Galaxy Quest (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
13/11/2024
Réalisateur
Format
Blu-ray Ultra HD
Boitier
Amaray
Producteurs
Dreamworks Pictures
Scénaristes
David Howard et Robert Gordon
Compositeur
David Newman
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
102
Support
Critique de Simon Volant
Voici la critique de Galaxy Quest, c’est un film sorti en 1999 et qui est réédité ici en version Ultra HD HDR, donc le top du top de l’image et du son aujourd’hui, pour ses 25 ans, en 2024. Cette édition est éditée par Dreamworks et c’est un film de Dean Parisot avec de nombreux acteurs tels que Tim Allen, Alan Rickman, Sigourney Weaver, Tony Shalhoub et Sam Rockwell.
 
Tim Allen, vous le connaissez forcément pour toutes les comédies qu’il a pu faire, c’est un acteur de comédies, on n’a jamais vu Tim Allen dans un drame. C’est un bon acteur qui est rigolo et, le problème, c’est que tout le film tourne autour de cet acteur alors que les seconds rôles sont absolument exceptionnels. 
Alan Rickman, vous le connaissez dans « Piège de Cristal » avec Bruce Willis. C’est le méchant, l’allemand, celui qui tombe de la tour. C’est également le professeur Rogue dans « Harry Potter ». Et puis vous le connaissez aussi dans le film des frères Coen « No Country for Old Men ». Alan Rickman, excellent acteur, qui joue ici un acteur classique qui se retrouve cantonné à son « petit » rôle de science-fiction et « mangé » par son personnage. Voilà, exceptionnel, on adore Alan Rickman. Et ici, il a un rôle à contre-courant de tout ce qu’il a pu faire. 
Sigourney Weaver, est une habituée des films de science-fiction pour toute la série des Aliens, Aliens 3, etc. Voilà, Ripley c’est elle, indestructible, inoxydable, elle survit à chaque fois aux méchantes créatures. Vous la retrouvez ici blasée. Elle est un peu dans le rôle du lieutenant Uhura dans Star Trek (classique), à devoir répéter et à communiquer avec l’ordinateur. Elle reformule ici ce que dit l’ordinateur. 
Tony Shalhoub n’était pas forcément connu en 1995, mais aujourd’hui il vous est familier. C’est Monk dans cette série du même nom. Et c’est également le père dans Miss Maisel toujours dans un rôle toujours très bloqué sur ses principes. Dans « Galaxy Quest », il se retrouve dans le rôle de l’ingénieur en chef des machines. Dans toutes les séries Star Trek, il y a toujours un ingénieur en chef de la salle des machines manipulant de drôle de concepts.
Sam Rockwell a fait un autre film de science-fiction qui s’appelle Moon. C’est le seul acteur de ce film qui est une petite pépite à voir. 

Alors Galaxy Quest reste une sorte d’OVNI cinématographique. Galaxy Quest, est à la fois une parodie des films de science-fiction, mais également un hommage à ceux qui célèbrent la science-fiction et qui se réunissent dans des conventions. Ces fans qui célèbrent les films de SF, les séries de SF et aussi les films de superhéros . Des gens qui vont se déguiser, qui vont acheter des produits dérivés, qui vont débattre, qui vont poser des questions métaphysiques sur l’œuvre, les personnes ou les mondes décrits dans les différents supports (BD, romans, séries, films, etc.). 
Alors des fois, on peut prendre ces fans pour des fous, pour des gens qui ne font pas la différence entre la réalité et la fiction justement. Et « Galaxy Quest » leur offre un énorme… un énorme… un hommage aux conventions et surtout, aux fans de la science-fiction. 
C’est peut-être pour cela que « Galaxy Quest » n’a pas eu de succès lors de sa sortie. On peut même dire qu’il a fait un four commercial monumental. Le film reste une comédie, mais bien moins ficelée que le premier film « Men In Black ». De même, un film qui parle des films et, donc, qui brise virtuellement le quatrième mur peut être plus perturbant. On vous rappelle régulièrement que vous regardez un film. 
Et pourtant, 25 ans plus tard, avec les conventions qui reviennent en force, y compris en France, « Galaxy Quest » est peut-être plus facile à suivre aujourd’hui. J’ai moyennement apprécié le premier visionnage, j’ai adoré revoir ce film il y a 2 années en VOD et je me suis précipité sur cette réédition. 

Verdict

Alors, oui, le film n’est pas parfait, mais le thème, la brochette d’acteurs (surtout les rôles secondaires !) et cette édition techniquement sans reproche permettent de redécouvrir « Galaxy Quest » avec un nouveau regard.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Le film commence sur nos acteurs qui sont dans un épisode en plein suspense, dans des décors en contre-plaqué. Le film, ne vous étonnez pas, joue beaucoup sur le format d’image pendant la première demi-heure. C’est-à-dire que le film commence en 4/3. Et après, il va passer sur une sorte de 1,85, mais avec quatre bandes noires tout autour de l’image. C’est-à-dire un peu une image étriquée. Ne vous étonnez pas, ne vous énervez pas sur les réglages de votre installation home cinéma. C’est normal. « Galaxy Quest » passe en pleine largeur de votre écran qu’au bout de 15-20 minutes quand Tim Allen va se retrouver propulsé dans l’espace, au sens propre du terme. Le film passe en pleine largeur et c’est d’ailleurs sur les scènes spatiales et à partir de ce moment-là que la restauration UHD HDR prend tout son sens vous allez vous retrouver avec des noirs profonds des couleurs saturées un détail exceptionnel l’absence totale d’artefacts de compression le film est beau magnifique et je ne me rappelle pas avoir eu un master aussi propre lors des différents visionnages que j’ai eus de ce film en format disque puis en VOD.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Si l’image est magnifique et surtout un bon travail a été porté sur la bande-son originale du film en anglais donc a été remixée en Dolby Atmos. Le film se prête au déferlement d’objets sonores, et des effets verticaux dans tous les sens pendant une bonne partie du film.
Pour le son, c’est une vraie découverte avec une exploitation géniale de toutes les enceintes, des caissons de basse, ça tremble, ça vibre, ça vrombit. À voir en VO absolument, sinon, effectivement, plusieurs bandes-son alternatives sont disponibles, mais je pense qu’elles se basent avant sur les mixages 5.1 d’époque.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
D’un point de vue bonus, c’est un peu la déception et le point noir de cette réédition elle se contente de recycler les bonus des éditions précédentes. C’est surtout du making of promotionnel avec des interviews de l’époque bien sûr que personne ne va critiquer le film. Mais c’est dommage qu’il n’y ait pas de nouveaux bonus. « Galaxy Quest » a été à l’origine de plusieurs documentaires sur les conventions, de science-fiction et c’est dommage de ne pas avoir rajouté ce type de bonus dans cette réédition 25e anniversaire. Le film est un hommage, il aurait été bien d’associer le film à un documentaire sur les conventions, les gens qui les fréquentent, les gens qui font du cosplay, etc. C’est dommage de ne pas avoir associé cet hommage cinématographique à un documentaire sur le phénomène des conventions qui reprend en ampleur avec tous les films de science-fiction qui sortent depuis 20-30 ans.