Valentine’s day

par: Sebastien Keromen

Au moins, les choses sont claires. Quand son film s’appelle Valentine’s day, on ne va pas parler de dinosaures, ni de fin du monde, ni des cartels de la drogue. On va parler d’amour, et encore d’amour, et aussi un peu de romance, et bien sûr d’amour.

Valentine’s day
Titre original : Valentine’s day
USA, 2010
Réalisateur
 : Garry Marshall
Acteurs : Julia Roberts, Jessica Alba, Anne Hathaway, Jessica Biel, Jennifer Garner, Bradley Cooper, Jamie Foxx, Patrick Dempsey, Ashton Kutcher, Eric Dane, Topher Grace, Kathy Bates, Shirley MacLaine, Hector Elizondo, Queen Latifah
Musique de : John Debney
Durée : 2h05

L’histoire
C’est la Saint-Valentin. La journée où jamais où tomber amoureux, se fiancer, faire l’amour, faire des rencontres, et offrir des fleurs.




La critique

Certains font des films engagés. Certains font des films surprenants. Certains font des films osés. Certains font des intros de critiques originales. Mais là, pour le film (comme pour moi), on est en terrain connu, balisé et rebattu. On prend un casting de 7 ans à 77 ans, comme ça tous les âges s’y retrouvent, on prend les plus beaux et belles, les plus sexy et troublantes, on ajoute des situations cocasses, des dialogues piquants, de la guimauve, du rose et des cœurs, un peu de tromperie mais c’est pas grave, encore de la guimauve, une voiture rose, des fleurs par bouquets, et hop, un film qui fera courir les couples et les jeunes filles. Pour les couples, sortir le film juste après la Saint-Valentin semble un peu bizarre, mais pour les jeunes filles qui constituaient 95% des spectateurs de ma séance, ça a l’air de marcher.




Le casting féminin fait rêver. Jessica Alba (malheureusement pas assez présente), Anne Hathaway, Jessica Biel, Jennifer Garner, et d’autres encore aussi mignonnes mais moins connues, excusez du peu. Je suis mal placé pour me prononcer sur le casting masculin, mais la présence de tant de filles dans la salle, et des éclats ou des soupirs à l’apparition de presque tous les acteurs du film, me font dire qu’il doit également satisfaire. Après ça, n’attendez pas beaucoup plus que des historiettes et amourettes, le tout se passant sur une seule journée. C’est la différence principale avec la référence, Love actually, qui s’étalait sur plus de temps. Le rythme y gagne ce que l’histoire y perd. Dans Love actually, on mettait du temps à passer d’un personnage à l’autre, ici c’est beaucoup plus rapide et fluide. Par contre, une histoire se déroulant sur une journée est obligatoirement plus limitée, plus réduite, même si le nombre de personnages permet de balayer pas mal de cas de couples. Quelques surprises toutefois politically correctes s’invitent dans le scénario, mais à part ça le tout est aussi lisse que la peau de Jessica Alba. On appréciera tout de même les petites saynètes en background qui donne de la vie à tout ça, avec toujours un mignon couple en train de se bécoter quelque part dans un coin de l’écran.




Je ne crois pas que vous attendiez vraiment que je vous conseille ou non d’aller voir le film. Si vous avez envie de voir toutes ces belles filles et tous ces beaux mecs, vous y avez déjà été, en vous foutant que le film soit bon ou non. Et coup de chance, sans être mémorable, il assure sans complexe sa dose de fun, de glamour, de guimauve, de romantisme et de comédie, sans faiblir, c’est toujours ça de pris. Et si les sucreries de ce genre sont déconseillées pour votre santé, vous n’avez même pas imaginé penser à vous dire que peut-être vous auriez pu s’il pleuvait aller voir le film, et d’ailleurs vous n’êtes déjà plus en train de lire cette critique, je crois que je parle dans le vide. Alors pour ceux qui sont encore là, si vous êtes tenté par une sucrerie cinématographique rose bonbon et enjouée, voilà un film qui vous fera plaisir.

A voir : pour ce qu’il est, 2h05 de romance, de romantisme et de romantiques
Le score presque objectif : 7/10
Mon conseil perso (de -3 à +3) : +2, ça ne peut que faire du bien au moral

Sébastien Keromen