Peu après avoir fait la connaissance du nouveau président des Etats-Unis Thaddeus Ross, Sam Wilson se retrouve plongé au cœur d'un gigantesque incident international. Dans une lutte acharnée contre la montre, il se retrouve contraint de découvrir la raison de cet infâme complot avant que le véritable cerveau de l’opération ne mette bientôt le monde entier à feu et à sang…
Premier Marvel de l'année et surtout premier à reprendre le flambeau et à avoir la lourde tâche de rester au niveau du précédent « Deadpool et Wolverine » de Shawn levy, et de son milliard de Dollars de recettes. C'est aussi celui par qui les changements de direction sont annoncés. Autant le dire ce « Captain America : Brave New World » a la pression. Et du coup, plusieurs choses changent : Exit le logo dans lequel nous retrouvions tous les héros Marvel adaptés à l'écran, place à un autre plus simple, en noir et blanc. Exit également John Hurt (l'acteur nous a quitté en 2017) dans la peau de Thaddeus Ross, place à Harrison Ford (Indiana Jones), qui reprend un rôle qu'il a déjà connu auparavant, celui de président des États-Unis (Dans « Air Force One » (1997) de Wolfgang Petersen, notamment). Et surtout, exit (Pour un temps ?) Le multivers, pour revenir à l'utilisation de la science comme arme de destruction massive. Exit également le Vibranium, venu du Wakanda, place à l'Adamentium, plus résistant que le précédent et surtout issu de l'île Céleste, apparue dans « Les Eternels » (2021). Et puis, bien sûr, Exit Steve Rogers, place à Ron Wilson dans les habits de Captain America.
Mais ce dernier n'est pas un super soldat. Celui qui portait l'armure du Faucon, s'est vu remettre le bouclier de Steve Rogers, de la main même de ce dernier, mais pas le produit qui pourrait le faire devenir un super Soldat, comme son illustre prédécesseur et son ami Buck Barnes. Il n'en demeure pas moins que l'acteur fait le job et assure le spectacle avec des combats dignes des précédents et une intrigue qui se concentre, cette fois ci sur l'utilisation de la science pour modifier les structures humaines et ainsi créer de nouvelles armes. Si le scénario de Malcolm Spellman , Dana Musson (Faucon et le soldat de l'hiver) et Matthew Orton (Cleaner) reste assez basique en somme et respecte le cahier des charges de la maison. Il est intéressant, parce qu'il nous raccroche à différents films de la précédente saga : « L'incroyable Hulk » (2008) de Louis Letterier, ou encore « Avengers Endgame », mais aussi un de ceux qui perturba le public à sa sortie par son aspect sombre et progressiste : « Les Eternels » de Chloé Zhao, mais il plante également les bases de la nouvelle saga à venir à travers différents éléments que je vous laisse découvrir.
Avec ce nouveau « Captain America : Brave New World » le studio Marvel compte bien retrouver l'aura de la saga de l'infini, en revenant à ses fondamentaux. C'est bourré de bonnes intentions, la mise en scène de Julius Onah (The Cloverfield Paradox) est précise, percutante et efficace. Elle nous embarque dans une aventure palpitante et dynamique, dans laquelle nous ne boudons pas notre plaisir. Seulement 2 heures de film, mais une énergie qui fait que l'on ne s'ennuie pas, un seul instant. Un seul regret tout de même, une fin assez légère qui retombe comme un soufflet et qui laisse penser à un manque d'idée originale pour clore ce film.
Pas de quoi nous empêcher de ressortir du film, assez satisfait d'avoir passé un bon moment et surtout d'avoir pu visionner, enfin un Marvel qui répondait à nos attentes. La suite c'est « Thunderbolts » de Jack Shreier, en Avril, et surtout « Les 4 Fantastiques, premier pas » de Matt shackman dont on espère qu'il sortira enfin ses héros de l'ornière créative dans laquelle les précédentes adoptions cinématographiques les avaient cantonnés.