Cette critique va être un calvaire…
L’histoire
Des chercheurs découvrent comment ramener des morts à la vie…
La critique
Donc, comme je le disais plus haut, cette critique va être un calvaire.
Pour moi, un calvaire à écrire, pour vous un calvaire à lire. Mais au moins, si
vous lisez cette critique, vous n’aurez pas ce calvaire à vivre, perdant ainsi,
comme moi, 2 heures de votre vie. Car
Lazarus Effect, c’est un peu cela, une absolue perte de temps, mais que
voulez-vous, j’avais 2 heures à tuer, mais finalement, c’est Lazarus Effect qui est mortel.
Mortellement ennuyeux, mortellement inutile, mortellement repompé. Ce petit
film fantastique, c’est d’abord un très léger hommage (plagiat) à certains
classiques, pour ne parler que de Re-Animator
et L’Experience Interdite. Vous prenez
les deux, vous les mélangez, vous secouez bien, vous ouvrez, vous enlevez tout ce
qui est bien et il reste Lazarus Effect.
Je vous épargne la trame, aussi fine qu’un cheveu, qui part de pas grand-chose,
pour n’aller nulle part, dans un semblant de scénario dans lequel des humains
plutôt stupides vont ressusciter d’autres humains qui vont devenir méchants.
Les enjeux sont ridicules, la mise en scène à peine potable, les acteurs font
ce qu’ils peuvent, malgré la belle frimousse de Olivia Wilde et la présence de
Evan Peters (American Horror Story).
Les séquences chocs traditionnelles sont complètement absentes et la séquence
finale avec une Olivia Wilde qui se prend pour Famke Janssen dans X-Men 3 n’arrange rien de rien, même si
l’effort est louable. Même le jargon scientifique habituel est absent, ce qui
achève de donner le sentiment que même le simple respect du geek de base a été
oublié. Non, il n’y a clairement rien à voir dans ce Lazarus Effect si ce n’est l’ennui. Si vraiment vous avez un peu
envie de sortir des sentiers battus et voir un film de genre en ce moment, préférez
lui le très sympathique The Voices,
qui, s’il n’est pas une réussite totale, a au moins le mérite de respecter le
spectateur.
Verdict : 4/10
Du vu et revu, en nettement moins bien. Forcément, ce n’est pas bien du tout….