Dans ce second volet de la saga épique LE LABYRINTHE, Thomas et les autres Blocards vont devoir faire face à leur plus grand défi, rechercher des indices à propos de la mystérieuse et puissante organisation connue sous le nom de WICKED. Or le monde qu’ils découvrent à l’extérieur du Labyrinthe a été ravagé par l’Apocalypse. Leur périple les amène à la Terre Brûlée, un paysage de désolation rempli d'obstacles inimaginables. Plus de gouvernement, plus d'ordre… et des hordes de gens en proie à une folie meurtrière qui errent dans les villes en ruine. Les Blocards vont devoir unir leurs forces avec d'autres combattants pour pouvoir affronter WICKED et tenter de défier son immense pouvoir.
Avec une volonté toujours intacte de coller au plus prêt aux romans de James Dashner, le réalisateur Wes Ball s’applique à donner plus de relief à son histoire en n'hésitant pas à surfer sur les terres du film d’horreur pour lui donner une énergie nouvelle mais toujours haletante. Alors attention, pour les parents qui veulent emmener leurs progénitures voir la suite d’un film bien sympathique dans lequel des jeunes se battaient contre un labyrinthe qui enfermait des sortes d’araignées mécaniques tueuses. Si le premier volume, laissait un peu le spectateur sur sa faim avec beaucoup trop de questions restées en suspend, notamment sur les raisons de leur enfermement dans ce monstre de dédales. Le deuxième volume, passe un cap et offre plus de réponses et surtout une trame qui n’hésite pas à surfer sur plusieurs tableaux. Loin d’une trilogie telle que « Hunger Games » qui s’enlise subitement dans une lenteur mercantile, le deuxième volume du « Labyrinthe » se renouvelle et change de lieu pour arriver sur une terre apocalyptique où des humains sanguinaires terrorisent le moindre visiteur imprudent.
L’équipe reste soudée et distille au fil d’un scénario particulièrement bien écrit, des messages sur l’amitié, le courage, la fidélité et le combat pour sauver une vie menacée par deux opinions radicalement différentes. Loin d’une œuvre naïve, le film se révèle au final, une réflexion subtile sur la génétique et sur l’évolution d’une race humaine qui se perd constamment entre idéologie et capitalisme inconscient.
Les acteurs comme dans le premier volume, font preuve d’une grande détermination dans un jeu qui oscille entre simplicité et efficacité énergique. Dylan O’Brien (Teen Wolf) mène la troupe avec toujours autant d’inspiration et de crédibilité. Le jeune acteur parvient à faire preuve de courage et d’énergie dans un rôle physique et intense. Le reste de la troupe n’est pas en reste, même s’ils sont un peu mis en retrait et maintenus en retenue, à l’instar de Ki Hong Lee (Client List) et de Thomas Brodie-Sangster (Game of Thrones).
En conclusion, de la manière que le premier volume, « Le Labyrinthe : La terre Brûlée » est une très bonne surprise. Notamment grâce à une mise en scène inventive et intelligente qui, tout en gardant un certain classicisme, dû au genre, parvient à nous surprendre et à nous captiver. Porté par un scénario redoutablement efficace et une distribution toujours au top de sa forme. Attention toutefois, le film surfe sur les terres des films d’horreur et en ce sens s’écarte radicalement du premier volume !