Sables Mortels

Catégorie
Cinéma
Titre Original
White Sands
Genre
Pays
USA
Date de sortie
20/09/2023
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Scott Rudin et William Sackheim
Scénaristes
Daniel Pyne
Compositeur
Patrick O'Hearn
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
101
Support
Critique de Emmanuel Galais

Ray Dolezal, shérif-adjoint, enquête sur la mort mystérieuse d'un homme dont le corps a été retrouvé au milieu du désert du Nouveau-Mexique. L'inconnu, vêtu d'un costume de ville, tenait dans sa main une arme de service pressée contre sa tempe et dans l'autre un attaché-case renfermant 500.000 dollars.


Si Roger Donaldson a su s’illustrer dans des films policiers, des comédies ou encore des films d’horreur, il également su réaliser des films plus oubliables comme ce « Sables Mortels » (« White Sand » en VO) qui suit une intrigue dans laquelle un sheriff-adjoint se retrouve piégé dans une sombre affaire, dans laquelle le FBI a un rôle sombre à jouer. Tout tourne notamment autour d’un terrain renfermant un gisement de schiste, se présentant comme une sorte de Sable Blanc (d’Où le titre en VO). 


Mais voilà, le scénario est un peu fainéant et n’amène pas grand-chose de bien intéressant à se mettre sous la dent si ce n’est, un personnage féminin plus en relief, plus clairvoyant que les autres, en un mot plus malin. Pour le reste tout est convenu et sans grand intérêt. Les personnages masculins répondent tous à des critères bien ancrés, comme l’adjoint du sheriff intègre et déterminé, le malfrat qui roule des épaules et suce des cure-dents et les agents du FBI ou policiers avec de grosses lunettes noires et des moustaches. Rien de nouveau et rien ne nous est épargné, les relations entre le héros et la femme fatale, les agents du FBI qui ne sont pas si clairs que cela et ainsi de suite pendant plus d’une heure et demie.


Et si la mise en scène nous réserve de belles surprises comme la scène d’ouverture qui semble marquer un manque du pays avec ces grands espaces, ces lignes qui longent un grand canyon et où rien ne semble attendre cette voiture de police qui file à grande allure, soulevant de la poussière, comme un avion laisse ses traces dans le ciel. Mais, une fois passé ces grands moments, le film se perd dans une mise en scène qui manque de dynamisme et lorgne sur bien d’autres succès du moment, mais n’arrive jamais à totalement choisir son camp.


Et ce n’est pas la prestation de Mickey Rourke (Angel Heart), qui joue le méchant du film. L’acteur qui semble déjà sur la pente glissante qui va l’entrainer vers une longue traversée du désert. L’acteur en fait des caisses pour donner un volume à son personnage, mais finit par le rendre comme une caricature de lui-même. Plus proche du ridicule que de la réussite, sa prestation participe activement au désintérêt du spectateur pour ce film. Face à lui Willem Defoe (Mississipi Burning) et Mary Elizabeth Mastrantonio (Robin des Bois Prince des Voleurs) tentent d’apporter un peu plus de profondeur à leurs personnages, mais ont bien du mal à exister face à l’embarrassant partenaire. D’ailleurs nos pourrions dire la même chose de la prestation de Samuel L. Jackson (Pulp Fiction) qui ne cesse, lui aussi, de pousser les clichés pour rendre son personnage plus ambigu, mais rate complètement le coche.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Le travail de restauration est intéressant et les couleurs ainsi que la luminosité sont particulièrement bien dosés, ce qui donne un nouveau relief. Le film est débarrassé de ses défauts et nous donne ainsi un film dont l’image soignée est plus lumineuse et plus nette. Le support est précis et offre ainsi au film une nouvelle jeunesse qui mérite de s’y arrêter.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master 5.1 ne masque pas le passage du temps, mais se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les dialogues et les effets sonores. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique qui parvient à se faire suffisamment discrète pour être oubliée.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 20 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un entretien avec le journaliste Frédéric Albert Levy qui revient sur les dessous du film ses bons comme ses mauvais côtés.