3 Days to Kill
3 Days to Kill
Sortie:
19/03/2014
Pays:
Etats-Unis
Genre:
Durée:
1h56 Min
Réalisateur(s):
Acteurs:

3 Days to Kill

Verdict: Moyen

par: Arnaud Weil-Lancry



Kevin Costner nous revient dans Taken 3
Comment ça non ?! On m’aurait donc menti ?!

L’histoire
Ethan Renner est un redoutable agent secret. Alors qu’il doit s’occuper de sa fille, on lui confie une ultime mission.

La critique

Kevin Costner est Liam Neeson...
Comment se permettre un tel foutage de gueule ? Mais je vous le demande, comment se moquer de la sorte du spectateur,.. ? En s’appelant Europacorp. Taken, premier du nom, était un film plutôt divertissant malgré ses airs putassiers propres à la firme de Luc Besson et malgré un scénario cousu de fil blanc. 3 Days to kill en reprend pratiquement toutes les ficelles : l’agent secret en route pour la retraite, l’épouse-esseulée-qui lui en veut à mort-mais pas-tant que ça, la fille distante, le-vilain-méchant-pas-beau au visage interchangeable… Il ne manque plus que les belles voitures noires et immacullées et on a la totale. En plus de reprendre la trame propre aux Actioners des années 80/90, on ne change pas d’un iota une ficelle usée jusqu’à la corde et on continue la même chanson. Le tâcheron qui a l’illustre honneur d’être à la réalisation n’est autre que McG, réalisateur des sympathiques Terminator Renaissance et du dyptique Charlie et ses drôles de dames.

Distribution, quand tu nous tiens…
Avec des a prioris si négatifs, pourquoi s’infliger un tel supplice me direz vous ? Pour la distribution, que Diable, très alléchante : Kevin Costner, Amber Heard (apparue dans le sympathique Hell Driver) et la lumineuse Connie Nielsen. Malheureusement, tout se viande magistralement dès les premières minutes. Comme on l’a déjà dit le scénario n’est que du réchauffé, les acteurs manquent complètement de crédibilité, donnant l’impression de se demander ce qu’ils sont venus faire dans un tel naufrage, le rythme est catastrophique, les séquences d’actions molles au possible. Les enjeux (la survie de Ethan Renner, les retrouvailles avec sa fille, la recherche du terroriste) sont complètement inexistants, le bad guy de l’histoire est aussi charismatique qu’un moule à tarte. L’Enfer, authentique et brutal pendant 1h56 minutes insoutenables. On reste juqu’au bout, avec uniquement les yeux pour pleurer et on se rue vers la sortie la plus proche dès les premières secondes du générique.

Verdict : 4/10
Nul, on passe autre chose, décidément le mois de mars est pourri.