Underworld nouvelle ère
Underworld awakening
Sortie:
08/02/2012
Pays:
USA
Genre:
Durée:
1h30 Min
Réalisateur(s):
Acteurs:

Underworld nouvelle ère

par: Sebastien Keromen



Les vampires et les lycans vous manquaient ? Et surtout, Kate Beckinsale tout de cuir vêtue vous manquait ? Et bien réjouissez-vous, non seulement ils sont de retour, mais c’est même une bonne surprise, surtout si on compare au troisième opus. Prêts pour de l’action et du sang ?

Underworld nouvelle ère
Titre original : Underworld awakening
USA, 2012
Réalisateur
 : Måns Mårlind, Björn Stein
Acteurs : Kate Beckinsale, Stephen Rea, Charles Dance
Durée : 1h30

L’histoire
Les humains ont découvert l’existence des vampires et des lycans, et les ont presque tous exterminés. 12 ans plus tard, Sélène se réveille d’une cryogénisation, dans un laboratoire, et va devoir découvrir les enjeux de ce nouveau monde.






La critique

Underworld a toujours été une série à part. Ambiance, style graphique, couleurs, scénario, autant de points forts que partageaient les deux premiers opus (le troisième était plutôt en retrait). Et également un sérieux, un manque d’humour et de second degré qui pouvaient facilement faire décrocher les spectateurs. Je suis un fan des deux premiers, mais je comprends facilement les gens qui n’ont pas accroché et ont trouvé ça ridicule ou ennuyeux (ou les deux). Et je pense que ce quatrième épisode ne changera rien : même sérieux incessant, même dramatisation systématique, et mêmes héros masculins falots (plus exactement : un nouveau héros masculin falot à la place de l’ancien héros masculin falot). Ceux qui n’avaient pas aimé les précédents n’ont donc pas beaucoup de raisons d’accrocher à ce dernier opus. Par contre, pour les fans, c’est encore une réussite.
Underworld a eu le courage de se renouveler, et le bon goût de garder ses points forts. L’histoire, par exemple, se passe dans un contexte totalement changé depuis les deux premiers films, ce qui en change un peu la tonalité, qui tend parfois vers le film de zombies (la population contre des ex-humains infectés), sauf que là le héros n’est pas du côté humain. Le scénario, même s’il est moins politique que celui du premier, est loin d’être simpliste, et réserve quelques rebondissements qu’on ne voit pas venir de trop loin, et quelques bonnes idées. Il reste dans la veine des précédents avec une bonne intégration des intérêts de tous les camps, avec des personnages bien dessinés, et aussi avec d’énormes scènes d’action, bien sûr, on va y revenir. On retrouve avec plaisir Kate Beckinsale qui porte toujours aussi bien le cuir et est toujours aussi convaincante en puissante vampire. Un peu moins de seconds rôles que d’habitude à se mettre sous la dent, mais on s’en remettra. Côté ambiance, le film garde les tonalités monochromes et délavées des films précédents, ses décors grands et froids, et y ajoute une nouveauté de taille : la 3D. Autant cette dernière est dispensable pour les scènes d’action, autant elle apporte un énorme plus pour l’ambiance et les grands espaces. Elle est de plus très présente et très réussie (on voit bien la qualité d’un vrai tournage 3D par rapport à une conversion après coup), pour une fois ça vaut vraiment le coup de chercher une projection 3D pour voir le film (alors que pour une fois c’est presque difficile d’en trouver…).






Côté action, Underworld nouvelle ère ne renie pas son héritage et nous propose des combats très dynamiques et très violents, avec une bonne énergie et un montage plutôt bien lisible, également du bon boulot. On y retrouve également toute la classe et la virtuosité de Kate Beckinsale dans les combats, ralentis et postures exagérées et jubilatoires qui font la marque des Underworld. Au final, le film ne recrutera pas de nouveaux fans pour Sélène mais contentera sans problème ceux qui avaient aimé les films précédents.
A voir : si vous avez aimé le 1 et le 2
Le score presque objectif : 7/10 (en moyenne, car 6/10 si vous n’êtes pas fan des Underworld, et 8/10 si vous l’êtes)
Mon conseil perso (de -3 à +3) : +3 si vous êtes fan de Underworld, très bonne surprise

Sébastien Keromen