Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence
Pirates of the Caribbean: On Stranger Tides
Sortie:
18/05/2011
Pays:
USA
Genre:
Durée:
140 Min
Réalisateur(s):
Acteurs:

Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence

par: Bruno Orru



Jack Sparrow est de retour et, foi de pirate, c’est bien lui, ou plutôt son interprète Johnny Depp, qui est à la source de ce retour. Nous voici donc de retour sur un bateau, respirant bien le pirate en pleine mer, à la recherche de cette fontaine qui, sous conditions que je ne vous révélerais pas ici, permet de retrouver sa jeunesse.

Je dois bien l’avouer, avant d’embarquer  pour cette nouvelle aventure, je me demandais si cette fontaine de jouvence  n’était pas un piège pour la trilogie triomphante du box-office.  Avant que les lumières ne s’éteignent et que les lunettes 3D pèsent sur le bout du nez, Disney (en association avec Jerry Bruckheimer) nous a proposé un épais dossier de presse. L’occasion de longuement découvrir toutes les attentions du studio et du réalisateur Rob Marschall (Chicago, Mémoires d’une geisha ou le mauvais Nine) pour que cette quatrième aventure ne ressemble pas aux autres. 




 

De fait, si les personnages principaux sont les mêmes (Depp donc mais aussi Geoffrey Rush dans le rôle de Barbossa et Kevin R. McNally qui officie une fois de plus comme le fidèle second), autour d’eux c’est la valse, laissant surtout la place à Penelope Cruz dans un rôle olé à la perfection pour elle. Cruz campe en effet la somptueuse mais combative Angélica, une vielle connaissance de Sparrow, avec qui ila eu une histoire de cœur, qui n’est rien moins que la fille de Barbe Noire. La dite barbe officie comme deuxième grand rôle de cet opus sous les traits au poil de Ian McShane. Le film permet également de découvrir la toute mignonne française Astrid Bergès-Frisbey dans un émouvant rôle de Syrena, une sirène capturée pour ses larmes mais qui n’hésitera pas à se lier à des humains.




 

Récapitulons : de nouveaux seconds couteaux, un nouveau bateau, de nouvelles contrées à découvrir… des sirènes comme dans nos rêves (ou presque) et une fontaine qui ne se laisse découvrir que vers la dernière partie du film. Tout change donc, sauf notre Jack Sparrow qui, heureusement, en fait moins que dans les deux précédents opus – et c’est tant mieux qu’il soit plus sobre dans son jeu - et qui éparpille tout au long de ses pérégrinations un doux humour qui fait bruisser la salle à de nombreuses reprises. Sparrow / Depp irradie donc le film presque à chaque plan, c’est le même personnage, le même accoutrement, la même folie d’esprit et de combat… bref on en redemandait et nous voilà bien servi.




 

Vous l’avez compris, ce quatrième opus est plutôt une réussite dans le genre… Pirates des caraïbes.

Une  réussite scénaristique et de direction doublée d’une réussite visuelle. Les décors sont sublimes et l’on ne se croit jamais dans les studios de Pinewwod, ceux-là même qui ont notamment vue se construire en trois mois la fontaine de jouvence.

La 3D est pour la première fois à mes yeux pour un film vivant crédible et terriblement efficace. Les premières minutes sont impressionnantes, la perspective de chaque plan ne tente pas de nous en mettre plein les yeux mais l’effet de relief fonctionne à  plein. Une belle 3D donc qui semble devoir son efficacité aux nouvelles caméras numériques RED dont la production vante un premier tournage en « Digital 3D » pour le cinéma. Il faut bien constater que la 3D est bien là mais naturelle. Dans les séquences de combat, et il y en a pas mal, y compris dans la pénombre, le cadencement est correct et aucune nausée ne vient renverser la chaloupe. La production insiste sur le fait que c’est la première fois qu’un film d’aventure soit tourné autant en extérieur en 3D (en opposition aux écrans verts d’un studio fermé), par l’intermédiaire de deux caméras juxtaposées. Pour une première c’est donc plutôt une réussite sur ce point et je vous conseille donc, si possible, d’aller voir ce film en 3D.

 

A voir en ligne : http://www.disney.fr/pirates-des-caraibes/index.jsp