Voici la critique de Galaxy Quest, c’est un film sorti en 1999 et qui est réédité ici en version Ultra HD HDR, donc le top du top de l’image et du son aujourd’hui, pour ses 25 ans, en 2024. Cette édition est éditée par Dreamworks et c’est un film de Dean Parisot avec de nombreux acteurs tels que Tim Allen, Alan Rickman, Sigourney Weaver, Tony Shalhoub et Sam Rockwell.
Tim Allen, vous le connaissez forcément pour toutes les comédies qu’il a pu faire, c’est un acteur de comédies, on n’a jamais vu Tim Allen dans un drame. C’est un bon acteur qui est rigolo et, le problème, c’est que tout le film tourne autour de cet acteur alors que les seconds rôles sont absolument exceptionnels.
Alan Rickman, vous le connaissez dans « Piège de Cristal » avec Bruce Willis. C’est le méchant, l’allemand, celui qui tombe de la tour. C’est également le professeur Rogue dans « Harry Potter ». Et puis vous le connaissez aussi dans le film des frères Coen « No Country for Old Men ». Alan Rickman, excellent acteur, qui joue ici un acteur classique qui se retrouve cantonné à son « petit » rôle de science-fiction et « mangé » par son personnage. Voilà, exceptionnel, on adore Alan Rickman. Et ici, il a un rôle à contre-courant de tout ce qu’il a pu faire.
Sigourney Weaver, est une habituée des films de science-fiction pour toute la série des Aliens, Aliens 3, etc. Voilà, Ripley c’est elle, indestructible, inoxydable, elle survit à chaque fois aux méchantes créatures. Vous la retrouvez ici blasée. Elle est un peu dans le rôle du lieutenant Uhura dans Star Trek (classique), à devoir répéter et à communiquer avec l’ordinateur. Elle reformule ici ce que dit l’ordinateur.
Tony Shalhoub n’était pas forcément connu en 1995, mais aujourd’hui il vous est familier. C’est Monk dans cette série du même nom. Et c’est également le père dans Miss Maisel toujours dans un rôle toujours très bloqué sur ses principes. Dans « Galaxy Quest », il se retrouve dans le rôle de l’ingénieur en chef des machines. Dans toutes les séries Star Trek, il y a toujours un ingénieur en chef de la salle des machines manipulant de drôle de concepts.
Sam Rockwell a fait un autre film de science-fiction qui s’appelle Moon. C’est le seul acteur de ce film qui est une petite pépite à voir.
Alors Galaxy Quest reste une sorte d’OVNI cinématographique. Galaxy Quest, est à la fois une parodie des films de science-fiction, mais également un hommage à ceux qui célèbrent la science-fiction et qui se réunissent dans des conventions. Ces fans qui célèbrent les films de SF, les séries de SF et aussi les films de superhéros . Des gens qui vont se déguiser, qui vont acheter des produits dérivés, qui vont débattre, qui vont poser des questions métaphysiques sur l’œuvre, les personnes ou les mondes décrits dans les différents supports (BD, romans, séries, films, etc.).
Alors des fois, on peut prendre ces fans pour des fous, pour des gens qui ne font pas la différence entre la réalité et la fiction justement. Et « Galaxy Quest » leur offre un énorme… un énorme… un hommage aux conventions et surtout, aux fans de la science-fiction.
C’est peut-être pour cela que « Galaxy Quest » n’a pas eu de succès lors de sa sortie. On peut même dire qu’il a fait un four commercial monumental. Le film reste une comédie, mais bien moins ficelée que le premier film « Men In Black ». De même, un film qui parle des films et, donc, qui brise virtuellement le quatrième mur peut être plus perturbant. On vous rappelle régulièrement que vous regardez un film.
Et pourtant, 25 ans plus tard, avec les conventions qui reviennent en force, y compris en France, « Galaxy Quest » est peut-être plus facile à suivre aujourd’hui. J’ai moyennement apprécié le premier visionnage, j’ai adoré revoir ce film il y a 2 années en VOD et je me suis précipité sur cette réédition.
Verdict
Alors, oui, le film n’est pas parfait, mais le thème, la brochette d’acteurs (surtout les rôles secondaires !) et cette édition techniquement sans reproche permettent de redécouvrir « Galaxy Quest » avec un nouveau regard.