Indiana Jones et le Cadran de la destinée (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Indiana Jones and the Dial of Destiny
Genre
Pays
USA
Date de sortie
10/01/2024
Réalisateur
Format
Blu-ray Ultra HD
Boitier
Amaray
Producteurs
Kathleen Kennedy Frank Marshall et Simon Emmanuel
Scénaristes
James Mangold, John-Henry et Jez Butterworth et David Koepp
Compositeur
John Williams
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
154
Support
Critique de Emmanuel Galais

1969. Après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de New York, l'estimé docteur Jones, professeur d'archéologie, est sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles. Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche d'un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d'Archimède, une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n'a d'autre choix que de se lancer à sa poursuite. Il ressort son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée...


Voilà une page qui se tourne, George Lucas et surtout Steven Spielberg ont passé la main, tout en restant à la production. Seul Harrison Ford est encore de la partie, dans ces nouvelles aventures de l’aventurier archéologue, le plus célèbre de la planète. Du haut de ses 80 ans (78 lors des prises de vues) l’acteur n’a rien perdu de sa superbe et même si parfois les gestes sont moins énergiques qu’auparavant le comédien continue de faire illusion, et surtout, il n’a jamais été aussi proche de son personnage, en lui insufflant cette sagesse et peut-être même cette lassitude de l’âge. Car Harrison Ford, dont le premier film remonte à 1966, aura toujours su garder une Aura hors du commun dans l’univers Hollywoodiens, malgré une carrière très essoufflée depuis déjà un certain nombre d’années. Mais dès son apparition au début du film, le comédien capte, comme jamais l’œil de la caméra et reprend avec brio son personnage, abandonné dans le très mal aimé « Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal » en 2008. 


Ici, nous sommes sur une conclusion ! Celle d’une saga qui aura débuté en 1981 et aura toujours été une sorte de miroir de ses auteurs. Le premier volume, celui de l’hésitation, le second celui des divorces, le troisième, le mea culpa et le quatrième celui pour faire plaisir au fan et aux amis. Celui-ci est le premier qui sert de miroir à l’acteur, certainement fatigué de courir, de se blesser sur les tournages et de jouer du fouet. Alors du coup, le réalisateur James Mangold (Le Mans 66) et ses co-scénaristes John Henry et Jez Butterworth (Le Mans 66) et Davis Koepp (The Ryan Initiative) vont monter une histoire tournée vers le passé, mais également vers la fin d’un personnage qui aura suffisamment rendu de service et qui n’a pas démérité son repos. Et il sera peut-être possible, de juger cela, contre-productif ou trop appuyé, mais le fait est que le film vient conclure la saga et le fait brillamment. Car le scénario monte une histoire en constante évolution, qui a su s’inspirer du meilleur de la saga et a su garde l’essence même du personnage. Celui qui parcourt le monde pour sauver des trésors archéologiques tout en se retrouvant à chaque fois face à ses ennemis.


La mise en scène de James Mangold, n’a d’ailleurs pas oublié ce que nous étions venu chercher en premier lieu : L’aventure et l’action. Et de ce côté-là, Mangold ne se prive pas, mais conscient que son personnage son acteur n’ont plus l’âge de ces bêtises, il va donner le meilleur à sa filleule et au gamin qui l’accompagne, laissant à Indie, le gros œuvre (Cela donne d’ailleurs une scène d’équitation, qui, même chez Indiana Jones, est un peu trop Irréaliste, mais bon !). Et ca fonctionne toujours autant, d’autant que le scénario, cette fois-ci ne part pas dans le grand n’importe quoi comme dans le film précédent, tout est logique, l’humour y est dosé justement, sans trop en faire et, surtout, le réalisateur parvient encore à nous surprendre. A commencer par la scène d’ouverture, la seule où Harrison Ford est rajeuni, qui pose les bases de l’histoire et va lui apporter tout son sens.


Débarrassé, si je puis dire, de l’influence de Lucas, dont les dernières idées ne furent pas toujours les meilleures, James Mangold parvient à garder un cap et une énergie communicative à cette nouvelle aventure. Nous avons, bien sûr, parlé d’Harrison Ford, mais le film gagne aussi en réussite grâce aux deux personnages qui partagent l’aventure d’Indie : Héléna Shaw, donc, la filleule de l’archéologue, jouée par l’actrice de la série « Fleabag » : Phoebe Waller Bridge qui gagne ses galons d’actrice de film d’aventure, avec une drôlerie et une énergie qui lui colle parfaitement. Et puis, un jeune acteur français de 16 ans, Etthan Isidore que l’on avait pu voir sur Netflix dans la série « Mortel ». Fier de son expérience, le jeune homme peut être fier de sa prestation et de l’énergie qu’il met dans son personnage et dans son jeu. 


Et puis pour conclure, un film d’Indiana Jones ne peut être réussit que si son méchant l’est et de ce côté-là le réalisateur a pu compter sur le talent et la maitrise de Madds Mikkelsen, l’acteur qui interpréta « Le chiffre » dans « Casino Royal » de Martin Campbell en 2006 ou encore qui joua dans l’incroyable « Drunk » de Thomas Vinterberg en 2020, signe ici, une prestation toute en froideur et en nuance, qui le rend si captivant. On l’aura donc compris, « Indiana Jones et le cadran de la Destinée » vient clore plus qu’honorablement la saga et faire oublier le faux pas du « Royaume du Crâne de Cristal ».


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.40:1
L'image est particulièrement soignée avec notamment une belle profondeur de champ et des contrastes appuyés qui donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail y compris dans les effets de premiers plans ou d’arrière-plan.. Cela apporte de la dynamique sur les plans les plus spectaculaires même si parfois l’image se fait moins nette comme dans la scène sous-marine. Et même, si le visionnage en Imax était conseillé lors de la sortie du film en salle, l’édition 4K n’a pas à rougir et offre une luminosité impeccable, où chaque détail soigné par le réalisateur et son équipe bénéficie d’un traitement de valeur. L’ambiance rétro et la mise en scène soignée pour plonger le spectateur dans un univers qu’il connait trouve, ici, un bien bel éclat.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

La piste Dolby Atmos, se lance dans des mises en ambiance remarquables pour ne pas dire de toute beauté, dans laquelle la musique de John Williams est aussi impressionnante que les effets sonores discrets ou non, comme lors des bagarres ou dans la scène dans la caverne ou résonne l’écho. La répartition ne se laisse que très rarement déborder. Même si parfois la musique se fait envahissante et vient étouffer légèrement les voix, la dynamique du film se fait puissante et brillante quelques soient les scènes et il est impossible de ne pas se laisser porter par le film. Les effets sonores sont des éléments indissociables du film et de sa narration et cela s’entend, chaque craquement, chaque effet de basse et chaque élément de percussion se répartissent avec précision dans l’ensemble des canaux pour créer une immersion à la hauteur de l’ambition. 

A noter, comme indiqué dans les bonus, la possibilité sur le Blu-ray d'apprécier le film uniquement avec la partition musicale en Dolby Digital 7.1 avec une belle enveloppe sonore.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 180 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Le Film en version Musicale

Un making of, qui revient sur ce tournage exceptionnel.

Une énorme surprise le film en version Musicale avec une piste Dolby Digital 7.1 qui procure une belle enveloppe sonore. Et quoi de mieux, pour mieux comprendre l’importance de la musique dans un film que d’aller au ciné concert, où l’orchestre joue devant nous l partitions ? Et bien visionner le film avec seulement la bande originale signée par le maitre John Williams. Le génie de ce compositeur pour retranscrire les ambiances et appuyer la vision narrative du réalisateur et donner cette énergie si importante au film, apparaît en pleine lumière.