Jason Bourne est de retour. Le seul, l’unique, le vrai, pas le Bourne du pauvre joué par Jeremy Renner. Dans un vrai film de Jason Bourne. Le seul, l’unique, le vrai, le réussi.
Jason Bourne Titre original : Jason Bourne
USA, 2016
Réalisateur : Paul Greengrass
Acteurs : Matt Damon, Tommy Lee Jones, Alicia Vikander, Julia Stiles, Vincent Cassel
Musique de : John Powell
Durée : 2h05
L’histoire Jason Bourne se cache. Mais son passé va une fois de plus le faire sortir de sa réserve pour essayer de comprendre toute l’histoire, quitte à devoir encore se frotter à la CIA
La critique Mine de rien, ça fait presque 10 ans depuis le dernier Jason Bourne. Comment vous dites ? «
Jason Bourne l’héritage » il y a 4 ans ? Je vous en prie, restez correct. Je parle de vrai Jason Bourne, avec du vrai Matt Damon, de l’action, de la caméra qui tremble, des complots, et tout et tout. Et ce nouveau
Jason Bourne apporte tout ça.
Je vais vous faire gagner du temps, j’ai un bon slogan pour ce nouveau Jason Bourne : c’est un Jason Bourne de plus, mais pas le Jason Bourne de trop. Voilà, c’est tout. Classe comme critique, non ?
Bon, je sais bien que vous n’avez pas cru que je m’arrêtais là, notamment parce que vous aviez déjà vu qu’il y avait encore des trucs à lire. Mais toute la fin de la critique ne vous apportera pas grand-chose de plus. Car cette fois c’est bien l’équipe originale (réalisateur, acteurs, et même compositeur) qui est derrière. La seule différence se situe au niveau du scénario, le film n’étant plus adapté d’un livre de Ludlum, mais extrapolé à partir des personnages. Pour un résultat très cohérent avec le reste de la trilogie. On y retrouve un Matt Damon toujours très en forme et crédible en espion qui frappe dur. On y retrouve avec plaisir la trop rare Julia Styles dont le rôle évolue de Bourne en Bourne. On y trouve un Tommy Lee Jones qui, comme d’habitude, se contente de faire du Tommy Lee Jones, un Vincent Cassel qui fait du Vincent Cassel, et une Alicia Vikander qui habite bien un rôle assez trouble. Au final, ça fait quand même un beau casting avec chacun dans son rôle, et le film peut dérouler sans souci son histoire de re-re-re-re-trahison et plan secret au sein de la CIA. Car oui, si on retrouve tout comme dans le reste de la trilogie, ça peut être pris autant comme une qualité qu’un défaut. Le film est sans surprise. Ni bonne, ni mauvaise. On retrouve avec plaisir l’ambiance tendue, les poursuites et fusillades effrénées observées par la CIA d’une salle de contrôle, les poursuites qui montent en intensité, tout ce qui était chouette dans les autres films.
Faut juste être prévenu que la caméra de Paul Greengrass tremble encore plus que d’habitude et que les passages de caméra fixe sont disette, et ne pas s’asseoir trop près de l’écran. Après ça, vous pouvez vous laisser entraîner par le film si vous avez apprécié la trilogie, et c’est parti mon kiki, vous voilà avec un nouveau film qui permet sans honte d’appeler cela une quadrilogie. Et de suivre l’action trépidante. Et de sortir de la salle, comme chaque fois au son du
Extreme ways de Moby, avec la pêche et la satisfaction d’un Bourne accompli.
À voir : pour un film aussi bon que le reste de la trilogie
Le score presque objectif : 7,5/10
Mon conseil perso : à voir si vous avez aimé les 3 autres, sans hésitation
Sébastien Keromen