No pain no gain
No pain no gain
Sortie:
29/08/2013
Pays:
USA
Genre:
Durée:
130 Min
Réalisateur(s):
Acteurs:

No pain no gain

Verdict: Très Bon

par: Bruno Orru



No pain no gain. Pas de douleur, pas d'argent. Le ton est donné et quand c'est Michael Bay qui s'y colle on sait d'avance qu'une certaine outrance cinématographique sera au rendez-vous. C'est le cas ici encore avec cette invraisemblable et abominable histoire de trois crétins qui vont s'enliser dans une sordide histoire d'enlèvement.

L'histoire en quelques mots : A Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n'importe quoi pour vivre le « rêve américain » et s’offrir maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Avec deux complices, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie.

 

Michael Bay abandonne quelques instants les robots transformers pour ce film beaucoup plus terre à terre. NO PAIN NO GAIN s'inspire (on peut penser assez largement) de l'histoire incroyable mais vraie de ces trois kidnappeurs amateurs admirablement composé en premier par un Mark Wahlberg accro au fitness. L'homme n'a qu'un seul rêve de goûter au rêve américain, quitte à basculer dans l'illégalité. Il est épaulé (façon de parler) par Dwayne « The Rock »Johnson qui campe un rôle d'imbécile génialement crétin. Un régal à chaque instant. 

. Anthony Mackie est le troisième laron qui s'associe au duo et qui, lui aussi, campe un furieux imbécile complexé et obsédé. Face à eux on trouve un Tony Shalhoub qui va subir les pires affronts lors de son enlèvement et dont le film ne pourrait obtenir un réel intérêt sans sa performance d'homme qui ne laissera jamais briser.



Ne nous y trompons pas, si la réalisation musclée de Bay permet au film de garder un rythme soutenu (presque) tout au long du film (le film aurait gagné à propose 20 minutes de moins), c'est bien la composition des deux compères qui permet au spectateur qui a laissé son intelligence au vestiaire du cinéma de jubiler devant la descente aux enfer portée à l'écran.

On peut (ou pas !) apprécier un constant second degré qui fait sourire le spectateur devant cette histoire abominable et c'est là aussi un point fort qui permet de passer un bon moment. A l'opposé certains seront certainement abasourdi par un certain coté vulgaire mais qui s'insère bien dans l'humeur proposée pour ce film. En tout cas, vous voilà prévenu.

 

No pain no gain est de ces films non indispensable mais qui peut permettre de faire une pose d'intelligence dans une rentrée scolaire ou de travail certainement morose.