True Lies

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
24/04/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Stéphanie Austin et James Cameron
Scénaristes
James cameron
Compositeur
Brad Fiedel
Edition
Standard
DureeFilm
144
Support
Critique de Emmanuel Galais

Comment un agent secret va reconquérir sa femme qui ignore tout, des activités secrètes de son époux et le trouve bien fade en Monsieur-tout-le-monde.

 
Il fut une époque où James Cameron n’était pas encore le « Roi du Monde » et venait de voir son projet d’adaptation de « Spider-Man » tomber à l’eau, et où Arnold Schwarzenegger venait de se prendre une grosse gamelle avec « Last Action Hero ». Ce fut une époque, également, où pendant ce temps-là en France, trois films rencontrèrent un franc succès : « Tous les matins du Monde » d’Alain Corneau, « Une époque Formidable » de Gérard Jugnot et « La Totale ! » de Claude Zidi. Ce dernier est une comédie, comme le réalisateur de « Les Ripoux » les affectionne : Un couple dont la femme s’ennuie de son mari trop lisse et trop sage, alors qu’en fait il est agent secret et se voit confier des missions dangereuses. Par un concours de circonstance, cette dernière va se faire embarquer par un dragueur un peu particulier dans une fausse mission d’espionnage, avant de découvrir le pot aux roses. Nous en 1991 et la VHS ne va pas tarder à arriver sur le bureau de Schwarzenegger, qui va y voir l’occasion de faire un remake plus « Burné », et en parle à son James Cameron, qui, lui aussi y voit l’occasion de faire un film d’action, à la fois drôle et bourré de scènes audacieuses. Le réalisateur s’attèle alors au scénario ce sera : « True Lies ». le film sortira en 1994, et signera l’un des plus gros succès de l’acteur et confirmera la statut de faiseur d’or de James Cameron.


Car, si le scénario garde le squelette original : Le couple qui se perd dans sa lassitude, le mari qui mène une double vie, celle de commercial le jour et agent secret la nuit, le dragueur mytho et le mari qui va utiliser les moyens mis à sa disposition pour reconquérir sa femme, James Cameron, va y ajouter une intrigue supplémentaire, avec un vrai méchant, qui va permettre de mettre en place des scènes d’actions audacieuses qui permettront de mettre en valeur le savoir-faire de la star Schwarzenegger et de confirmer son goût pour la comédie. D’ailleurs, si ce dernier s’en sort la plupart du temps, bien, cela ne l’empêche pas de friser le ridicule parfois, comme la scène de danse où l’on sent bien « Mr Muscle », assez mal à l’aise dans l’exercice, malgré une tentative du réalisateur de rendre fluide et moins raide, la star, dans ces deux scènes de tango Argentin.


« True Lies » c’est aussi la version américaine pur jus, d’une comédie française, dans le plus beau sens du terme. Au lieu de centrer sur l’humour de la situation, la mise en scène de Cameron va plutôt  se centrer sur les scènes d’actions, sur les moyens mis à sa disposition pour tout faire péter, pour que tout soit plus grand, plus spectaculaire, comme les scènes où l’acteur tire à tour de bras sans jamais rater sa cible, comme lors des courses poursuites où les soldats et autres méchants tirent dans tous les sens sans jamais toucher l’acteur, alors que lui extermine à tout va et dans tous les sens ses attaquants. Il y a également la fameuse scène de sauvetage en hélicoptère de son épouse prise au piège d’une limousine qui fonce tut droit vers un pont effondré.


« True Lies » aura tout de même marqué un bon nombre de spectateur dans le monde par ses qualités divertissantes, et même si le film n’est pas parfait, il a le mérite d’être l’un des très rares remake de film français réussit et ayant permis de mettre en valeur les qualités scénaristiques des auteurs français, même si l’histoire de « True Lies » s’est achevée quelques années plus tard par un procès.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1

Il est certain que la majorité des amateurs de films vont tirer un grand plaisir à visionner les trois films de James Cameron qui arrivent (enfin) en version Ultra HD 4K : The Abyss , True Lies et Aliens. Mais, très vite au visionnage on s’aperçoit que les transferts vidéo qui sont proposés ne semblent pas correspondre aux standards d’aujourd’hui, y compris pour des films de cette époque. 


Ainsi les trois films présentent des couleurs bouchées, des blancs totalement surexposés et des dégradés avec des aplats. Pour les aplats, regardez le visage de Jamie Lee Curtis, c’est flagrant à de multiples reprises. Pour les blancs brulés regardez par exemple la séquence d’ouverture – parsemée de problèmes de focus – et plus particulièrement les projecteurs du scooter des Neiges ou encore les flammes quand celui-ci explose, cela fait mal eux yeux ! La 4K fait également apparaitre plus facilement des problématiques de détourage des effets spéciaux, c’est le cas pour True Lies notamment dans les séquences finales mais c’est franchement peu dérangeant. On pourra quand même s’étonner que de nombreux plans présentent les personnages avec une mise au point décentrée, heureusement quand on se laisser aller dans l’histoire, cela se perçoit moins et cela ne vient pas (trop) gâcher le visionnage. Si vous êtes amateurs de ces films vous aurez en main la meilleure façon possible de les visionner. Certes, nous aurions pu en attendre un meilleur écrin sur le plan visuel, mais laissez-vous aller, le spectacle sera tout de même grandiose.


Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Les amateurs de VO vont être ravis de découvrir des mixages Dolby Atmos qui apportent une nouvelle vie sonore aux trois films. Ceux qui préfèrent la VF vont être déçus car les mixages proposés ne sont guère différents des précédentes éditions et s’écartent sensiblement de l’univers sonore proposé par les mixages Dolby Atmos, sachant que nous avons réalisé notre visionnage dans une configuration 7.1.4. 


Les trois films utilisent tous les canaux disponibles et en cela proposent une immersion inédite. Pour autant, je n’ai pas décelé beaucoup de mouvements dans les effets, je dirais plutôt que les effets sont mieux localisables et sont plus accentués. L’allocation dans plus de canaux permet une meilleure cohésion et quand la situation à l’écran le suggère les effets verticaux répondent présent.


Au niveau de la spatialisation c’est donc très satisfaisant mais celui qui est habitué aux mixages récents denses et saturés d’information pourra être surpris par une retranscription spatiale souvent épurée. Au niveau de la dynamique, nous sommes clairement dans une autre époque, celle ou les graves étaient moins lourds. Ainsi le soutient dans le bas du spectre est le plus souvent « léger », mis à part certains moment très brefs. Ainsi dans True Lies qui regorge de pétarades, les impacts de balles sont vraiment plats et les explosions manquent d’impact. J’ai la sensation que le symptôme Disney (propriétaire de FOX donc) et que la dynamique générale est bridée. C’est bien dommage. Ceci-dit, vous pouvez hausser le volume général mais ce n’est pas suffisant pour élargir la dynamique.


Revenons à la VF, présentée en DTS HR, ce qui est plutôt bien. Si vous avez un équipement de sept enceintes ou plus (configuration Dolby Atmos) vous pouvez activer le DTS Neural X qui fait son effet et va venir élargir l’espace sonore , même si celui-ci reste fondamentalement sur l’avant et que sur l’arrière ce sont des effets très ponctuels qui surgissent.


Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« La peur n’est pas une option : Retour sur True Lies » est un documentaire qui permet de revenir sur les origines du projet et la manière dont James Cameron se l’est approprié.


« Archives » : Scénario, Art, Marketing, plongez dans les secrets de production de « True Lies » avec des séquences exclusives d’époques qui reviennent sur les dessous de la production du film.