Knock At The Cabin

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
14/06/2023
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
M. Night Shyamalan, Ashwin Rajan et Marc Bienstock
Scénaristes
M. Night Shyamalan, Steve Desmond et Michael Sherman
Compositeur
Herdis Stefansdottir
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
105
Support
Critique de Emmanuel Galais

Tandis qu’ils passent leurs vacances dans un chalet en pleine nature, une jeune fille et ses parents sont pris en otage par quatre étrangers armés qui leur imposent de faire un choix impossible. S’ils refusent, l’apocalypse est inéluctable. Quasiment coupés du monde, les parents de la jeune fille doivent assumer leur décision avant qu’il ne soit trop tard…


L’Apocalypse est un sujet qui a toujours inspirés les artistes du monde entier. On en retrouve des illustrations de peintres de de renoms, dans des chansons, dans des livres, dans des films et que sais-je encore. Mais toujours dans une vision pessimiste et sanguinolente de cette fin du monde que l’homme a programmé dans son inconscient. A la base de « Knock at the Cabin », il y a d’abord, le livre de Paul Tremblay, sorti en 2018 : « The Cabin at the End of the World », et couvert de récompenses. Puis il y eut deux scénaristes : Steve Desmond et Michael Sherman (Native Son) qui signèrent un premier script, qui entra direct dans la Blacklist qui recense les meilleurs scénarii de l’année. Enfin arrive dans l’aventure, Blinding Edge Pictures, la société de production de M. Night Shyamalan (Le Village), qui, au départ, ne souhaite que produire le film. Mais après lecture, le réalisateur sent l’envie de s’approprier le scénario et de lui apporter quelques modifications. Car ce dernier est particulièrement fidèle au roman et le réalisateur souhaite s’en écarter pour pouvoir livrer une vision différente de l’Apocalypse.


Le résultat est un film plutôt réussit, dans lequel M. Night Shyamalan, va se détourner du livre à la moitié de son récite pour en donner une vision plus positive. C’est un parti pris que l’on peut lui reprocher, tant le roman de Paul Tremblay est assez singulier dans son raisonnement, et offre un fin plus individualiste qu’ouverte, et beaucoup moins positive, le réalisateur lui va aller chercher une manière de faire le choix imposé au couple. La bonne idée étant, dés le départ, de rester sur l’interrogation permanente sur les véritables intentions des visiteurs. Et comme, à son habitude, avec un certain savoir-faire sadique, Shyamalan maintient la pression sur le spectateur, et ne laisse que très rarement l’occasion de reprendre son souffle, pour nous garder sur son contrôle du début à la fin. Et même si l’on peut se faire une première idée de la fin, le réalisateur est suffisamment malin, pour fausser les pistes et tourner jusque ce qu’il faut autour du pot avec une redoutable efficacité. Et cette fois-ci, et c’est une première chez lui, pas de twist de dernière minute.


M. Night Shyamalan soigne sa mise en scène, impose une lecture plus optimiste que le roman, mais surtout joue avec les focales, plus ou moins discrètement pour créer cet ambiance pesante et captivante qui va nous tenir jusqu’au bout de l’histoire. Grâce à une mise en scène inventive et en même temps des plus classiques, en utilisant des Focales Anamorphiques, beaucoup utilisées dans les années 90. Cela donne une texture particulière qui rajoute de la tension, discrètement mais surement. Le réalisateur n’hésite pas à utiliser les perspectives associées au plans serrés sur les personnages pour mieux appuyer cette sensation claustrophobique de ce Huit-Clos Pré Apocalyptique. Et de temps en temps, Shyamalan change d’objectifs pour filmer des flash-backs qui viennent nous raconter l’histoire de couple, dont on ne se saura pas pourquoi ils ont été choisis. Mais c’est justement tout ce que nous attendons d’un film comme celui-là, de sortir de la projection en se posant encore beaucoup de question, car il n’est rien de plus jouissif que de ne pas tout savoir afin de se focaliser sur l’essentiel.


Et pour donner corps à son film, le réalisateur a choisi, d’abord deux acteurs de sagas prolifiques : Dave Bautista (Les gardiens de la Galaxie) et Ruppert Grint (Harry Potter). Mais ce qui est intéressant dans « Knock at the Cabin » c’est que chacun des comédiens, n’est pas là pour porter le film ou pour lui assurer un certain succès, mais plutôt pour être une part du puzzle. Ainsi Bautista impose sa carrure impressionnante, mais parvient à la faire oublier pour se lover dans un rôle plus subtil que physique. Rupert Grint, lui se fait d’ailleurs plus discret dan un rôle plus en tension que ses partenaires. Face à eux Jonathan Groff (Matrix Resurrection) et Ben Aldridge (Fleabag) impose un jeu tout en nuance dans un exercice compliqué, où les personnages doivent passer par une multitude de sentiments contradictoires. 


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
« Knock at the Cabin » évolue dans un milieu tout en nuances, presque intemporel où les éclairages intérieurs autant qu’extérieurs apportent autant de tensions que de moments de pauses pour le spectateur. Le travail du Directeur de la Photographie Lowell A. Meyer (Thunder Road), qui consistait à recréer un univers intemporel entre tension et cocooning, tout en donnant à « Knock at the Cabin » une texture proprement moderne. Le résultat est là et le support retranscrit une image de grande qualité avec des sombres soignés et des couleurs parfaitement dosées.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « Knock at the Cabin », comme dans n’importe quel film du genre, le support se révèle d’une efficacité renversante avec une répartition minutieuse particulièrement soignée. La dynamique est à vous en faire vriller la tête tant elle est efficace. Subtile et puissante la piste DTS-HD Master Audio 5.1, a le mérite de pouvoir vous plonger au cœur de ce cauchemar magistralement orchestré.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« Faire les bons choix : Dans les Coulisses de « Knock at the Cabin » », est un making of qui revient sur tous les choix opérés pour donner naissance à cette aventure.

« Les Outils de l’Apocalypse », permettent à l’équipe de montrer et même d’expliquer les signification des armes des visiteurs.

« Story-Board », ouvre une fenêtre sur ce travail si nécessaire au tournage d’un film.

« Kristen Cui nous éclaire », un focus sur la jeune actrice du film.

Puis des scènes coupées ou en version longue.