Lock out
Lockout
Sortie:
18/04/2012
Pays:
USA, Franc
Genre:
Durée:
1h35 Min
Réalisateur(s):
Acteurs:

Lock out

par: Sebastien Keromen

Une mutinerie dans une prison dans l’espace, en voilà un pitch alléchant. Bien sûr, quand on découvre que c’est une production Luc Besson, on en attend déjà un peu moins. Et si je vous dis que c’est au mieux un film de série Z, vous n’en attendrez plus rien.

Lock out
Titre original : Lockout
USA, France, 2012
Réalisateur
 : James Mather & Stephen St. Leger
Acteurs : Guy Pearce, Maggie Grace
Durée : 1h35

L’histoire
Sur MS One, première prison spatiale où les détenus sont tenus en sommeil artificiel, une mutinerie vient de se déclencher. Et comme la fille du président fait partie des otages, l’État envoie un agent spécial pour la sauver.




La critique

C’est l’histoire d’un gars qui voulait aller voir Avengers mais trouve la séance complète. Sous mauvaise influence, il reporte son dévolu sur Lock out. Et passe une des soirées les plus pourries de sa vie. Ce gars me dit donc : « Je te jure, va le voir, c’est le film le plus pourri que je connaisse » (oui, il est comme ça, ce gars, il conseille les films qu’il n’a pas aimés pour ne pas être le seul à les avoir vus). « C’est vraiment tout nul, atroce, moche » ajoute-t-il pour me convaincre. Et il finit par « J’t’en supplie, va le voir ». Alors voilà.
Bon ben il avait pas vraiment tort. Lock out est assez misérable. Choisissez son pire défaut : un scénario simpliste, les pires clichés (le frère débile du méchant, deux comptes à rebours, une réanimation après suffocation, le gars qui introduit une arme là où on lui a dit de ne pas en amener, un ventilateur géant qui s’arrête et redémarre, les derniers mots cryptiques d’un mourant donnant accès à un truc qu’il a caché…) sans parler des improbabilités technologiques les plus folles, des dialogues navrants, de l’humour systématique à deux balles pour le héros, une musique qui n’a honte d’aucune envolée pompeuse, des acteurs qui cachetonnent, une trame de fond sans aucun intérêt pour une valise dont on n’a rien à faire, un montage épileptique qui rend l’action illisible, avec en plus des lumières qui clignotent pour le cas où un mutant aurait quand même réussi à suivre les combats. Et on peut même pas se consoler avec le joli minois de Maggie Grace, puisque le film passe son temps à l’enlaidir, vraiment on ne nous épargne rien. Le seul bon côté du film est qu’il dure à peine plus de 1h30, et donc notre misère sera de courte durée. Et il est quand même un peu original. Et il se passe toujours plein de trucs, inintéressants certes, mais sans interruption, donc on ne s’ennuie pas vraiment, même si on ne s’amuse pas non plus.




C’est donc un film complètement en bois. Et en bois pourri. Alors, comme on n’est pas dans Ring (où il fallait montrer à une autre personne la K7 vidéo qu’on venait de voir pour ne pas mourir), on va arrêter la chaîne infernale ici, et je vous conseille de ne pas aller voir Lock out. Je vous en supplie.
PS : Sofiane, c’était la dernière fois

A voir : please don’t
Le score presque objectif : 4/10
Mon conseil perso (de -3 à +3) : -2, il ne faut pas

Sébastien Keromen