Preview John Carter
John Carter
Sortie:
07/03/2012
Pays:
USA
Genre:
Durée:
Min
Réalisateur(s):
Acteurs:

Preview John Carter

par: Maxime Claudel



Conviée par Disney à la présentation d’une poignée de séquences de John Carter, c’est avec excitation et curiosité que la rédaction s’est rendue dans la salle Publicis, en plein cœur des Champs Elizées. Excitation parce que c’est le premier film live d’Andrew Stanton (un ponte de chez Pixar, à qui l’on doit notamment Wall-e) d’une part et parce qu’il est porteur d’une multitude de promesses, en termes de spectacle et d’univers, d'autre part. Et curiosité parce que John Carter a beau avoir un siècle, il n’est pas un héros des plus connus. C’est donc avec cinq scènes dans sa besace que le producteur Jim Morris a fait les présentations de ce terrien catapulté sur une planète, aussi étrange que plongée dans un conflit destructeur. Le gros des minutes montrées s’axait sur ce fameux John Carter, interprété par Taylor Kitsch, le Tim Riggins de l’excellente série Friday Night Lights. D’ailleurs, il avait fait le déplacement sur Paris pour nous donner ses impressions sur l’expérience vécue, expérience enrichissante s'il en est.
Bien entendu, il est difficile de juger un film uniquement à partir de quelques secondes. Néanmoins, il ressort de ce John Carter une maîtrise technique évidente, même si certaines maladresses de mise en scène persistent. Logique, Andrew Stanton paie son manque d’expérience. Visuellement parlant, les vastes étendues désertiques sont plutôt réussies mais ne brillent pas par leur originalité (Tatouïne quand tu nous tiens…) tandis que les chorégraphies des combats semblent efficaces, mais loin d’un Guillermo Del Toro. En revanche, et c’est là où le bât blesse, le héros John Carter a l’air beaucoup trop dans l’air du temps pour susciter la moindre empathie. Pour faire simple, il ressemble à tous ces personnages badass - le concept phare du anti-héros ndlr - qu’Hollywood nous rabâche depuis quelques temps déjà. Encore un manque d’originalité. Enfin, il faudra confirmer l’interprétation de Taylor Kitsch, un acteur sans doute un peu trop juste pour porter sur ses épaules un tel blockbuster estampillé Disney. Et on attend également de voir le reste du casting, suffisamment éclectique (Bryan Cranston, James Putrefoy, Mark Strong, Lynn Collins, Dominic West…) pour attirer l’attention.

En conclusion, on patienta jusqu’en mars prochain, date de sortie de John Carter afin de savoir s’il s’agit d’un blockbuster digne de ses prétentions ou non.