Les Vétos, le nouveau film dramatique bien de chez nous…
L’histoire
Par un étrange coup du sort fomenté par son oncle, Alexandra se voit
contrainte de revenir vivre dans sa région natale, région qu’elle a toujours
fuit.
La critique
Un beau village français…
Les Vétos part d’un
postulat plutôt sympathique : celui de nous faire découvrir et partager la
désertification de la campagne française. Rien d’étonnant ou plutôt rien de
très nouveau dans ce postulat sans surprise, c’est-à-dire que les Français fuient
les campagnes vers les villes. Dans le cas présent, on est confronté à la
difficulté de Nico de recruter de nouveaux vétérinaires pour le suppléer et
pour remplacer Michel, qui part très bien tôt à la retraite. C’est alors qu’arrive
Alexandra, brillante vétérinaire des villes qui a toujours fuit sa campagne et
qui se retrouve à porter une responsabilité qu’elle n’a jamais souhaité.
Cousu et recousu de fil blanc…
On ne se doute pas à quel point les campagnes françaises sont menacées de désertification
et les Vétos nous en donnent la preuve flagrante. Après cet évident postulat,
qu’avons-nous ? Un film qui accumule les clichés et les poncifs du début à
la fin sur fond de très mauvaises interprétations. Le tout est convenu et
évident, sans aucune surprise et cousu de fil blanc. On accumule les leviers de
niveau moyen avec des acteurs qui sont passés faire le minimum syndical. Non,
en fait, on actionne tous les leviers possibles et imaginables sans que rien ne
nous soit épargné. Pas même des interprétations plus convenues les unes que les
autres où le mauvais toise le ridicule. Noémie Schmidt, la jolie vétérinaire et
Clovis Cornillac ne parviennent à rien sauver de ce désastre relatif. Même les
animaux semblent avoir déserté cette petite entreprise à la limite du désastre,
certes gentillette, mais pas beaucoup plus. La durée, faiblarde, n’aide en rien
de ce qui aurait pu donner un peu d’ampleur dramatique. Dommage.
Verdict : 5,5/10
Un petit drame français pas désagréable mais bien trop
convenu. On regarde et on oublie.
