It comes at night
It comes at night
Sortie:
21/06/2017
Pays:
Etats-Unis
Genre:
Durée:
1h32 Min
Réalisateur(s):
Acteurs:

It comes at night

Verdict: Moyen

par: Arnaud Weil-Lancry



It comes at night aurait pu être un bon film…

L’histoire
Une famille recluse, et vivant dans la peur de l’extension d’un virus, recueille une autre famille…

La critique

Ennui ferme…
Sans être aussi ennuyeux qu’un Jim Jarmush, It comes at night se veut être un film d’épouvante très axé sur le contemplatif. Le pitch sert bien sûr l’évidente volonté du réalisateur américain Trey Edward Shults de faire un film lent et économe d’un peu tout (mots, dialogues, effets de caméra…) : afin de se protéger d’un virus apparemment foudroyant et omniprésent, la famille de Paul  vit recluse et coupée de tout. Elle verra son équilibre remis en question par l’arrivée de Will et des siens. On pensera immédiatement au méconnu (et pourtant excellent)  the Divide qui relatait les effets sur les humains de la promiscuité (et coupure du monde) issue d’une menace extérieure suggérée et jamais montrée. Toute ressemblance s’arrête ici car l’effet escompté n’est pas présent. A force d’être avare d’un peu tout, Trey Edward Shults rate le coche et livre un film dont l’atmosphère est intéressante certes, mais dont on ressent surtout l’impuissance générale. Le film manque clairement d’un scénario détaillé et surtout d’enjeux : pourquoi ? Que faire ? La situation actuelle est-elle provisoire ou définitive… ? Mais donc dans ce cas-là, autant mettre l’accent sur les rapports humains. Ces derniers sont clairement négligés et le minimalisme de la mise en scène n’est pas suffisamment comblé par les dialogues ou l’ambiance. Au final, on reste donc cruellement sur sa faim avec un film tout juste passable toutefois doté d’une fin étonnamment choquante.

Verdict : 5/10
Un petit film pas inintéressant mais dans lequel pointe surtout l’ennui.