Click (Blu-Ray)

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
04/04/2007
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Adam Sandler, Jack Giarraputo, Neal H. Moritz
Scénaristes
Steve Koren, Mark O’Keefe
Compositeur
Rupert Gregson-Williams
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
107
Support
Critique de Frédéric Beaufrere
Et s’il était possible de contrôler le déroulement de sa vie comme on contrôle un magnétoscope, pouvoir sauter des chapitres, mettre en pause, faire une avance rapide ? Un postulat de départ qui donne à Click l'opportunité de revisiter un thème déjà servi plusieurs fois au cinéma, mais servi avec une originalité distrayante. Columbia nous propose ainsi une comédie originale, drôle et touchante grâce à une succession de bonnes trouvailles qui ne manqueront pas de faire rire les plus jeunes et émouvoir leurs parents.

L’homme pressé

Michael Newman est un homme pressé. Courant après une promotion sans cesse repoussée par son patron, cet architecte de talent peine à concilier sa vie professionnelle et sa vie de famille, reportant sans cesse les petites virées reposantes avec son épouse et ses enfants pour se consacrer exclusivement au dernier projet en date qui lui fera enfin décrocher son statut d’associé à part entière dans le cabinet auquel il appartient.

Entre les moqueries du petit voisin qui vante les derniers achats technologiques de ses parents ou encore la pression de ses enfants qui se moquent de son inaptitude à identifier la télécommande de la télé parmi les 6 ou 7 télécommandes de la maison, Michaël se décide à aller acheter un modèle universel dans un grand magasin. Au détour d’un rayon, il s’aventure dans un atelier caché au détour duquel il fait la rencontre de Morty, apparemment très occupé à étudier et répertorier les derniers gadgets reçus.

Une télécommande plus universelle qu’il n’y parait

L’homme mystérieux au regard un peu fou lui confie une toute nouvelle télécommande intelligente capable d’apprendre et de s’adapter aux réflexes de son utilisateur. Michael rentre satisfait et apprend à découvrir l’engin qui s'avère capable de contrôler bien plus que ses appareils éléctroménagers. Le fameux gadget lui permet d'intervenir sur sa propre vie : arrêt sur image, pause, accéléré et Michael découvre qu’il peut sauter des chapitres...

Lequel est l'instrument de l'autre ?

Malheureusement, un grand pouvoir implique de lourdes conséquences. L'utilisation de cette télécommande va plonger Michael Newman dans un véritable cauchemar au rythme effréné à travers les époques importantes de son existence. En découlent alors de nombreuses situations burlesques, mais aussi tragiques qui vont conduire le personnage principal sur un chemin sans retour.

Derrière la farce, la morale

Mais au-delà de ces scènes amusantes qu’il faut prendre avec un peu d’altitude, Click invite le spectateur à méditer sur la direction que chacun doit pouvoir donner à sa vie tant qu’on en maitrise le cours. Le film met en évidence les conséquences profondes de chacun de nos actes et sa moralité nous conjure de peser avec soin et altruisme chacune nos décisions grâce à l’interprétation émouvante des acteurs.

Kate Beckinsale en femme négligée resplendit de beauté et de caractère à travers les époques, Henry Winkler nous fait verser des larmes lorsque le vieillard qu'il interprête est lui aussi négligé par son propre fils. Christopher Walken s'amuse à jouer un professeur un peu foldingue  tout droit sorti de "retour vers le futur" tandis que David Hasselhoff se prête avec humour aux situations les plus grotesques. Au milieu de cette équipée hétérogène, Adam Sandler campe avec brio son personnage à la fois perdu et maladroit, a la fois sensible et émouvant et dans tous les cas imprévisible. Son interprétation comique n’est pas sans rappeler sa prestation hilarante et touchante aux côtés de Jack Nicholson dans Self Control.

Conclusion

Très critiqué à sa sortie à cause d’un scénario qui emprunte beaucoup à bruce tout puissant ou retour vers le futur, la force de Click réside dans ses répliques, ses situations acrobatiques et ses farces que l’on sent parfois venir de loin mais qui demeurent bien pensées. La dimension dramatique qui surgit en fin de film rappelle tout le monde à l’ordre en insistant tant sur l’impact irréversible de chacune de nos décisions sur notre vie, mais aussi sur celle des autres.

Sous ses airs de comédie légère, Click vient progressivement nous chercher et nous fait ressentir toutes les gammes d'émotions. Une comédie drôle mais aussi touchante qui constitue une belle leçon de vie, destinée à toute la famille. L’ensemble est servi par des maquillages et des effets spéciaux très bien faits qui donnent tout le crédit nécessaire à ce film qui provoquera chez de nombreux spectateurs… comme un déclic !

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Quel dommage de livrer une version 1080p d’un film si distrayant, tourné en numérique haute définition, dans une version compressée en MPEG2. Non pas que le résultat soit médiocre, puisqu’il demeure appréciable en général avec un piqué d’image satisfaisant l’œil du spectateur novice, mais force est de constater qu’un léger grain vient ternir la définition de l’image, surtout sur les scènes nocturnes, ce qui est regrettable. Est-ce là une contrepartie à accepter pour pouvoir disposer de plusieurs bonus sur ce support ?

Outre ce constat concernant le léger bruit de l’image, les contrastes presque correctement dosés et les couleurs bien saturées servent comme il faut les ambiances futuristes traversées par le héros du film. Tantôt tout en rondeurs, tantôt plutôt anguleux, les décors fourmillant de détails accentuent les époques traversées par les personnages. Chaque fois un éclairage et un design particuliers sont mis à profit pour donner une identité aux décors grâce à Dean Semler, directeur de la photographie primé pour Danse avec les Loups.

Un réel effort de conception a été fait sur l’interface hyper futuriste du DVD Blu-Ray. Haute en effets spéciaux et plutôt impressionnante elle vient envahir votre salon, vous plongeant dans la même interface en 3D que la télécommande du film. La palette de bleus utilisée, les éléments mobiles qui balaient l’écran en permanence et les menus parfaitement intégrés à tout ceci en font un DVD original dont l’utilisation reste intuitive, tout en conservant le caractère fantasmagorique du film.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Moyenne
Bonne
Arabe
Oui
Non
Non
 
 
 
Columbia Tristar ne semble pas privilégier les spectateurs francophones avec une fois de plus une piste son française en 5.1 compressé, un poil moins dynamique que la version anglaise qui pour sa part est proposée en PCM 5.1 pour le plus grand bonheur des oreilles.

Le film étant bien doté en effets spéciaux en tous genres, la palette sonore passe par toutes les couleurs et exploite pleinement l’installation home cinéma en nourrissant abondement les voies surround. Les dialogues très bien mixés flattent la voie centrale tandis que les voies arrières se plaisent à restituer la très dynamique musique de Rupert Gregson-Williams qui se joue tant des scènes comiques que des moments dramatiques. Une bande son qui traduit l’aisance du compositeur à s’adapter à toutes les situations de cette comédie sentimentale.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 244 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Exception faite des deux bandes annonce proposées sur le DVD Blu-Ray, Click propose un episte sonore sous-titrée en français qui permet d'apprécier les commentaires des acteurs et de l’équipe du film. On y découvre une équipé soudée qui s'est visiblement beaucoup amusée sur le tournage, notamment grâce à l'enthousiasme communicatif de Frank Coraci.

Quelques scènes supplémentaires sont aussi proposées mais c'est indéniablement le making off de 7 chapitres ("les métamorphoses", "les effets spéciaux", "les décors", "les voitures", "désirs canins", "un réalisateur génial" et "une excellente cuisine") qui informent le cinéphile sur les divers aspects du film qu'il a fallut maîtriser pour parvenir à un résultat cohérent.