Loki : Saison 1 - édition limitée (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Série TV
Titre Original
Loki : Season 1
Pays
USA
Date de sortie
10/01/2024
Réalisateur
Format
Blu-ray Ultra HD
Boitier
Amaray
Producteurs
Michael Waldron, Kate Herron, Tom Hiddleston, Stephen Broussard, Victoria Alonso, Louis D'Esposito et Kevin Feige,
Scénaristes
Michael Waldron, Eric Martin (XLVIII), Tom Kauffman, Elissa Karasik et Bisha K. Ali
Compositeur
Natalie Holt
Editeur
Edition
Edition limitée
DureeFilm
284
Support
Critique de Emmanuel Galais

Le méchant lunatique Loki (Tom Hiddleston) reprend son rôle de dieu de la malice dans « Loki », la nouvelle série des studios Marvel qui se déroule après « Avengers : Endgame ». Kate Herron en est la réalisatrice et Michael Waldronle principal scénariste.

Depuis le lancement de sa plateforme Disney + en novembre 2019, et la fin de la Saga de l’infinité (MCU Phase 1 à 3), le studio a eut la malheureuse idée de lancer la nouvelle phase de sa licence Marvel en créant des séries qui viendraient interagir avec les films à sortir. Je dis malheureuse, car depuis la série « Wanda Vision », le studio semble avoir perdu pied et s’être lancé dans des univers d’où ils ont bien du mal à captiver les spectateurs que ce soit en salle ou sur la plateforme. Pour preuve les résultats qui ne cessent de s’éroder à mesure que les films sortent (Le score de « The Marvels » a définitivement fait sortir de sa réserve le PDG de Disney Bob Iger, pourtant à l’origine de la plateforme et de certains choix hasardeux). Avec « Loki », le grand patron de Marvel, Kevin Feige, pensait bien tenir là, l’occasion de trouver enfin sa série à succès, son « Mandalorian ». D’autant que le frère de Thor doit introduire le principe de « Multiverse » qui sera la trame du nouveau MCU.

Mais le résultat est très en dessous de ce que nous pouvions attendre de ce personnage. A commencer par des décors très seventies, début eighties, qui décontenancent. Puis une intrigue qui amène plusieurs types de « Loki » et finissent par perdre le spectateur dans une espèce de quête de vérité qui ne cesse de se prendre les pieds dans le tapis à mesure qu’elle progresse, comme si les auteurs avaient navigué à vue. D’autant que l’exercice a pour but de présenter le nouveau méchant du MCU : Kang Le Conquérant. Et en plus, comme si cela ne suffisait pas, l’acteur Jonathan Majors est débarqué, pour des raisons de violences. « Loki » est une série qui surprend le spectateur, de la même manière que « Wanda Vision » avec un aspect rétro assumé, mais surtout qui met bien trop de temps à se révéler pour garder le spectateur. Sans parler de l’humour très bas de gamme, digne des pires sitcoms de Disney. 

Et c’est surtout du côté des personnages, que le bât blesse, puisque Loki, lui-même, est la première victime de ce ton utilisé par les auteurs. A trop vouloir jouer sur le côté humoristique, qui avait été parfaitement dosé dans les différents films où il apparaît, ici, le curseur est poussé au maximum et le frère de Thor apparaît juste ridicule, bloqué par les agents de l’agence en charge de la lutte contre les « variants », créée par les Gardiens du temps. La prestation de Tom Hiddleston (Crimson Peak) est d’ailleurs au niveau des auteurs, navrante, pour un acteur de ce niveau. Le comédien répète sans cesse les mêmes gestes, semble parfois ne pas savoir comment se tenir durant des dialogues et fnit par lasser plus que par passionner. Face à lui Owen Wilson (La Nuit au musée), fait ce qu’il a toujours fait. Pas de très grandes nuances, et surtout, pas de véritables surprises dans son jeu. L’acteur navigue en terrain connu et ne semble pas vouloir se mettre en danger.

En conclusion, « Loki » n’est pas la série qui viendra sauver le MCU. Et même si la plateforme vient de mettre en ligne la deuxième saison, en grande pompe, pas sur que la première donne envie d’aller voir la suite. Le scénario est confus et manque terriblement d’idée, au point de trainer la patte pendant les quatre premiers épisodes, avant de se réveiller sur les deux derniers. La mise en scène a fait le choix hasardeux du retro en espérant créer une forme d’effet nostalgie, qui ne fonctionne pas et surtout qui a du mal à se justifier. Quant aux acteurs, entre Tom Hiddleston qui est en roue libre et articule son jeu autour de la même mimique et Owen Wilson qui ne prend aucun risque et rejoue inlassablement le même personnage depuis une vingtaine d’année déjà, autant dire que la série est loin de nous embarquer. On se consolera, quad même en se disant qu’alors que Disney a annoncé ne plus sortir ses productions sur support physique en Australie, le studio semble faire le choix inverse en ce qui concerne ses sorties Sérielles en Europe.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.40:1

Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Nous observons sur cette édition physique un taux de débit jusqu'à 80 mb/s, ce qui est excellent et permet à un œil exigeant de voir des différences par rapport au streaming en termes de compression, de restitution des dégradés et de fluidité, notamment dans les séquences avec des variations lumineuses rapides. Pour autant, l'écart n'est pas si flagrant, preuve en est que le streaming a atteint un haut niveau de maturité. Evidemment nous supposons ici que vous avez désormais l'abonnement permettant de visualiser les contenus Disney + en 4K.

Par rapport à une diffusion HD ou la version Blu-ray, également disponible dans ce coffret en édition limitée, la 4K apporte plus de dynamique visuelle grâce au HDR et à un encodage H265 (ratio 2.39:1) qui découpe tous les détails avec une parfaite précision. La palette colorimétrique est fabuleuse et apporte l'emphase visuelle que mérite cette série, même si elle déçoit sur le plan scénaristique. Notons que les nombreuses séquences d'effets spéciaux apparaissent le plus naturel possible, soulignant une grande qualité de travail sur ce plan.

 

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

La piste Dolby Atmos en VO surprend pas sa vivacité et sa dynamique, des caractéristiques dégradées depuis un moment sur les productions Disney. C'est d'ailleurs déjà le cas en streaming.La spatialisation est aérée avec une séparation des canaux facilement perceptible et qui permet de bien déceler les panoramiques sonores et d'apprécier les détonations. 

Plus globalement, et c'est aussi vrai pour la piste VF dolby Digital 5.1, les effets sonores sont habilement utilisés avec des basses particulièrement présentes. La répartition est minutieuse et les effets sonores ne viennent pas empiéter sur les dialogues. 

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« Rassemblement :  Le Making of de Loki », un making of qui revient sur les choix opérés pour donner naissance en série au frère de Thor.


« La Conception du TVA » un making of sur la manière dont l’équipe a décidé de donner cette toucher retro entre 70’s et 80’s aux locaux de la « TVA ».


« La vidéo Officielle de la présentation de la TVA ».


Puis des scènes coupées et un bêtisier.