Hercule, la légende d’un
zéro…
L’histoire
Hercule est le fils d’Alcmène et de Zeus, dont le destin est de
renverser le tyran Amphitryon…
La critique
Bye Bye Renny…
Comme le génial réalisateur
Cliffhanger
et de
58 minutes pour vivre est
loin, très loin, même mort et enterré ou presque. Sans forcément miser beaucoup
sur
La Légende d’Hercule, on pouvait
toutefois en espérer un petit quelque chose, entre un
Choc des Titans et
300.
Si les premières minutes peuvent le laisser supposer, on revient très vite sur
Terre dès lors que le semblant de scénario essaie de poser ses bases, nous
présentant des personnages plus ridicules les uns que les autres et un scénario
qui ressemblerait à un milkshake qu’on aurait mixé avec un Big Mac.
De la mythologie et du grand n’importe
quoi…
Pour notre malheur, c’est la grande
mode aujourd’hui : on prend des noms mythologiques à consonance antique,
on mélange tout et on en fait un film. Un… quoi ? Un film. Sauf que Renny
Harlin semble avoir complètement oublié ce qu’est un film, même si à la base,
le cinéma est un art du spectacle. Même en partant du postulat qu’on peut lui
laisser une chance malgré son scénario pathétique (et c’est très difficile, l’auteur
de ces lignes étant féru de mythologie grecque),
La Légende d’Hercule est une accumulation de mauvais goût : des
personnages caricaturaux au possible, des acteurs nuls, un scénario qui se
plaît à errer entre
Gladiator et
Conan le Barbare (oui, vous avez bien
lu) avec une belle touche de soap opera, une réalisation d’une fadeur sidérante
totalement expurgée de sang et avec autant de rythme que Santa Barbara. Ah, et
les ralentis, oui, les magnifiques ralentis. C’est bien connu aujourd’hui, il
suffit de cumuler les ralentis pour faire un bon film d’action. On en met un
maximum et hop ! Il en ressort de magnifiques ralentis, mais rien d’autre.
On continue à s’emmerder ferme et la 3D n’arrange rien, puisqu’absolument pas
exploitée, sauf pour les deux pathétiques scènes pendant lesquelles Hercule se
prend pour Samson.
La Légende d’Hercule
est donc à éviter si vous avez un tant soit peu de bon goût. Et remerciez moi
de vous permettre de sauver 1h39 de votre vie sauf si vous souhaitez
délibérément vous faire une soirée nanar entre potes.
On gardera le meilleur pour la fin : les apparitions d’Hebe, la compagne d’Hercule
(quand même une sœur de Zeus dans la mythologie, sic), absolument affligeantes
de bêtise et de débilité, interprétée par Gaia Weiss, peut-être la pire actrice
que j’ai jamais vue. Allez, poubelle !
Verdict : 3/10
La légende d’Hercule
est une daube infâme qui aurait à peine mérité une sortie directement en DTV.