Basic Instinct 2
Basic Instinct 2: Risk Addiction
Sortie:
29/03/2006
Pays:
Etats-Unis
Genre:
Durée:
1h50 Min
Réalisateur(s):
Acteurs:

Basic Instinct 2

par: Arnaud Weil-Lancry

Pour les amnésiques, Basic Instinct 2 est la suite du marquant premier opus réalisé par Paul Verhoeven. Massacre express d’un nanard complet, qui doit principalement son échec à son actrice principale, Sharon Stone.


L'histoire
Psychiare londonien, le docteur Michael Glass est amené à rencontrer Catherine Tramell, une belle romancière américaine soupçonnée de meurtre. Dès cet instant, sa vie bascule…

Critique

Comment ont-ils osé ?

C’est clairement la première pensée qui vînt à l’esprit lors des premiers rushes et autres teasers de Basic Instinct 2. Quelles chances pour qu’un film potentiellement si poussif, si peu désiré, marque les esprits ? Aucune. Dès ses premières images, Basic Instinct 2 vire dans le grand guignolesque et le n’importe quoi… Bref, dans la confirmation d’un gâchis annoncé en grande fanfare, ô film de l’inutile hollywoodien écoeurant. De bonnes idées, il y en a pourtant, mais bien trop peu nombreuses pour combler les lacunes d’un scénario risible et d’une actrice déchue ou presque… Michael Caton-Jones n’est pas Paul Verhoeven et Sharon Stone n’a plus vingt ans, qu’on se le dise…

Le cauchemar d'une blonde
En un nombre ridicule de minutes, on réalise combien le long-métrage sera douloureux, et il l’est… Cet échec incombant malheureusement à Sharon Stone, transparente du début à la fin, malgré sa plastique toujours extraordinaire et son sourire ravageur. Des qualités à double, voire triple tranchant, mettant en évidence un jeu d’un plat faramineux et inexistant au possible. C’est simple, l’actrice n’existe absolument pas et ne sert que de pierre angulaire à un film dont le scénario a déjà défilé des centaines de fois sur le grand écran. Malgré ses efforts, Michael Caton-Jones n’impose jamais son film qui s’embourbe dans le ridicule à chaque nouvelle séquence. Et des efforts, le réalisateur de Memphis Belle en fait à tour de pellicule : la bande originale est particulièrement soignée, tout comme les décors et la photographie, d’un standing classieux. Mais bon, cela ne rime à rien ou presque, tout ce travail étant anéanti à chaque apparition de Sharon Stone…
Allez, à voir, et à oublier cul sec...

A voir : Moui, bof… non… Gardez vos sous-sous pour autre chose
Le score presque objectif : 5/10
Mon conseil perso (de -3 à +3) : 0, rien à rajouter…