Wish : Asha et la Bonne Etoile

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Wish
Genre
Pays
USA
Date de sortie
29/03/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Peter Del Vecho et Juan Pablo Reyes
Scénaristes
Jennifer Lee et Allison Moore
Compositeur
David Metzger
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
102
Support
Critique de Emmanuel Galais

Jeune fille de 17 ans à l’esprit vif, Asha vit à Rosas, un royaume fantastique où tous les souhaits peuvent littéralement s’exaucer. Dans un moment de désespoir, elle adresse un vœu sincère et puissant aux étoiles auquel va répondre une force cosmique : une petite boule d’énergie infinie prénommée Star. Ensemble, Star et Asha vont affronter le plus redoutable des ennemis, le Roi Magnifico et prouver que le souhait d’une personne déterminée, allié à la magie des étoiles, peut réellement produire des miracles...


Depuis « La Reine des Neiges », les long -métrage d’animations classiques Disney, se ressemblent et ne se démarquent plus des autres. Avec « Wish : Asha et la Bonne Etoile » nous sommes typiquement dans ce constat-là, car hormis « Coco » en 2017 et « Encanto » en 2021, le studio propose les mêmes histoires, dans des environnements différents mais avec les mêmes ficelles. Ici, nous retrouvons un royaume imaginaire où le roi protège les vœux des gens mais semble ne pas être celui qu’il est, et Asha une jeune fille de 17 ans va faire un vœu et une bonne étoile va lui répondre. Si l’hommage aux grands classiques est évident, c’est l’ensemble qui l’est un peu moins. Car le film ne démarre jamais réellement et les chansons ressemblent à s’y méprendre à celles de « La Reine des Neiges » et de « Vaïana ». Que sont donc devenus les chansons entrainantes et inventives du « Roi Lion », de « La Belle et la bête », d’« Aladdin » ou encore des « Frères des Ours » ou de « Tarzan » ? Où est passée l’énergie qui se dégageait des grands moments de Disney ? Pourquoi doit on subir des personnages hystériques ou catatoniques.


Bob Iger, le grand patron de Disney, le disait lui-même, Disney traverse une grande crise identitaire, son dernier film d'animation, en est le plus bel exemple, il se regarde sans grand intérêt, on ne vibre jamais pour aucun des personnages principaux, peut-être éventuellement en Valentino, la chèvre (Beaucoup plus drôle en Français, car doublé par un Gérard Darmon, particulièrement inspiré), mais sinon, rien. L’intrigue y est molle, tiens sur une seule page et pourrait être un condensé de tellement de long métrage Disney que cela en devient très vite lassant. Difficile d’adhérer à cette histoire de roi qui capte les vœux des habitants, leur promet bonheur et prospérité, mais se révèle un redoutable sorcier, le plus grand qui trouve en cette jeune fille de 17 ans un ennemi hors pair. Le scénario enfile les perles du déjà vu et peut même paraître une sorte de mix, de plein de long métrage d’animation de Disney. On peut citer comme cela : « Pinocchio » (1940), un peu de « Cendrillon » (1950), « La Belle au bois dormant » (1959) et puis bien sûr et surtout : « La Princesse et la Grenouille » (2009).


Il n’y a que l’animation qui vient , un peu relever le niveau avec ce nouveau système, CG/2D, appelé « Meander » que les artistes de Disney avaient déjà utilisé sur des courts métrages « Paperman » (2012) de John Kahrs et « Le festin » (2014) de Patrick Osborne, tous les deux oscarisés et visible depuis 2022 sur la plateforme Disney +, qui consiste à compiler le meilleur du dessin à la main et des innovations numériques. Cela est particulièrement visible lorsqu’Asha est dans la forêt et qu’elle fait son rêve. Une scène qui rappelle les premières œuvres du studio. Mais c’est également toute la qualité de l’animation qui saute aux yeux notamment dans les textures des vêtements comme la magnifique cape en dentelle du roi lorsqu’il remonte les escaliers dans une des scènes. 


Voilà, donc, pour conclure, « Wish : Asha et la Bonne Etoile » est une déception parce que le scénario manque cruellement d’innovation et que les chansons qui viennent illustrer le film semblent des copiées collées de celles de « La Reine des Neiges » et de « Vaïana ». Le studio semble avoir perdu toute sa superbe et surtout sa capacité de nous surprendre et de nous embarquer avec des musiques entrainantes et novatrices, comme cela fut le cas sous l’ère Katzenberg avec des œuvres comme « La Petite Sirène », « Aladdin », ou encore « La Belle et la Bête » et surtout « Le Roi Lion ». Ici,la mise en scène est parfois hystérique et semble presque sous Cocaïne, tant les personnages sont hyper excités. Difficile de céder au charme de ce Long métrage d’animation, sans saveur. 


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
« Wish : Asha et la Bonne Etoile » bénéficie d’un transfert de grande qualité dans lequel les couleurs sont parfaitement dosées, et permettent de mettre en valeur le travail d’animation, particulièrement sur les textures, comme celle des tenues du roi, par exemple ou lors des scènes utilisant du graphisme fait à la main. L’ensemble brille notamment par un bon dosage des contrastes et une belle luminosité pour donner un véritable éclat au film.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Audio 7.1 se révèle précise dans la répartition des voix, pour mieux coller aux besoins de la narration. Les effets sonores se répartissent agréablement dans l’ensemble de l’installation. Toutes les sonorités qui viennent habiller le film ressortent avec une précision assez remarquable. Même la musique offre une belle spatialisation qui permet de mieux en profiter, même si les chansons sont irritantes par leur manque d’originalité. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Du côté des bonus, l’éditeur a décidé d’allier le ludique à l’amusement :


On commence par la version Karaoké du film. Bon je ne vais pas redire ce que je pense des chansons et donc de l’utilité de ce bonus.


Par contre « Il Était un studio », est un petit film amusant qui regroupe tous les personnages emblématiques qui ont fait la réputation du Studio. On peut même y voir en y faisant attention des photos des illustrateurs.

« 100 Ans d’évolution de Disney » est un documentaire qui revient sur les origines du dessin animé « Wish : Asha et la Bonne Etoile » qui se voulait une sorte d’hommage aux 100 ans du studio, comme son générique de fin le montre. C’est intéressant, car c’est également l’occasion de regarder le passé du studio et de mieux comprendre sa ligne directrice depuis 100 ans que l’on apprécie ou pas.


« Wish D.Classifié », nous montre tous les hommages aux films du studios depuis 100 ans.


Un bêtisier, la chanson coupée : « Un vœu qui mérité d’être fait », des scènes coupées et une sélection de chansons.