Speak No Evil

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
29/01/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jason Blum et Paul Ritchie
Scénaristes
James Watkins
Compositeur
Danny Bensi et Saunder Jurriaans
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
110
Support
Critique de Emmanuel Galais

Une famille américaine passe le week-end dans la propriété de rêve d'une charmante famille britannique rencontrée en vacances. Mais ce séjour qui s’annonçait idyllique se transforme rapidement en atroce cauchemar.


Remake d’un film danois du même nom sorti en 2022 : et réalisé par Christian Tafdrup, « Speak No Evil » de James Watkins, est avant toyu une nouvelle production de Jason Blum qui continue de cpaitaliser et de faire évoluer le genre du film d’horreur ou d’angoisse. Ici, nous sommes dans un style plus psychologique où les personnages, un couple d’américains accompagné de leur fille qui passe des vacances en Italie et va en rencontrer une petite famille britannique, beaucoup plus délurée et irrespectueuse des règles communes. Les deux couples vont sympathiser et se revoir chez les seconds. Mais les choses ne semblent pas aussi idylliques que cela peut paraître. A partir de ce moment, le scénario va alors tisser une toile inévitable où la tension sera présente et de renforcer à mesure que le film se déroule. En distillant, ça et là, des indices de ce qui se trame réellement au cœur de cette ferme nichée au cœur de la campagne britannique.


La mise en scène de James Watkins va d’ailleurs dans ce sens, avec un style très distant et des plans qui ont tendance à noyer les personnages dans les décors comme pour mieux illustrer le piège qui s’est refermé sur eux. Le réalisateur prend son temps, ne se précipite pas et laisse les personnages avancer doucement et créé dés le départ une tension avec « Paddy », ce personnage joué avec brio par James McAvoy (Split) qui semble vraiment prendre du plaisir à jouer les méchants de service, qui va cristalliser la gêne et l’agacement chez les spectateurs qui sont bien loin de savoir vers quoi nous nous dirigeons. Et c’est bien là toute la qualité de ce film, que de ne rien nous dévoiler trop top, de savoir jouer avec les indices et les informations qui viennent créer des fausses pistes, pour mieux nous surprendre. Et je ne parle pas de la fin qui, jusqu’à la dernière seconde nous retourne comme des crêpes faussement cuites.


« Speak No Evil » est un thriller réussit qui joue constamment sur la gêne, sur la psychologie des personnages plus que sur les effets visuels, même s’il y en a tout de même. Les spectateurs passent, aux grés des informations distillées par James Watkins, par une multitude de sentiments qui ne se cristallisent pas seulement sur « Paddy », mais également sur Clara sa femme, jouée par Aisling Franciosi (God’s Creatures), dont on ne parvient jamais totalement à savoir si elle est complice ou victime. Nos sentiments varient également envers les Américains : Louise, interprétée par Mackenzie Davis (Blade Runner 2049), irritante par son ultra protectionnisme envers sa fille et la tension qu’elle impose à son mari Ben, incarné par Scoot McNairy (Un Parfait Inconnu). Et c’est là, toute l’intelligence du scénario et de la mise en scène de James Watkins que de jouer avec nos émotions et de nous tourmenter pendant tout le film pour finalement être sidéré par le final et par sa conclusion, qui nous prend à revers avec brio.


« Speak No Evil » est une nouvelle petite pépite du catalogue de la société de production « BlumHouse » de Jason Blum. Ce film réalisé par James Watkins joue clairement la carte du thriller psychologique et jouant avec nos émotions et en cherchant sans jamais pousser trop loin le curseur, à nous bousculer pour nous plonger dans une histoire sordide et une trame parfaitement tenue qui gardera ses twists jusqu’à la fin.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
« Speak No Evil » évolue dans un milieu, où la photographie a été soignée par le directeur de la photographie Tim Maurice-Jones (Kick-Ass 2), équipé de caméras numériques Arri Alexa 35, devait, à la demande du réalisateur, créer une texture qui créé une sorte de Nostalgie plus terreuse, plus campagnarde. Le transfert se met au service de ce travail minutieux avec une image lumineuse et des contrastes parfaitement dosés qui permet à l’image de gagner en profondeur.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « Speak No Evil », comme dans n’importe quel thriller, l’environnement sonore se devait d’être particulièrement bien réparti. Et la piste DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle d’une grande efficacité avec une répartition soignée qui fait la part belle aux illustrations sonores, comme le bois qui craque dans la maison. Les effets sonores trouvent leurs places dans les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique. Et les dialogues ne manquent pas de volume pour ne pas se laisser envahir par les effets sonores qui fourmillement dans tout le film. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Des Disponibles uniquement disponible en VO :


« Nuclear Families », le making of qui revient sur la genèse du film, et surtout sur les personnages et la manière dont ils ont été élaborés.


« A Horrifying Crescendo », Le réalisateur revient sur la manière dont le scénario et sa mise en scène ont permis d’obtenir cette intrigue dont la tension monte crescendo.


« La Ferme de l’Horreur », un focus sur la ferme où fut tourné le film.


Puis les commentaires audios du réalisateur James Watkins