Casino Royale (Blu-Ray)

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
U.S.A
Date de sortie
23/05/2007
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Barbara Broccoli
Scénaristes
Neal Purvis, Robert Wade
Compositeur
David Arnold
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
144
Support
Critique de Pierre Dubarry

Résumé 

Pour sa première mission (Casino royale est le premier roman de Ian Fleming et donc la première aventure officielle du personnage), James Bond affronte un puissant banquier privé à la solde de terroristes internationaux, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d'une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper (Eva Green), attachée au Trésor, l'accompagne afin de veiller à ce que l'agent 007 prenne soin de l'argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu. 

Critique artistique de Bruno Orru

Casino Royale est le premier Bond officiel qui n’est pas directement produit par la MGM, mais par Sony Pictures (placement produits Sony récurrent tout au long du film !). Est-ce pour cela que Casino Royale met en scène un Bond qui tranche radicalement ? La longue séquence de pré générique a disparue, Q et ses nombreux gadgets sont remplacés par une violence accrue et des combats corps à corps et le personnage lui-même est encore différent des précédents. Fini également les poursuites improbables avec des véhicules de fiction. Casino royale place Bond en poursuite terrestre, genre jeu vidéo de plateforme, et en violents échanges de coups de points.

C’est Daniel Craig qui à la lourde tâche de remplacer un Pierce Brosnan qui a endossé avec succès le smoking anglais. Outre un faciès à la limite inquiétant à mille lieux de celui de Roger Moore, Craig est du genre body buildé.

La mise en scène de Martin Campbell, déjà en charge de l’excellent Goldeneye, laisse une partie importante du métrage à la découverte du personnage, de sa sensibilité amoureuse, de ses doutes sur son métier. De fait, le film alterne des séquences bavardes avec les habituelles séquences de poursuites et bagarres à la différence près que ces dernières, comme précédemment indiqué, sont moins gadget et plus terre à terre. Bond est amoureux, on le sait si on connaît le pitch mais cela se révèle graduellement dans l’histoire. L’échange amoureux prend la (les) forme(s) de la séduisante Vesper Lynd interprétée par Eva green, française comme son nom ne l’indique pas.

Une histoire moins rocambolesque que les derniers films, pas d’enjeux pour sauver la terre ou l’univers par exemple. Ici il est plutôt question d’argent, même pas de pouvoirs d’ailleurs avec la confrontation avec Le chiffre, un banquier tendance terroriste. Le chiffre est épaulé par quelques autres méchants vénaux qui, comme toujours, se déplacent aux quatre coins du monde, et sont entourés de belles femmes.

Casino royale est le premier roman de Ian Fleming, le créateur du personnage James Bond. De fait, Bond au début du roman, et du film, vient d’acquérir sa licence de tuer, fameux double zéro. Cela explique une erreur importante que commet le personnage dès le départ de cette aventure et une appréhension palpable sous les yeux bleus de Craig. Des yeux bleus qui ont littéralement interloqué des fans du personnage si l’on en croit les réactions en nombre sur l’Internet. Pour autant, celui qui a lu, et relu, les romans trouvera en la personne de Daniel Craig un Bond proche de celui décrit par Fleming.

Avis complémentaire de Pierre Dubarry

De nombreux fans voyaient Casino Royale comme la fin définitive de l'exploitation des livres de Ian Flemming, et à forciori de son personnage culte James Bond. Martin Campbell a déjà sauvé la franchise une fois en 1996 avec Goldeneye, mais cette fois et malgré un épisode réalisé par Lee Tamahori assez honnête, le piège était énorme et pourtant voilà qu'il sauve non pas le personnage de James Bond et de sa franchise, mais il relance le tout sur de nouvelles bases scénaristiques, de mise en scène etc. Evidemment les fanatiques ne pardonnent toujours pas le choix de Daniel Craig, mais est-ce pour autant un choix aussi mauvais que cela?

Pierce Brosnan après des années de bons et loyaux services a cédé sa place au blondinet aux yeux bleus, mais qu'on se le dise, rarement un acteur (Sean Connery est cependant intouchable) n'avait incarné avec une telle perfection le rôle de notre agent secret le moins secret du monde. Nous présentant cette fois-ci un personnage violent, incontrôlable et sûr de lui-même, d'un autre coté nous avons un homme fragile et facilement atteignable, à sens contraire de ce que l'icône cinématographique de notre agent nous avait habitué. Si l'on rajoute à cela une Eva Green qui est la James Bond Girl parfaite, avec un regard à vous faire frémir de plaisir, nous atteignons les plus hauts sommets des meilleurs épisodes de la saga James Bond. Vivement le prochain, mais sans Martin Campbell...

Conclusion

Au final Casino Royale se révèle un métrage plaisant, permettant de rajeunir la licence, en phase avec la cinématographie du 21ème siècle, dans le bon sens du terme. Le personnage Bond, la qualité des méchants, le rôle actif de la Bond girl principale, le réalisme posé de la situation… Casino royale se veut un film d’aventure convainquant.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
S'il y a un Blu-Ray Disc qui nous permet véritablement de juger de ce qu'est véritablement l'expérience HD, Casino Royale occuperait la plus haute marche du podium. Le master image, identique à celui testé par mon camarade démontre ici une profondeur tout simplement ébouriffante. Encodé en AVC MPEG-4, cette mouture 1080p démontre après le générique en noir et blanc une palette colorimétrique éclatante, une profondeur et une stabilité sans faille jusqu'au générique de fin. Le niveau de détail de ce master est impressionnant, tout comme la profondeur des noirs jamais prise à défaut. De Madagascar en passant par le Montenegro, Casino Royale nous présente un transfert six étoiles dont les sceptiques de la Haute-Définition ne se remettront pas...
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Non
Non
Moyenne
Moyenne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Si Casino Royale est le disque de démo ultime en ce qui concerne l'image, le son n'est pas en reste. Commençons par les pistes Dolby Digital, de bonnes factures certes mais qui démontrent très vite leurs limites dans le haut du spectre, on reste sur notre faim. Mais heureusement que la VO en PCM non compressé vient faire voler en éclat cet à priori. Bien évidemment l'orientation du film étant moins tourné vers l'action, ne vous attendez pas à un harcèlement multicanal continuel, mais avions-nous sincérement besoin de ça pour nous convaincre? Rarement dans ma vie de home-cinéphile il m'avait été donné de subir un tel choc; le mixage fait la part belle aux médiums et aux aigus tout en insistant légèrement moins sur les basses fréquences exception faite de quelques séquences. Dans la première partie du film à Madagascar les séquences font la part belle aux basses fréquences qui sont représentés en majeure partie et qui se montrent beaucoup plus homgènes que les pistes Dolby Digital, moins "naturelle" et oprésentant moins d'assise. L'intelligibilité des voix, le film faisant la part belle aux dialogues, est d'une limpidité optimale, les scènes du tournoi de poker au Montenegro finiront de vous convaincre. Que dire de plus sinon que Casino Rioyale est le Blu-Ray Disc de démonstration ultime, concernant les capacités sonores du format? En mettant cela va de soi les formats non compressés de plus hautes factures que sont le Dolby True HD et le DTS HD.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 115 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
On retrouve sur cette édition française de Casino Royale les mêmes bonus que sur l'édition Zone 2 UK et que sur l'édition DVD. Malgré le fait que nous aurions appréciés de nouvelles choses (tel que la fonction Blu-Wizard), les bonus de ce BRD parvient cependant à imposer cette partie comme un incontournable pour tout acquéreur du disque, mais décidément pas assez pour étancher notre soif. Peut-être dans une future édition collector?

Becoming Bond
Le premier document vidéo s’intitule « Becoming Bond ». Un document présenté en HD de 27 minutes qui reprend points par points l’historique du roman, les personnages clefs, tout en insérant des images de tournages (combats, poursuites, séquences romantiques…) et des commentaires des principaux comédiens. L’ensemble est intelligemment monté, permettant de ne pas s’ennuyer, même si aucun élément purement technique n’est ici détaillé. On ressent d’après les commentaires du narrateur une certaine justification relative au choix de Daniel Craig pour le rôle de Bond.

James Bond : for real
Le second document « James Bond : for real ». Il présente en HD durant 25 minutes les principales scènes qui font intervenir des cascadeurs et autres responsables des effets spéciaux. Le terme « for real » fait référence à la réalité des cascades qui composent ce film ; la plupart des séquences impressionnantes du film sont en effet de vraies cascades et ce reportage permet de s’en convaincre.

Bond girls are forever
Le troisième document vidéo est présenté en SD sur une durée de 49 minutes. Il s’intitule "Bond girls are forever". Il s’agit en fait d’une émission TV qui s’intéresse à l’avis de certaines des actrices qui ont été sélectionnées pour tenir ce type de rôle. Il est en fait assez intéressant car il permet en effet, par décennies et par découpage des acteurs ayant tenus le rôle de Bond de s’apercevoir de l’évolution du caractère et de la présentation des bond girls.

Autres bonus
Il est également possible de découvrir le clip vidéo de la chanson du générique interprété par Chris Cornell. Deux bandes annonces (HD) sont également disponibles : The pursuit of happyness et Stanger than fiction.