Critique du film par David Guillet, Critique Technique par José Evrard
Synopsis
Après son divorce Lucy et ses deux enfants Michael et Sam partent vivre à Santa Carla où réside le père de Lucy. A la recherche de ses marques, Michael fait la connaissance de Star une belle et énigmatique jeune fille. Mais Star est la protégée de David et de son gang de voyous que Michael ne tardera pas à rejoindre, ce qu’il ignore c’est qu’il sera à son insu intronisé jeune vampire. Sam conscient de cette transformation tentera de l’aider avec ses nouveaux amis les frères Frog.
Critique subjective : It’s fun to be a Vampire
Joel Schumacher est ce que l’on peut appeler un cinéaste hétéroclite, il a visité un peu tous les genres avec plus ou moins de succès, notamment le blockbuster avec "Batman Forever" (1995) ou encore la comédie romantique avec "Cousin" (1989), la comédie d’espionnage avec "Bad Company" (2002) et le film noir avec l’excellent "8MM" (1999) avec Nicolas Cage. Pour "Génération perdue" (Lost Boys 1987) il s’essaye au film fantastique teinté d’horreur en revisitant le mythe du vampire. Ici pas de château transylvanien, de goules ou de population déchaînée pour donner un côté pittoresque au film. Non, ici les vampires sont des jeunes blousons noirs qui, non contents de semer le trouble autour d’eux embarquent un jeune homme avec eux et décident d’en faire un des leurs.
Des apprentis tueurs de vampire
"Génération perdue" se distingue également des autres films de vampire de par la nature des chasseurs de vampires plus gaffeurs que jamais. Ainsi les frères Frog sont totalement loufoques et pourtant sûr d’eux même, mais à la première apparition ils décampent comme s’ils avaient le diable aux trousses. Ce côté décalé permet de dédramatiser le sujet.
Drôles de vampires
Le film opte ici pour des vampires polymorphes, d’apparence humaine ils se transforment pour partir en chasse, à la manière des vampires de la série Buffy. Si le choix semble judicieux le traitement l’est un peu moins, c’est la dentition des vampires qui est en cause. Les canines semblent hypertrophiées et tellement rapprochées que de loin on pourrait croire à des dents de lapin, les traits légèrement marqués des vampires sont donc ainsi rendus presque grotesques par ce simple détail pourtant voulu, paradoxalement ce n’est pas pénalisant pour le film qui de part son rythme ainsi que de la trame parvient au but à savoir tenir le spectateur en haleine.
La critique DVD : http://www.dvdcritiques.com/critiques/dvd_visu.aspx?dvd=2560