Fast & Furious X

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
27/09/2023
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Neal H. Moritz, Vin Diesel, Jeff Kirschenbaum, Justin Lin et Samantha Vincent
Scénaristes
Dan Mazeau et Justin Lin
Compositeur
Brian Tyler
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
141
Support
Critique de Emmanuel Galais

Après bien des missions et contre toute attente, Dom Toretto et sa famille ont su déjouer, devancer, surpasser et distancer tous les adversaires qui ont croisé leur route. Ils sont aujourd’hui face à leur ennemi le plus terrifiant et le plus intime : émergeant des brumes du passé, ce revenant assoiffé de vengeance est bien déterminé à décimer la famille en réduisant à néant tout ce à quoi, et surtout à qui Dom ait jamais tenu.


Dans FAST & FURIOUS 5 en 2011, Dom et son équipe avaient fait tomber l’infâme ponte de la drogue brésilienne, Hernan Reyes, en précipitant son empire du haut d’un pont de Rio De Janeiro. Ils étaient loin de se douter que son fils Dante, avait assisté impuissant à la scène et qu’il avait passé ces douze dernières années à échafauder le plan infernal qui exigerait de Dom un prix ultime. Dante va débusquer et traquer Dom et sa famille aux quatre coins du monde, de Los Angeles aux catacombes de Rome, du Brésil à Londres et de l’Antarctique au Portugal. De nouvelles alliances vont se forger et de vieux ennemis réapparaitre. Mais tout va basculer quand Dom va comprendre que la cible principale de Dante n’est autre que son fils à peine âgé de 8 ans.


Accident artistique ou simplement licence qui se cherche un nouveau souffle, « Fast & Furious X » est un film qui fait mal aux neurones. En fait pour résumer, la pensée qui ressort de ce nouvel opus de la saga (dont il ne s’agit, ici, que de la première partie !), déjà pas forcément très haute dans l’échelle de la qualité scénaristique, nous pourrions dire que « Fast and Furious X » plonge un peu plus la saga dans les bas-fonds du grand n’importe quoi, que ce soit sur le plan scénaristique mais également sur celui de la mise en scène. Car si la saga en elle-même a dérivé vers le film d’espionnage assez bas de gamme, malgré des résultats au box-office en constante progression, le film peine à trouver une intrigue solide et enchaine des moments de bravoures qui empilent les grands n’importe quoi, et les assume totalement.


Et de consternation, il est question dans ce nouvel opus dès les premières images, avec des dialogues qui frôlent le primaire. Justin Lin, réalisateur du neuvième, et Dan Mazeau (La Colère des Titans), ont donc décidé de faire de ce deuxième épisode, une sorte de synthèse de la saga en reprenant le scénario du cinquième qui serait donc possiblement l’occasion de mettre en lumière la vengeance du fils. Ils vont alors puiser dans tout ce que les meilleurs ont fait avant, à commencer par Sam Mendes et son « Skyfall » qui n’a jamais porté aussi haut les couleurs de James Bond avec un méchant iconique et marquant interprété par un Javier Bardem, particulièrement inspiré. Ici, Dante Reyes est une sorte d’hystérique affligeant, interprété par un Jason Momoa singeant tristement Bardem. L’acteur en est gênant de ridicule et fatigue plus qu’il ne passionne. Ajoutez à cela des situations totalement irréalistes mais montées à rallonge et la messe est dite.


Louis Leterrier, le plus américains des réalisateurs français avec à son palmarès : « Danny The Dog » en 2005, ou encore « L’Incroyable Hulk » en 2005 et surtout « Insaisissable » en 2013, sait pourtant y faire dans la mise en scène des films d’actions. Ici, il se lance des défis remarquables comme une voiture roulant sur les parois d’un barrage ou une boule en feu tirer par la voiture de Vin Diesel qui parcourt l’autoroute et sème les enfers. C’est amusant sur le papier, et la mise en scène montre un véritable savoir faire du réalisateur, mais l’accumulation de grand n’importe quoi, fatigue, épuise. Et sur plus de deux heures de ce traitement, le public demande la fin de son supplice, d’autant que rien dans le scénario n’est fait pour relever le niveau et donner un sens à tout cela.


Jason Momoa (Aquaman) est le plus mauvais méchant que l’on ait pu voir, donc et s’approche des pires acteurs d’Hollywood, avec une prestation proche du dessous du niveau des océans. Mais là le duo Vin Diesel (Les Gardiens de la Galaxie) et Michelle Rodriguez (Donjons & Dragons) semble vouloir le rejoindre dans les bas-fonds avec des compositions insipides et caricaturales à souhait. On se demande ce que Brie Larson (Room) et Charlize Theron (Mad Max Fury Road) sont revenues faire dans cette galère. Seul John Cena (Peacemaker) parvient à tirer son épingle du jeu.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Tout en contraste en permanence, « Fast & Furious X » est avant tout un film qui joue sur ses ambiances et ses environnements. On passe facilement des extérieurs lumineux à un environnement plus compliqué, le support apporte une image lumineuse à souhait avec des contrastes particulièrement bien marqués.  Tout est précis dans l’image et garde une stabilité remarquable notamment dans les scènes de courses poursuites.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos 5.1 se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les effets sonores dont l’importance est capitale pour donner à l’ensemble tout son sens. Forcément on en prend plein les oreilles, les bruits des moteurs, les explosions, etc…, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou par les effets spéciaux qui parviennent à trouver leur place pour ne pas prendre le dessus des dialogues ni se laisser dépasser.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« C’est la Famille », un focus sur le retour des acteurs iconiques de la licence et sur ceux qui n’ont jamais quitté la licence.


« Dérapage contrôlé : Découpage de scène par Louis Leterrier », Le réalisateur nous explique comment, avec son équipe, ils ont mis en scène l’une des scènes les plus remarquables du film.


« Les Cascades de Fast and Furious X », un focus sur les qualités de cascadeurs des acteurs.


« Les Belles se rebellent », Un focus sur les rôles féminins, importants du film.


« Direction Rio », Un focus sur le tournage dans la ville Brésilienne.


« Jason Momoa à la conquête de Rome », Bon, un focus sur l’acteur et son rôle, particulièrement dans la partie tournée à Rome.


« Petit Brian Prend le volant », un focus amusant dans lequel nous voyons comment le jeune acteur Léo Abelo Perry a tourné la scène dans laquelle son personnage conduit une voiture.


Puis les commentaires audios du réalisateur, un bêtisier et un clip.