Le masque de l'Araignée

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Along came a spider
Genre
Pays
USA
Date de sortie
07/05/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
David Brown et Joe Wizan,
Scénaristes
Marc Moss
Compositeur
Jerry Goldsmith
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
103
Support
Critique de Emmanuel Galais
Dans un pensionnat privé de la capitale, Megan Rose, une brillante élève, fille d'une actrice mondialement connue et d'un père sénateur, est enlevée. Tous les indices mènent à Gary Soneji, son professeur qui enseigne depuis deux ans dans l'établissement. L'agent spécial Jezzie Flannigan, responsable des services secrets et assignée à la protection de Megan, n'a rien vu venir et est sévèrement blâmée par ses supérieurs. Pour une raison inconnue, c'est Alex Cross, profiler de la police de Washington, que le ravisseur veut comme enquêteur. Jezzie fait équipe avec lui pour élucider cette affaire d'enlèvement au plus vite. Mais si ce kidnapping n'était que la première étape d'un plan machiavélique ? Alex est en tout cas sûr d'une chose : il affronte un génie qui sait manipuler les gens.

Avec un titre pareil, et par les temps qui courent on pourrait aisément imaginer que le film parle de « Spider-Man », alors qu’ne fait il n’en n’est rien. « Le Masque de l’Araignée »est un thriller particulièrement haletant autour du rapt d’une enfant dans une école très sélecte des Etats-Unis, c’est aussi la première adaptation des aventures d’Alex Cross, héros de littérature policière créé par James Patterson. Ce profiler de génie, sait analyser en quelques secondes, une scène de crime, lit dans les êtres humains comme dans un livre ouvert et les criminels qu’ils pourchassent se mesurent à lui dans l’espoir de pouvoir enfin le tromper.

On l’aura compris donc, ce film est une adaptation d’un roman policier qui vise à lancer une licence. Et il faut dire que ce côté-là, pour le moment le calme est plutôt de rigueur. Pourtant la mise en scène du réalisateur Lee Tamahori (L’âme des Guerriers) s’avère plutôt efficace. Absolument pas dans le voyeurisme, ni dans la perversion, le réalisateur préfère plutôt s’intéresser au duel auquel se livre les deux protagonistes: Le profiler et le criminel. Pourtant, Tamahori, nous offre, comme a son habitude des scènes particulièrement bien soignée comme la scène d’ouverture dans laquelle la co-équipière de Cross, perd la vie. La scène est magnifique de précision et de dynamique, rien n’est laissé au hasard et plonge instantanément le spectateur au cœur de l’action et du style du film.

Et pour mieux appuyer cette dualité qui se joue devant nous, le réalisateur va privilégier les plans assez simples, ne pas faire dans la surenchère d’action sans aucun intérêt pour la compréhension du film pour ne laisser transparaître que les tensions qui règnent au sein des différents protagonistes. On regrettera peut-être certains choix de narration qui manque peut-être de relief, notamment autour du drame psychologique que vit Cross, après la mort de sa co-équipière, ou encore les liens qui amène le criminel à faire le choix de l’enlèvement, tout cela reste un peu trop flou pour être totalement emballant.

D’ailleurs c’est aussi peut-être à cause de l’interprétation de Morgan Freeman (The Dark Knight) qui fait énormément dans la retenue et ne donne pas beaucoup de latitude au réalisateur pour étayer ce côté torturé du personnage. Le comédien « fait le job » mais ne creuse pas suffisamment son personnage. En ressort, un final, un Alex Cross, crédible certes, mais manquant terriblement de relief. Il faut alors se reporter sur Michael Wincott (Animal) qui, comme à son habitude, joue beaucoup sur la nuance et notamment sur l’absence de perversité malsaine dans son personnage de psychopathe.

En conclusion, « Le masque de l’araignée » est un film plutôt bien mené par le réalisateur Néo-Zélandais Lee Tamahori, qui se regarde sans trop d’efforts, mais qui manque de peu sa cible, notamment par un manque évident de relief dans l’écriture des personnages et dans le jeu de l’acteur principal.   
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
L’univers du film reposant plus sur une intrigue que sur des effets visuels désarmants (hors mis la scène d'ouverture), la qualité du support blu-ray sert à lui donner une brillance nouvelle et un éclat remarquable, qui mettent en valeur tout le travail minutieux des chefs opérateurs et des décors. Les contrastes offrent plus de profondeur à l’ensemble et les couleurs sont ravivées. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master audio 5.1 se remarque par le mise en ambiance assez précise. Si la répartition est parfois  en avant elle ne manque toutefois pas de précision, et entraine ainsi beaucoup mieux le spectateur dans les méandres de cette histoire. La spatialisation est brillante et les dialogues sont particulièrement bien mis en valeur. Seule ombre au tableau la VF se fait en Dolby Digitale 5.1 et manque ainsi de précision.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Il faudra quand même m’expliquer les raisons d’une sortie Blu-ray d’un tel film sans Bonus, un non sens !