Ghost machine

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Ghost machine
Pays
Angleterre
Date de sortie
22/05/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Steve Norris
Scénaristes
Sven Hughes, Malachi Smyth
Compositeur
Bill Grishaw
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
90
Support
Critique de Julien Sabatier

L’histoire :

Des jeunes gens essaient un jeu de simulation particulièrement réaliste développé par l’armée.

Critique subjective :

Premier long-métrage de Chris Hartwill, Ghost machine fait partie de ces films qui sortent d’on ne sait trop où et s’invitent subitement dans les rayonnages vidéo. Pour le meilleur … ou pour le pire. Souvent, on espère tomber sur une petite pépite méconnue. Souvent, on déchante. Avec Ghost machine, la formule se répète.

Courageux ou inconscient, Chris Hartwill s’attaque ici à un sujet éminemment casse-gueule : la réalité virtuelle. Bienvenue en territoire savonneux. On pense alors nécessairement à certains fleurons du genre (Vidéodrome, Brainstorm, Matrix, Avalon), les scénaristes aussi ! Mais pour tenter de se différencier, Ghost machine parie sur le mélange des genres, additionnant science-fiction, épouvante (un spectre s’invite dans la simulation) et action militaire. Un pari risqué, a fortiori pour une production ne roulant pas sur l’or.

Dans un premier temps, Ghost machine fait illusion. La mise en scène est décente, la photographie flatte l’œil, les décors possèdent un minimum de cachet et l’interprétation tient relativement bien la route. Le problème, c’est que plus le temps passe et plus les défauts transparaissent. La progression narrative s’avère bancale, l’intrigue hautement prévisible (difficile d’être captivé par l’affaire) et les personnages trop basiques pour convaincre (mention spéciale au gradé balafré et hystérique). Par ailleurs, le métrage ne fait qu’effleurer le potentiel de son sujet et gère très mal son aspect horrifique (le fantôme semble sortir d’un mauvais jeu vidéo). Game over.

Verdict :

Pas mauvais au point de s’arracher les orbites, Ghost machine reste néanmoins un titre à éviter. On conseillera plutôt d’utiliser les quatre-vingt-dix minutes pour revoir un bon film de SF ou se faire une partie de FPS.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Une solide restitution. Le métrage a beau ne pas disposer d’un budget faramineux, ses auteurs ont néanmoins tenu à soigner l’esthétique, une démarche qui se voit récompensée par un pressage Blu-Ray consciencieux. Quasi irréprochable, l’image affiche un piqué optimal et une parfaite gestion des couleurs. Invisible à l’écran, l’encodage est lui aussi une réussite.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Moyenne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Bonne
Bonne

Un son légèrement décevant. Si la clarté et la dynamique ne sont pas en cause (toutes deux donnent satisfaction), le mixage laisse en revanche à désirer. Les voix sont ainsi très en retrait par rapport aux effets et à la musique, un constat particulièrement valable en VO. Pas scandaleux, mais quelque peu gênant lors du visionnage. Il faudra monter l’ampli pour bien entendre le gens parler. On a connu mieux.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 2 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Bande annonce (2 minutes).