Fans de la série Destination finale, réjouissez-vous, car le dernier épisode en date est là, avec encore plus de morts, de gores, de situations rocambolesques. Et le tout en 3D. Que demander de plus ?
L'histoire
Un groupe d'employés de l'entreprise Presage partent en séminaire. Dans l'autocar qui les mène à leur destination, un des employés Sam Lawton, a une terrible vision où il voit l'effondrement du pont sur lequel se trouve l'autocar, et tous ses collègues qui périssent de manière atroce.
Grâce à cette vision prémonitoire, Sam avertit à temps ses collègues, et la plupart réussit à échapper à la Mort... Mais celle-ci n'a pas dit son dernier mot. Sam et ses collègues vont devoir tout faire pour lui échapper...
La critique
Comme son titre l'indique Destination Finale 5 est le cinquième épisode de la série Destination finale, réalisée à l'origine par James Wong.
L'histoire est simple, le principe reste le même : des jeunes échappent à la mort au début du film, et passent le reste du film à essayer de fuir cette dernière.
On ne change pas une recette qui marche. La difficulté pour les scénaristes c'est d'essayer de trouver des situations de danger encore plus originales, plus tordues, des morts plus spectaculaires... Et il faut bien l'avouer, de ce côté, Destination Finale 5 ne déçoit pas. Les situations dans lesquelles les personnages sont plongées sont tout simplement hors normes, leurs morts sont gores et poilantes à souhait.
Et le film recèle bien d'autres surprises de taille, notamment une scène au suspense haletant, jouant avec les nerfs du spectateur.
La réalisation est confiée à un nouveau venu Steven Quale, qui mène son film à un rythme d'enfer, avec très peu de temps mort. Les histoires d'amour et autres soucis existentiels des personnages sont réduits au strict minimum pour se concentrer sur l'essentiel : l'action.
Inutile de s'attarder sur les performances des acteurs, qui sont tout à fait correctes, mais qui ne leur permettront pas de remporter l'Oscar, c'est sûre.
L'attraction principale de ce nouveau "Destination finale 5" réside dans la 3D. Et le verdict est sans appel, l'effet 3D est une réussite totale. Dès le générique d'ouverture, le spectateur en prend plein les yeux, avec le sang, les tripes et d'autres éléments qui giclent de partout, qui jaillissent hors de l'écran. L'effet de profondeur de champ est exceptionnel à chaque plan, permettant une immersion complète.
Et le plus important, le film ne subit aucune perte de luminosité, de contraste et de couleurs, au contraire... Normal, le film a été tourné en 3D native, comme Avatar, et à l'inverse de nombreux autres films qui sont réalisés en 2D, puis convertis en 3D en post-production (ex : Alice au pays des merveilles, Le clash des titans...)
Conclusion
Avec Destination finale 5, les auteurs ont réussi à relancer la machine qui commençait à s'essouffler sérieusement après le deuxième épisode. Et ceci grâce à l'arrivée d'un nouveau réalisateur, qui a su apporter de la fraicheur dans la mise en scène, en apportant un équilibre entre les moments gores, les scènes d'action, et l'humour. Et cerise sur le gâteau, la 3D est une réussite, permettant une immersion totale dans le délire du film. En un mot, c'est 1h53 de pure spectacle, totalement jouissif et sans aucun complexe, à voir avec ses amis. Franche rigolade et moment de complicité assurés.