Depuis des générations entières, l'Alliance de la lumière mèe u,e lutte sans merci contre l'influence néfaste des Légions Obscures de l'Apocalypse. Ces derniers sont sur le point d'acquérir l'arme suprême : le "Mantera". Bien loin de tout cela, un jeune homme tout ce qu'il y a de plus ordinaire, découvre un gant truffé de nanotechnologies qui, une fois enfilé a le pouvoir de transformer son véhicule en armure robotisée. En possession de ce gant, il est bien loin de se douter qu'il deviendra l'Elu du "Mantera". Accompagné de son amie, il mènera une aventure où il est seul à pouvoir sauver l'humanité.
Bon, alors, par où commencer ? Et bien disons que si vous aves aimé « X-Or », « San-Ku Kaï » et les « Power rangers » lorsque que vous étiez enfant et que votre cerveau est resté bloqué à cette époque, alors vous devriez être comblé par « Mantera », si en revanche, vous avez, comme un tout un chacun évolué, que maintenant les fausses gestuelles, un peu ridicules, et les dialogues bas de plafonds, vous donnent de l’urticaire, vous devriez prendre votre médicament près de vous car la crise risque d’être sévère !
En fait, ce film commence bien, on sent que nous ne sommes pas dans un chef d’œuvre, et toute notre indulgence, face à un cinéma que l’on connait finalement très peu, se met en avant pour visionner ce film. Et puis d’un seul coup, notre mémoire à long terme se réveille, et une petite voix lointaine commence à vous murmurer à l’oreille : « On ne serait pas en train de sombrer dans du « Power Rangers », avec les : « Force bleue, force jaune, etc… » », et plus le film se déroule et plus la voix se fait insistante : « Tu crois qu’ils vont dire : « Mais que se passe-t-il ? Mais qu’est ce qu’il se passe ? » ». Alors non, naïf impénitent, on se surprend à hurler à la petite voix : « Mais tais toi donc ! Si ça se trouve le film va d’un seul coup changer de direction et tu vas voir on va crier au génie ! ». Là on a pris un risque, car le film a débuté depuis quasiment 50 minutes et l’on sombre de plus en plus vers ce qui s’est fait de pire dans les séries asiatiques pour enfants.
Alors le film arrive doucement, vers les 90 minutes de déroulé de son histoire futuriste, et la petite voix s’impose un peu plus violemment à notre oreille : « Là, je crois que nous avons touché le fond ! », même un enfant de cinq ans ne résisterait pas plus de 20 minutes, devant un jeu d’acteurs au rabais, un scénario aussi improbable que mal construit, un montage parfois hystérique, à la limite du laxatif, et une musique, certes en adéquation avec le film, amis fatigante quand même. Le générique de fin démarre au bout 117 mn de film, et en voulant le cacher à la petite voix qui s’est transformée en rire satanique, nous le vivons comme une libération. Nous avons survécue à un film redoutablement raté qui ne pourrait même pas être le pilote d’une série.