« Le Pic de Dante » a dû faire tous les formats numérique, mais aussi analogique. J’avais le Laserdic dans ma collection, mais celle-ci a été revendue avant le visionnage. Cette réédition Blu-Ray par ESC Éditions et Universal est l’occasion de découvrir ce film pas moins de 27 années après sa sortie en salle !
Pitch
Harry Dalton, volcanologue qui, à la suite de la mort de sa compagne (à cause d’un volcan), avait renoncé à ses recherches, renoue avec ses anciens collègues de l’United States Geological Survey de Vancouver. Le pic de Dante, volcan endormi dans l’État de Washington, présente des manifestations sismiques de faible amplitude. Harry est alors dépêché sur les lieux. Il est vite alerté par diverses manifestations telluriques et en avertit le conseil municipal de la petite ville touristique située au pied du volcan.
Critique
Il n’y a pas beaucoup de films sur les volcans. La plupart de la production se concentre sur le drame de Pompéi. Mais en 1997, il y a deux superproductions américaines. Si « Le Pic de Dante » n’a pas eu le succès escompté au cinéma, « Volcano », sorti un peu plus tard dans l’année, aura un meilleur accueil par le public. Il faut dire que le film catastrophe occupe le cinéma depuis des décennies et si les trucages sont de plus en plus réussis, les ressorts scénaristiques restent toujours les mêmes.
Pour en revenir à notre film, on ne peut que saluer la réussite des effets spéciaux. Ils utilisent un petit peu d’effets numériques (qui n’ont pas bien vieilli) et beaucoup d’effets à base de maquettes dont le résultat sur grand écran reste plutôt bon. J’avoue avoir une certaine satisfaction à voir le résultat des artistes des effets spéciaux non numériques dans un film comme « Le Pic de Dante » pour un film catastrophe ou « Total Recall » pour les productions de science-fiction.
Mais « Le Pic de Dante » souffre d’un scénario intégrant tous les poncifs du genre. Ainsi, toute personne ne croyant pas à la colère du volcan en mourra. Les innocents sont sauvés tout comme le gentil toutou. Pierce Brosnan, entre deux opus de James Bond, navigue dans un scénario à la progression linéaire. Il fait ce qu’il peut pour mener une Love Story dans une ambiance magmatique, mais les ficelles de cette dernière sont énormes à mille lieues du couple de Titanic, le film catastrophe qui explosera tous les records l’année suivante.
On garde toutefois un rythme soutenu, un film sans trop de longueurs, mais sans véritable surprise.