Les gardiens de la galaxie
Guardians of the Galaxy
Sortie:
25/07/2014
Pays:
Amérique
Genre:
Durée:
2h01 Min
Réalisateur(s):
Acteurs:

Les gardiens de la galaxie

Verdict: Excellent

par: Mélodie Landes



Les Gardiens de la Galaxie

Réalisateur : James Gunn
Avec : Chris Pratt, Zoe Saldana , Dave Bautista, Vin Diesel, Lee Pace, Bradley Cooper

Producteur : Kévin Feige (Marvel Studio)

Scénariste : James Gunn

Musique : Tyler Bates

Bande original : Awesome Mix volume 1

Durée : 2h



Synopsis :  Peter Quill, amateur des chansons des années 70 pour une raison bien spéciale, se voit embarquer dans une aventure des plus improbables après avoir voler une orbe qu’il va devoir protéger d’un certain Ronan, un pion de Thanos. Il ne sera pas seul à affronter cet individu, accompagné d’un raton laveur nommé Rocket, de Groot humanoïde, de la mystérieuse Gamora et drax, un prisonnier assoiffé de vengeance, ils formeront les gardiens de la galaxie.





 

Critique : Après Iron Man, Captain America, Thor ou encore hulk, il est temps d’accueillir un projet qui en a surpris plus d’un lors de sa programmation. On n’était pas rassuré par le fait de toucher un univers totalement différent, avec des personnages méconnus. On se demandait comment les studios Marvel allaient s’en sortir pour toucher le spectateur novice sans foncer dans un mur. La première bande annonce qui fut la seule que j’ai visionné pour garder un effet de surprise, annonçait un film où l’humour allait être encore plus présente que dans les films précédents et cela ne donnait plus envie de croire en ce film.

Depuis la fin d’Avengers nous n’avions plus de rapport avec le monde galactique et encore moins de rapport direct avec Thanos, on se demandait quand ce vilain si célèbre dans les comics allait enfin remontrer le bout de son nez. Avec un titre pareil, les gardiens de la galaxie, ne laisse pas trop de doute sur le retour de cet amant de la Mort. De plus la présence de Gamora et Nébula laisse bien supposé qu’on entendra parler de lui. La dernière fois que nous l’avons laissé il voulait détruire la Terre, du moins par l’intermédiaire de Loki. Thanos veut plaire à la Mort et la contrôler, pour cela il a besoin d’un certain objet qu’on a déjà croisé dans les différents films précédents sous forme de easter egg ou en tant qu’intrigue principale: le gant de l’infini et ses 6 gemmes. A la fin de Thor the Dark World, on voit le collectionneur dire qu’il lui en manque encore 5, on se doute de quoi il parle et sa présence dans le film confirme qu’il tournera autour de l’une d’entre elles mais laquelle… En sachant que Thanos les convoite également, comment cela va-t-il se terminer…

 

Le film par lui-même est un héritage de la production marvel avec son humour omniprésente. On pensait qu’après Captain the winter soldier les films seraient « sérieux » mais non, nous voilà revenu sur le ton de l’humour et cela ne déplaît pas car pour une fois ce n’est pas lourd et il permet de mieux assouplir le film qui est assez compliqué par son nouvel univers. Effectivement le film est complexe et principalement son intrigue, ca rend la première partie du film longue et pénible : on change de lieu pour aller vers un autre sans vraiment comprendre pourquoi. On essaie de nous présenter les personnages mais pas directement, on nous les impose, ce qui est un peu dommage car le public lambda va avoir du mal à accrocher.

Mais on oubliera vite ce problème avec un rythme plutôt rapide, on ne laisse pas traîner dans le temps une action ce qui est positif. Puis on a droit à des plans qui feront penser à la guerre des étoiles, bon en même temps c’est un film qui se passe dans l’espace, le lien peut se faire rapidement...  l’intrigue suit son court jusqu’au bout, on a pas de rapport avec les personnages déjà vu, on voit qu’on se concentre entièrement sur la création de cette équipe qui ne se fera pas si facilement mais avec du temps et de la communication.



Distributions : Contrairement à Avengers, on a pas une mise en avant plus et moins prononcée d’un personnage. Même ci Chris Pratt reste le pilier autour duquel tourne le film mais il ne fait pas d’ombre à Drax par exemple qui s’impose comparé à Hawkeye par exemple. Chris Pratt n’échappe pas à la tradition des ‘Chris’ et comme Evans et Hemsworth, il nous dévoilera ses muscles qui feront rougir plus d’une fille dans la salle. Mais mis à part ses muscles, il nous montre un héros nostalgique avec beaucoup d’émotion  caché au fond de lui. Il devient un héros convaincant. Mais sont-ils des héros ? Rappelons-nous qu’à la base, ceux sont des fugitifs… Comme on l’a dit plus tôt, l’équipe se forme lentement pour devenir des gardiens de la Galaxie face à Ronan le vilain du film puisque Thanos ne fait encore une fois que tenir les ficelles. L’humour et l’autorité de Rocket vont être apprécié par beaucoup de plus un raton laveur qui ne désire pas être considéré comme mignon et montre sa folie destructive va en intriguer plus d’un. Si Rocket vous laisse de marbre, il y a toujours le duo de compétitivité entre Drax et Gamora, l’un est poussé par sa soif de vengeance et l’héroïne, à la fois sexy et guerrière, se préserve derrière des faux semblants. Mais la perle du casting reste le géant humanoïde Groot avec sa réplique qui deviendra culte : I am Groot !

 

Arrêtons nous à présent rapidement sur deux points sans lesquels, les productions Marvel ne seraient pas dignes de ce nom. Tout d’abord, la bande son ! Celle-ci a un lien direct avec Peter Quill, on va retrouver des tubes des années 70/80 qui s’adapteront et colleront parfaitement avec l’action. Ensuite nous avons la présence de notre cher Stan Lee dont on ne se lasse pas mais nous retrouverons également des clin d’œil qui se glisseront rapidement tout comme un certain Nathan Fillion (pour le coup loin du détective écrivain Castle).

 




Pour conclure, le film partait avec de nombreux aspects négatifs certes mais il a entièrement sa place auprès des autres. On retrouve parfaitement la touche Marvel dans cet opus. L’impossible reste toujours possible et James Gunn nous le prouve. Il y a bien une scène post-générique (ou deux ?) mais pour des raisons diverses, on ne pu y avoir droit…