conseillé de payer pour voir Pur Week-End
Alors ?
La critique
ça y ressemble, ça en a le goût, mais non…
Cela n’a rien à voir avec
Les Randonneurs. Encore plus mauvais que le film de Philippe Harel, il y a le film de Olivier Doran. Le célèbre commentateur de
La Cité de la Peur (
et voilà la sous-préfette) revient sur le grand écran dix ans après un amusant
Déménagement. Une telle attente pour… ça… ? Le film n’a pas le moindre intérêt, le scénario est poussif et prétentieux, c’est Eric et Ramzy qui se croient au
36 quai des Orfèvres.
Entre mini-délire freudien genre vas-y-que-je-te-ressorte-tes-souvenirs-d’enfances et polar très mal amené,
Pur Week-end présente une petite bande de potes qui partent en vadrouille, avec parmi eux, un taulard qui ne souhaite nullement retourner au mitard. La fuite finit par atteindre des proportions sidérantes de bêtise humaine avec un Kad Merad ridicule et un scénariste ayant visiblement bouffé trop de citrate de bétaïne coupée à l’extasy lors de sa dernière randonnée en boîte parisienne. Rien n’est amusant, tout est consternant. Et tandis que le semblant d’intrigue policière irrite sacrément avec son parti-pris de très mauvais goût, tout ce petit monde tente de traduire une pseudo-crise existentielle sans aucune crédibilité. Et quand, dans les derniers soubresauts de notre scénariste endimanché désormais égaré au Queen, on assiste à une orgie-partouze inqualifiablement mal venue, on prend nos jambes à notre cou, et on se barre en courant…
Verdict : 4/10On oublie, on oublie, on oublie…
Site : Pur week-end