Kevin Costner nous
revient dans Taken 3…
Comment ça non ?! On m’aurait donc menti ?!
L’histoire
Ethan Renner est un redoutable agent secret. Alors qu’il doit s’occuper
de sa fille, on lui confie une ultime mission.
La critique
Kevin Costner est Liam Neeson...
Comment se permettre un tel foutage de gueule ? Mais je vous le
demande, comment se moquer de la sorte du spectateur,.. ? En s’appelant
Europacorp. Taken, premier du nom,
était un film plutôt divertissant malgré ses airs putassiers propres à la firme
de Luc Besson et malgré un scénario cousu de fil blanc. 3 Days to kill en reprend pratiquement toutes les ficelles : l’agent
secret en route pour la retraite, l’épouse-esseulée-qui lui en veut à mort-mais
pas-tant que ça, la fille distante, le-vilain-méchant-pas-beau au visage
interchangeable… Il ne manque plus que les belles voitures noires et
immacullées et on a la totale. En plus de reprendre la trame propre aux
Actioners des années 80/90, on ne change pas d’un iota une ficelle usée jusqu’à
la corde et on continue la même chanson. Le tâcheron qui a l’illustre honneur d’être
à la réalisation n’est autre que McG, réalisateur des sympathiques Terminator Renaissance et du dyptique Charlie et ses drôles de dames.
Distribution, quand tu nous tiens…
Avec des a prioris si négatifs, pourquoi s’infliger un tel supplice me direz
vous ? Pour la distribution, que Diable, très alléchante : Kevin
Costner, Amber Heard (apparue dans le sympathique Hell Driver) et la lumineuse Connie Nielsen. Malheureusement, tout
se viande magistralement dès les premières minutes. Comme on l’a déjà dit le
scénario n’est que du réchauffé, les acteurs manquent complètement de
crédibilité, donnant l’impression de se demander ce qu’ils sont venus faire
dans un tel naufrage, le rythme est catastrophique, les séquences d’actions
molles au possible. Les enjeux (la survie de Ethan Renner, les retrouvailles
avec sa fille, la recherche du terroriste) sont complètement inexistants, le
bad guy de l’histoire est aussi charismatique qu’un moule à tarte. L’Enfer, authentique
et brutal pendant 1h56 minutes insoutenables. On reste juqu’au bout, avec
uniquement les yeux pour pleurer et on se rue vers la sortie la plus proche dès
les premières secondes du générique.
Verdict : 4/10
Nul, on passe autre chose, décidément le mois de mars est
pourri.