Le Limier - Sleuth

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Sleuth
Genre
Pays
Usa
Date de sortie
30/09/2008
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Kenneth Branagh et Jude Law
Scénaristes
Harold Pinter d'après l'oeuvre de Anthony Shaffer
Compositeur
Patrick Doyle
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
88
Support
Critique de José Evrard

Synopsis
Milo Tindle, un jeune comédien au chômage, se rend chez Andrew Wyke, millionnaire et auteur de romans policiers. Son objectif : convaincre le romancier de divorcer de son épouse avec qui il vit désormais. Contre toute attente, Wyke accepte. A une condition cependant : Tindle devra l'aider à simuler le cambriolage de sa propriété, afin de toucher l'argent de l'assurance... C'est le début d'un duel implacable entre deux intelligences rivales, entre deux hommes qui sont peut-être moins opposés qu'il n'y paraît...

Critique Subjective
Les forces en présence
Sleuth est un remake d’un film de 1972 réalisé par Joseph L. Mankiewicz lui-même inspiré d’une pièce de théâtre d’Anthony Shaffer. Jude Law a demandé à Harold Pinter (prix Nobel de littérature tout de même) de réadapter la pièce sans prendre en compte la première adaptation cinématographique. Jude Law affronte Michael Caine sous l’œil de Kenneth Branagh. Bref , que du beau monde de part et d’autre de la caméra.

La réalisation
Le début du film est intrigant, une caméra en vue de haut et à la verticale montre l’arrivée de Milo au château de Wyke , qui ne soit pas du porche, on ne voit que sa main qui agrippe alors le jeune comédien comme pour le happer à l’intérieur comme une araignée. De plus on s’aperçoit très vite que la maison est truffée de caméras et que tout est filmé. De plus le réalisateur s’attache au jeu des acteurs et au face à face constant

Et donc ?
Le limier est basé sur une mécanique implacable, une mécanique de précision : celle de la manipulation. Le jeu des acteurs est donc très important puisque nous sommes quasiment dans la mise en abime. Nous avons des acteurs qui joue des personnages qui eux-mêmes jouent à être autre chose. Le gros soucis c’est que les deux acteurs cabotinent un peu trop et que leur dialogue s’enchaînent sans naturel. De même que Wyke aime contempler son image à l’infini , les acteurs semblent prendre du plaisir à se regarder jouer. De plus les dialogues à double sens ou à double tiroir sont trop ciselés (« La justice légale c’est jouer au pétomane à travers un trou de serrure »). Au final, on manque d’empathie pour les personnages et d’intérêt pour l’intrigue.

Un dernier mot
Que du beau monde pour un gâchis formidable. Double gâchis ; vis-à-vis du film original et indépendamment de lui.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Comme la réalisation, l’image est froide et découpée au rasoir. En un mot, elle est superbe et le jeu sur les bleus et les noirs est superbe. De même que le décor changeant de la maison et ses différentes couleurs sont parfaitement restitués

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne

Du Dolby True Hd en en Vo et en Vf. Les voix sont superbes, un mot récurrent dans cette critique technique, mais en français elles sont un peu trop mises en avant. Même si nous avons affaire ici au doublage traditionnel de Michael Caine, la traduction ne rend pas compte du ton rauque et aux abois employé par Caine. Il est étrange aussi que les commentaires audio soient mixées 2 ou 3 Db au dessus des autres pistes.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 17 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Commentaire audio de Kenneth Brannagh et Michael Caine

Commentaire audio de Jude Law

Jeu du chat et de la souris : l'arrière du décor (15’) : Autour d’interviews de Kenneth Branagh, le réalisateur, Jude Law, le producteur, et Michael Caine nous avons affaire ici à une tonne d’amabilités. On ose espérer que l’admiration de Michael Caine pour le travail d’Harold Pinter soit sincère.



Inspecteur Black (2’34) : Une interview d’Eileen Kastner-Delano, qui est l’artiste maquilleuse officiant sur le film Pourquoi une telle interview, mystère ?  Pour la transformation de Jude Law en Inspecteur black ?