Night Swim

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
15/05/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
James Wan et Jason Blum
Scénaristes
Bryce McGuire et Rod Blackhurst
Compositeur
Mark Korven
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
99
Support
Critique de Emmanuel Galais

Ray Waller est un ancien joueur de football américain qui a dû abandonner sa carrière en raison d’une maladie dégénérative, lors de son emménagement dans une nouvelle maison, avec sa famille : sa femme Eve, leur fille Izzy et leur plus jeune fils. Ray, contre toute attente, ne désespère pas de reprendre sa carrière et persuade toute la famille que la piscine qui se trouve dans le jardin sera parfaite pour sa rééducation et pour ses enfants. Mais cette maison cache un lourd passé et ils vont sans le vouloir réveiller une force malveillante qui va tous les précipiter aux tréfonds de l’horreur absolue.


Les productions de Jason Blum sont réputées pour pousser les réalisateurs à donner le meilleur d’eux, avec des budgets particulièrement serrés. Une politique qui lui a, jusque-là, réussit, avec des productions comme « Get Out », « Insidious » ou encore « Paranormal Activity ». Pas forcément toutes de grande qualité, ces productions ont dépoussiéré le genre et l’on rendu « Bankable ». L’homme qui a redonné du crédit à M. Night Shyamalan (The Visit) ou celui qui a fait éclore Jordan Peel (Us) ne cesse de toujours pousser un peu plus loin les styles et les codes de narration qu’il produit. De son côté James Wan, après avoir réalisé le premier volet de la saga « Saw », s’est, également lancé dans la production, toujours avec un certain goût pour les possessions, et les trucs un peu sadiques (Insidious, Les Dossier Warren et Saw), mais à la différence de son éminent collègue, James Wan continue de réaliser des fims (Aquaman 1 et 2). Les deux se sont associés à travers leurs société « Blumhouse » pour le premier et « Atomic Robots » pour l’autre, pour produire des films, à commencer par ce « Night Swim » d’un genre révolutionnaire, puisqu’il s’agit du premier film de piscine Hantée.


Avec « Night Swim » de Bryce McGuire, donc, les deux producteurs créent un nouveau genre : La Piscine Hantée. Tout est parti d’un court métrage du réalisateur qu’il avait réalisé en 2014 avec son ami Rod Blackhurst (Amanda Knox) dans le jardin de la musicienne Michelle Branch que l’on connaît surtout pour sa collaboration avec Santana en 2002 sur l’album « Shaman ». Un court métrage de 5 mn qui fit le buzz sur Youtube et qui lança la carrière du réalisateur. Car, le hasard fit que le vice-président d’ « Atomic Robots » Judson Scott tomba sur la vidéo et la présenta à James Wan qui voulut en tirer un film. Mais voilà, ce qui créé la surprise sur un court métrage de 5 minutes doit tenir ses promesses en faisant preuve d’ingéniosité en Long Métrage.


De ce côté-là le film est en partie réussit, car du point de vue scénaristique, « Night Swim » est assez solide, et les deux amis ont su étirer leur idée de 5 minutes sur 99 minutes de tension et d’horreur. Et malgré des idées un peu « Foutraques », où l’on ne comprend pas bien les origines de la possession de cette piscine, les deux compères semblent avoir eu du mal à conclure de façon honorable cette histoire, assez innovante, il faut bien le dire, même si certaines scènes sont d’une évidence désarmante. Et c’est ce qui vient tout mettre par terre ! 


Car si la mise en scène de Bryce McGuire (Baghead) est plutôt bien tenue, qu’elle amène assez bien ses effets de surprises, du moins ceux qui sont réussi, la manière dont il arrive à la conclusion de son intrigue est tellement convenue, que l’on se demande si l’on se moque de nous. Aucune explication tangible sur la possession, une porte ouverte vers d’autres films, mais surtout un manque cruel d’idée solide pour conclure avec brio, un film dont l’idée de départ était plutôt intrigante.  Pourtant l’ensemble était bien parti et certaines scènes nous surprenait par leur audace, comme celle de la « Pool Party » ou encore celle ou le jeune garçon est abordé, pour la première fois, par les esprits. De bonnes idées qui venaient en contre poids d’autres moins bien tenues, comme celle où la jeune fille joue avec son petit ami à « Marco Polo », une sorte de Colin-Maillard sans bandeau (Voir le film pour plus d’explication) et que les choses ne tournent pas forcément bien, ou celle où la maman s’oppose aux fantômes.


« Night Swim » de Bryce McGuire est un film d’horreur d’un nouveau genre, qui manque de précision et surtout rate complètement sa sortie. Du coup si l’on passe 99 minutes, plus ou moins bien tenues, en étant complaisant sur certaines incohérences, la conclusion est tellement ratée qu’elle anéantie tous les efforts précédents.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Le Réalisateur a choisi une image qui soit en contraste permanent entre l’état d’esprit des personnages et des situations. Mais ce sont surtout les images dans l’eau de la piscine qui bénéficient de la plus belle tenue, avec une luminosité qui vient mettre en valeur les choix du réalisateur et sa technique. Les couleurs sont un peu délavés mais donnent toute la profondeur à la photographie du film. Les ambiances sont parfaitement retranscrites et le choix sale et un peu usé de la piscine au début du film ressort avec précision. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle d’une grande efficacité dans la mise en place des ambiances. Les effets sonores envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique. Et les dialogues ne manquent pas de volume pour ne pas se laisser envahir par les effets sonores qui fourmillement dans tout le film. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Une section bonus qui vient répondre aux questions sur les dessous du film, mais qui se retrouve un peu cannibalisé par la présence des deux producteurs : James Wan et Jason Blum.


« Maitres de la Peur », revient, sur le parcours des deux producteurs et la manière dont ils ont travaillé avec le réalisateur.


« Démons des Abysses », Un focus sur les créatures qui fourmillent dans la piscine. C’est une bonne idée que de mettre en valeur le travail des accessoiristes et des prothésistes.


« Dans les Profondeurs », grande ambition du film, réussir un film où la piscine est hantée en filmant un maximum sous l’eau en évitant le trop plein de CGI.


« Marco Polo », un focus sur ce jeu de Colin-Maillard, au cœur d’une scène importante du film.


Puis Les Commentaires Audio.