"Je jure de dire toute la vérité, rien que la vérité "
Le Jugehistoire : Hank palmer, grand avocat, apprend la mort de sa mère ce qui va l'amener à retourner auprès de sa famille avec qui il avait pris ses distances. Cependant au moment de rentrer chez lui, on va l'informer que son père est accusé de meurtre. Malgré toute la rancœur qu'il a, Hank va rester sur place pour défendre sa cause ce qui fera ressortir le passé...
Une enquête comme prétexte !
Avec un titre pareil, 2h20 à regarder un procès, on pense que ça va être long mais il en est autrement. Celui-ci est ramené au deuxième plan et à la place, on est face à une famille déchirée. Le film devient long à partir de ce moment quand on se rend compte qu'on va avoir affaire à deux sujets différents. Le thème est très intéressant, on ne s'attend pas à apprendre certaines choses sur les personnages, elles sont amenées avec subtilités par des flash-back. Mais ces derniers sont trop nombreux et finissent par devenir lourds et pesant : on voudrait passer au plan suivant plus rapidement. Les musiques n'arrangent pas ces ralentis et rajoutent de la lenteur. Le film suit toutefois une logique et s'enchaîne très bien, on ne reste pas sans réponse. On a un enchaînement et une logique mais cela n'empêche pas de se douter de la fin et il arrive un moment où on se dit qu'une seule chose : quand arrive-t-elle !!!!??? Elle est vraiment longue et gâche l'émotion qui est censé en ressortir ce qui est fort dommage. David Dobkin nous présente un bon drame à l'américaine: un meurtrier perdu, un fils reniant sa famille, une amante qui refait surface, l'apparition d'une maladie grave...
un casting de renommée
De ce film on retiendra un trio d'acteur qui fait remonté le verdict plutôt négatif du film. Billy Bob Thornton, connu pour son coté musicien joue ici le plaidoyer de l'attaquant, il est sans scrupule. Il interprète un très bon avocat du diable.
Puis on retrouve les deux Robert dans une grande confrontation, on voit que leur passé joue sous leur sentiment mais qu'avec la mort de la mère il y a une certaine remise en question. Seulement, un juge dur et sage (Robert Duvall) qui souhaite caché son cœur tendre face à son fils avocat (Robert Downey Jr) dont la vie l'a amené à détester son père et à se battre pour le surpasser, va entraîner un mélange étonnant qui permettra de dégager une grande émotion : un Robert taquin face à un Robert Bougon.
On se souvient de Robert Downey Jr dans ally Mcbeal, à cet époque il était déjà un jeune avocat brillant faisant craqué les femmes. Il faut se dire que dans le Juge.... il n'a pas changé, il est toujours le même et joue toujours de son charme pour faire rire la salle. (les fangirls ne seront pas déçues sur quelques plans... ) mais il montre de cette manière qu'il n'est pas qu'une armure.
Notre trio se surpasse, on s'attache, on veut les voir gagner et on ne peut en détester un quelque soit son camps...
Au final, le film est un peu décevant mais il reste touchant, divertissant. Il surprend quand même malgré la longueur. Je dirais qu'il y a une certaine hésitation qui empêche de dire que le film est très bon et de dire également son contraire.