Sixième sens

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Sixth Sense
Genre
Pays
USA
Date de sortie
18/12/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Kathleen Kennedy, Frank Marshall et Barry Mendel
Scénaristes
M. Night Shyamalan
Compositeur
James Newton Howard
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
107
Support
Critique de Emmanuel Galais

Cole Sear, garconnet de huit ans est hanté par un terrible secret. Son imaginaire est visité par des esprits menaçants. Trop jeune pour comprendre le pourquoi de ces apparitions et traumatisé par ces pouvoirs paranormaux, Cole s'enferme dans une peur maladive et ne veut révéler à personne la cause de son enfermement, à l'exception d'un psychologue pour enfants. La recherche d'une explication rationnelle guidera l'enfant et le thérapeute vers une vérité foudroyante et inexplicable.


Nous sommes en 1999, M. Night Shyamalan est un réalisateur connu d’une petite poigné d’élue pour avoir réalisé deux longs métrages remarqués : « Praying With anger » en 1992 et « Wide Awake » en 1998. 1999 c’est également l’année de la sortie de « Star Wars : Episode 1 : La Menace Fantôme » au budget de 115 Millions de Dollars. Il parait difficile de lutter face à ce mastodonte. Et pourtant, avec un budget de 40 000 000 de Dollars, « Sixième sens » va se hisser juste derrière le retour de la Guerre des étoiles avec un peu moins de 673 000 000 de recettes Mondiale. Avec une recette, pourtant incertaine lors du tournage, celle de créer un twist en parsemant son récit d’indices mais suffisamment bien mis en scène pour que cela emmène sur une autre piste.


Car c’est là tout le savoir-faire du réalisateur que de maintenir le spectateur sous pression, sans pour autant chercher à la surprendre à grand renfort de clichés, mais en faisant de ses héros des personnages ordinaires qui vont se retrouver dans une situation extraordinaire : Ici un psychologue qui suit une enfant qui possède le don (Ou la malédiction !) de voir des morts. Une fois que l’on a vue le film et que l’on se replonge dedans, les indices parsemés durant tout le film, paraissent évident et ne peuvent que révéler le twist final, mais Shyamalan s’amuse au montage, en raccourcissant une scène par si, ou en posant une caméra de telle manière par là. Avec intelligence et subtilité, le réalisateur va nous amener à penser différemment, à se mettre, insidieusement, à la place du Dr Malcolm Crowe, le psy et jamais à celle de Cole Sera, pourtant le personnage au cœur de l’intrigue. Et c’est ce qui rend « sixième sens » si passionnant et si réussi.


Et puis, bien sûr, il y a les prestations de Bruce Willis et Haley Joel Osment qui sont absolument remarquable. Willis se laisse aller sur le terrain de l’émotion, de la douceur, à travers le parcours de son personnage de psy touché par une agression et qui depuis semble ne plus pourvoir dialoguer avec sa femme. Et Osment, un gamin de dix ans, au moment du tournage et dont la prestation est à couper le souffle. D’une maturité incroyable et surtout d’une justesse déchirante, il sait parfaitement jouer sur tous les tableaux. C’est LA révélation de ce film tout autant que le réalisateur.


Pour Conclure, « Sixième sens » est un petit bijou de mise en scène qui vous tient en haleine pendant tout le film et qui par la maitrise de son réalisateur parvient à vous surprendre par un twist final, qu’il pensait, pourtant, éventé depuis la moitié du film. Le réalisateur joue continuellement sur le rythme, sur la longueur des scènes ou avec les perspectives pour mieux nous perdre et nous cueillir à la fin. C’est aussi la révélation Haley Joel Osment un gamin surdoué et incroyable face à un Bruce Wills tout en nuance et en retrait. A découvrir d’urgence si cela n’est pas fait.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
1.85:1
Réédité enfin en HD, « Sixième sens » bénéficie d’un très beau transfert. La Version UHD, sans hurler au génie, gagne en profondeur grâce, notamment à des contrastes plus présents et plus appuyés. Les couleurs sont mieux tenues et offrent une image plus précise et plus lumineuse. Les noirs sont bien présents et les défauts du temps (Même si pas si vieux que cela, 1999) sont bien atténués.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS-HD Master Audio 5.1, qui manque encore un peu d’éclat. Mais les efforts sont tout de même à souligner, avec des ambiances qui arrivent à trouver leurs places dans l’ensemble des canaux avec parfois des sons en arrière qui viennent surprendre le spectateur.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Pas grand-chose de neuf, les bonus sont les mêmes que lors de l’édition de 2008.


« Reflets du tournage », un making of qui nous plonge dans le travail du réalisateur.

« Entre deux mondes », un documentaire qui revient sur le scénario et cette idée de placer un petit garçon entre la vie et la mort.

« Des images en mouvement / Le story-board » une comparaison de ce qui était prévu sur le storyboard et son résultat à l’image.


« Musique et conception sonore », un focus sur le travail de James Newton Howard.

« L’accueil du public », un focus sur la sortie en salle du film et les réactions du public à la sortie.

« Règles et indices », le réalisateur revient sur les indices parsemés dans le film qui donnait la réponse de ce secret que Cole gardait.

Puis 4 scènes coupées dont une fin alternative avec introduction du réalisateur.